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Conséquences psychologiques chez les personnes adultes victimes du viol sexuel en dehors du génocide au Rwanda. Cas du district de Ngoma

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par Jean Paul BATIBUKA
Institut d'agriculture, de technologie et d'éducation de Kubungo - Licence 2009
  

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3.3. DISCUSSION DES RESULTATS

3.3.1. DISCUSSION DE LA METHODOLOGIE

Au cours du présent recherche, toute population d'étude ne s'exprime pas en Français ; ce qui nous a obligé de traduire les questionnaires en Kinyarwanda. Pour cela nous ne pouvons pas garantir que notre traduction a reproduit exactement toutes les expressions de deux langues (Français et Kinyarwanda) utilisaient par nos interviewés dans le cadre de mieux avouer ce qu'elles sont endurées. On peut aussi ajouter des expressions multi variées qu'on rencontre en Kinyarwanda comme des exclamations, des interjections par exemple qui restent intraduisibles en Français.

D'autre part, certain de nos interviewés ne savent pas lire ni écrire, ce qui nous a obligé de lire les questions pour elles et note des réponses qu'elles donnaient tout en considérant même des réponses non verbaux. Par ailleurs, nous avons reçue aussi des questionnaires dont certaine ne sont pas répondues à des raisons non avoués ; dans tel circonstances, on dépouillait ce qui est répondu.

Avec ces raisons, nous pensons que nos résultats peuvent être considérés en dehors de notre cadre d'étude tout en prenant précaution en ce qui concerne les aspects évoqué ci-haut.

3.3.2. DISCUSSION DES RESULTATS

Cette partie nous permet de comparer nos résultats avec ceux d'autres recherches réalises, notre recherche sur les conséquences psychologiques chez les personnes adultes victimes du viol sexuel en dehors du génocide au Rwanda n'a pas été étudiée par plusieurs auteurs. Néanmoins il ya quelques auteurs ayant parles des conséquences psychologiques de la violence sexuelle mais dans les contextes différents que le nôtre.

Nous avons trouvé que des conséquences psychologiques chez les adultes victimes du viol sexuel en dehors du génocide au Rwanda sont nombreuses. Pour les conséquences psychopathologiques liés au viol sexuel sont nombreuses (73.75%).en comparant ce résultats avec celui de NSABIMANA J.B (2007) affirmant que « les victimes de sexe féminin éprouvent toute une gamme de troubles émotionnels (colère, peur, dépression, culpabilité), des problèmes d'ordres physique... », On peut dire que ces résultats ne sont pas les même étant donnée qu'il a effectué sa recherche sur les victimes mineurs violés. Et celle IRAMBONA L. (2007) montre que les survivantes ayant été violées souffrent souvent d'une grande culpabilité pour avoir survécu plutôt que d'être laisser exécuter qui sont divergent avec notre résultats car elle a fait son étude sur les femmes violées lors du génocide des tutsi de 1994 au Rwanda ; en plus elle a utilisée l'étude des cas cliniques dans sa recherche.

Selon le grand dictionnaire de psychologie citée par IRAMBONA (2007), « les conséquences graves liées aux viols sur le plan mental et sexuel sont : dépression anxieuse et réactionnel, névroses traumatique, frigidité ainsi que la dysphonie, et la culpabilité », ce qui se diffère aussi sur la population d'étude dont nous avons considéré les adultes violées en dehors du génocide et elle considérait celles violés au cours du génocide des tutsi de 1994.

Concernant les conséquences psychosomatiques, d'autres recherches ne mentionnent que des troubles somatiques ou physiques. C'est avec ROUYER cité par NSABIMANA J.B (2007) « dans certains cas, l'agression s'accompagne des lésions physiques génitales parfois aggravées par d'autres atteintes corporelles : tentatives de strangulation, blessures». Au cours de notre nous avons trouvé que les conséquences psychosomatiques occupent la première place avec 86.25 % par rapport aux autres conséquences révèle par ce recherche. Ces troubles sont des maux de tête chronique, des ulcères gastro entérite, des prurits s anaux et vaginaux, des hypertensions artérielles, d'asthme, des troubles visuels, des palpitations cardiaques, des dermatoses intertrigo.

Concernant les conséquences socio pathologiques, notre recherche a mis en évidence leurs existences chez les victimes au score de 80% et comme l'auteur le dit,

ISIDRO A. (2002), « l'acte de viol, du fait qu'il est intrinsèquement répréhensible et en raison de la gravité de ses conséquences, doit inquiéter sérieusement tant les éventuelles victimes et leur famille que la société en général. »

Ces conséquences peuvent envahir même la société dans laquelle vivent les victimes. Ceci est dans la même idée de NDETEI et al (1995) «  il insiste sur les trois conséquences psychologiques de la violence sexuelle :..., la haine féroce envers le sexe opposé, identifié à l'agresseur ainsi que la honte » 

Notre recherche a vérifié si les conséquences socio pathologiques citées par FREUD (1894) et CHRISTOPHE B (2005) existent chez les victimes adultes du viol sexuel. Ces troubles sont sur le plan scolaire, une baisse du rendement avec perte de la concentration, le sentiment négatif accrus par rapport aux hommes, ainsi que des difficultés relationnelles avec le partenaire de vie et l'entourage, et ont été vérifie.

Concernant la conséquence affective présente par les adultes victimes du viol sexuel, ils ont été mis en évidence à 61.25 %. En comparant avec d'autres recherches, notamment celle réalisé par NSABIMANA J.B (2007) disant que « les victimes de sexes féminins éprouvent ..., problèmes de fonctionnement social et des comportements sexuels inadéquats (exhibitionnisme, relation sexuelles en bas âges) ; et a prouvé que DEBESSE cité par NSABIMANA J.B (2007), disant que « l'ensemble des émotions et sentiments qu'un individu peut éprouver à travers les situations variées qu'il est amené à vivre ». Ces résultats se rassemble avec les notre et la différence se situe à la méthodologie et le milieu d'étude, car cet étude a été faite au mineurs victimes et a fait recours à l'étude des cas cliniques.

Selon NATHALIE P. (2004) dans la prise en charge du traumatisme psychologique pour lui, C'est à partir d'un débriefing que le sujet peut se repositionner clairement dans une situation où il a été objectalisé. L'on pourra toutefois envisager un traitement plus approfondi, visant à déterminer si le sujet se trouve dans une situation traumatisante de type exceptionnelle ou s'il connaît un état de décompensation. Le débriefing est une technique d'entretien thérapeutique qui se fait après un certain laps de temps après l'évènement violent : 24 à 72 heures ou plus qui dépend du type de traumatisme.

Au cours de notre recherche, différentes thérapies ont été utilisées notamment le Counselling individuel ; la poursuite judiciaire et quelque fois la chimiothérapie en se basant sur les conséquences présentent par les victimes. Avec MINISANTE (2002), « ces conséquences peuvent être de long terme ou courts termes et reste plus important s'il n'a pas de possibilité de consolation ou de soutien, pas de possibilité de fuite et si la violence se surajoute.» ce qui fait que la prise en charge reste importante.

Ainsi les résultats de notre recherche en ce qui concerne les thérapies peuvent être limitée dans certaine circonstance au sein de la société Rwandaise ; parce qu'il ya des victimes qui n'arrivent pas à avouer ce qu'elles sont endurées et d'autres leurs familles négocient de la situation.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon