WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Conséquences psychologiques chez les personnes adultes victimes du viol sexuel en dehors du génocide au Rwanda. Cas du district de Ngoma

( Télécharger le fichier original )
par Jean Paul BATIBUKA
Institut d'agriculture, de technologie et d'éducation de Kubungo - Licence 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.2. EXPLICATION DES RESULTATS

Dans le tableau n? 1 ; nous avons l'échantillon selon les tranches d'âges. Le constat est que le pourcentage de 52.5 % des victimes du viol sexuel est âge de 18 à 20 ans, ce tranche est surtout celles des élèves et d'autre qui vient de clôture leurs études secondaire sont donc sans emploie ; en bref incapable de satisfaire leurs besoins indispensables. Mais comme l'âge ne peut pas être un facteur qui empêche de subir le viol sexuel et ses conséquences comme explique ISIDRO A et al (2002), « quel que soit l'âge de la victime (...) Peu importe le degré de violence, l'impression restera gravée dans les couches conscientes et inconscientes de la personnalité. La répercussion psychologique du viol peut être grave dès les premiers instants de l'acte et peut durer de longues années, et dans bien des cas, toute la vie. ». Ce qui fait qu'à cet âge (18-20ans), il ya beaucoup de malchance d'être victimes du viol sexuel surtout qu'à cet âge la majorité passe leurs vacances dans la visite de leur camarade et leurs familles lointaines.

Dans le tableau n?2 ; nous présentons notre échantillon selon leurs secteurs d'habitation. Le constant est que les secteurs qui fait parti de la zone urbaine (Kibungo16.25%, Remera 11.25%, Kazo11.25%) présente beaucoup des victimes du viol sexuel et les secteurs comme Jarama13.75 % ; Mutenderi 8.75 %  présentent beaucoup de victimes alors qu'ils sont dans le milieu rural.

L'une des raisons est qu'en zone urbaine, il ya beaucoup des ménagères ; beaucoup des personnes sans emploie parfois on y trouve même des personnes qui ne fait que le vagabondage et la prise des drogues qui peuvent favorise l'individu à commettre le viol sexuel.

L'autre raison est que ceux secteurs rurale ayant beaucoup des victimes du viol sexuel sont proches des pays limitrophes de notre pays.

Le tableau n?3 ; les données sont présentées selon le statut matrimonial ; la profession et le niveau d'instructions.

Pour le statut matrimonial, les victimes du viol sexuel célibataires soit 70 % ; cela montre que ces derniers sont plus rencontrent dans notre recherche. L'une des raisons est que dans certaine circonstance les partenaires peuvent négocier et si après l'acte le contrat n'est pas respecté, il ya ce qui porter plaintes et déclarer cela comme un viol sexuel. Les victimes veuves 23.75 % ; en profitent leurs souffrances, les agresseurs commencent par consoler qui va se termine par violer.

Selon la profession, les victimes sans emploie 63.75 % ce qui fait qu'elles sont violées par les hommes et ces derniers les donnent l'espoir de les aident à trouver l'emploie  et les ménagères qui acceptent de subir la violence par crainte de perdre le travail en cas de refus.

Et pour le niveau d'instruction, les victimes de 50 % ayant le niveau d'étude secondaire et 26.25 % ayant reçues la formation en CFJ (centre de formation des jeunes) subissent aussi le viol sexuel et reçoivent l'espoir de trouver l'occupation professionnelle/emploie, Autres raison, ISIDRO A. et al (2002), « quel que soit son état civil ou son statut social, l'agression sexuelle implique un grave traumatisme psychologique. »

Durant notre recherche, le tableau n?4 montre que les conséquences psychopathologiques liés à la violence sexuelle chez les victimes sont fréquentes. Les névroses traumatiques/PTSD occupent la première place avec 36.25 % ; les névroses phobiques à 13.75 % ; conséquences dépressives réactionnelle avec 11.25 % ;

Les névroses hystériques occupent 6.25 % et en fin les névroses d'angoisses et obsessionnelles occupent respectivement 3.75 % et 2.5 %.

De cela Freud (1894), « ...en acceptant l'importance de la dynamique sexuelle dans le développement de la psychopathologie. L'hystérie est alors conçue comme conséquence d'un trauma sexuel. Cette approche permettait ensuite de comprendre la névrose obsessionnelle, ainsi que la phobie, également nommée hystérie d'angoisse.»

La même source, Freud (1894 :34) dit aussi que «  La victime est dans un état d'angoisse aiguë où prédomine un sentiment de mort imminente. Ce contexte traumatique génère un état de sidération anxieuse et/ou d'agitation psychomotrice. La symptomatologie présentée ne correspond pas toujours à tous les critères diagnostiques habituels, c'est pourquoi certains auteurs décrivent un « Complexe PTSD » comprenant des difficultés de régulation des affects, des troubles de l'image de soi, des difficultés de relations avec les autres, des symptômes dissociatifs et des somatisations. En général, la gravité des abus sexuels, l'usage de la force et des violences augmentent le risque de développement d'un PTSD. »

Le tableau n?5 qui montre les Conséquences psychosomatiques liés à la violence sexuelle chez les victimes, nous remarquons qu'un grand nombre des victimes ayant souffert de prurit anal et vaginal 28.75 % parmi des raisons est que les victimes peuvent contaminer l'une des infections sexuellement transmissibles et des maux de tête chronique à 23.75 %. ISIDRO A. (2002) dit que «  le viol est la plus grande offense qu'on puisse faire à une femme, car c'est forcer non seulement son corps, mais sa volonté, son esprit et son âme. » d'après cet auteurs l'apparition des conséquences psychosomatiques n'est pas du hasard car la victime est touche en totalité. Dans le même ordre J.PICAT (1982), « les ravages intérieurs d'un choc émotionnel étant fonction de son extériorisation, les conséquences d'une violence sexuelle sont passés sous silence. » pour cet auteur, les résultats de l'acte sont plus graves que l'acte.

Et FREUD (1894) dit que « Sur le plan sexuel, après un viol, on note une baisse de la libido dans plus de 60% des cas, et une abstinence sexuelle totale, adoptée dans le cadre de conduites contra phobiques, est rapportée dans plus de 25% des cas à quatre ans. » Cela peut se manifester par l'anorgasmie, des aversions sexuelles, un
vaginisme, une difficulté à supporter toute excitation sexuelle, comme CHRISTOPHE (2005) les dit « ...certains femmes souffriront par exemple de vaginisme (spasme douloureux des muscles vaginaux empêchant des rapports sexuels), dyspareunie (douleur provoquée chez la femme par les rapports sexuelles). »

Dans le tableau n?6 dont montre les Conséquences socio pathologiques liés à la violence sexuelle chez les victimes, l'inadaptation scolaire a un score de 28.75 % occupent la deuxième place parmi ces conséquences.

L'un des raisons est que si les circonstances du viol sexuel est en rapport avec les activités scolaires, les victimes auront des difficultés pour avoir le goût de ce qui y sont en rapport ; tout cela conduit à l'échec scolaire, les victimes se jettent dans la délinquance juvénile. Selon FREUD (1894) « Sur le plan scolaire, on assiste à une baisse du rendement avec perte de la concentration.»

Ainsi donc selon CHRISTOPHE (2005), « même si ces manifestations finissent par s'atténuer, des conséquences psychologiques persistent quant à elle, à long terme, telles que les phobies, les flash-back récurrent, les cauchemars, le sentiment négatif accrus par rapport aux hommes, ainsi que des difficultés relationnelles avec le partenaire de vie et l'entourage. »

Le tableau n?7 qui présente des Conséquences affectives liés à la violence sexuelle chez les victimes nous montre ces types de conséquences rencontre durant notre recherche et touchent les victimes du viol sexuel à 61.25 %. Ainsi, le refus d'amour/affection bat le record avec 30 % ; l'inhibition sexuel à 21.25 % et le rejet de la maternité avec le score minimale de 10 %.

Parmi les raisons, l'agresseur se montre en premier lieu comme un ami, un bienfaiteur vis-à-vis de la future victime. Après le viol, les victimes considèrent que touts ses amis peuvent lui commettre du viol. Ainsi FREUD (1894), « Le viol entraîne des répercussions négatives importantes dans le fonctionnement affectif, surtout sous la forme d'une diminution de la satisfaction sexuelle et inhibition sexuel, ».

Le tableau n?8 présente les psychothérapies pour les troubles psychopathologiques dues aux viols sexuels dont le Counselling individuel restent les plus utilisées par rapport à la thérapie institutionnelle.

Le tableau n?9 qui nous présente des différentes thérapies pour les conséquences psychosomatiques dues aux viols sexuels montre que la majorité des conséquences pareilles ont fait recours à la chimiothérapie, alors que d'autres thérapies sont moins utilisés.

L'usage de la chimiothérapie est justifié par le fait que ces conséquences psychosomatiques existent même en dehors du viol sexuel, leurs traitements chimique sont valables dans des institutions sanitaires et dans certaine cas, elle est complété par le Counselling individuel et la poursuite judiciaire et/ou dédommagement.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard