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Contribution de l'audit interne à  la maitrise des risques de crédit dans une institution financière:cas de la BSIC Bénin SA

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par Eric et Raoufou SOGLOHOUN et OGOUBIHI
Université polytechnique internationale du Bénin - Technicien supérieur spécialisé 2010
  

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3-1-3- Mesure

Ce risque est mesuré par le volume des créances en souffrance en général et des impayés enregistrés à la fin de chaque mois en particulier.

L'appréciation de ce risque relève de la responsabilité essentielle du banquier car c'est lui qui prend la décision d'accorder un crédit.

La mesure de ce risque diffère selon la contrepartie.

- Si le bénéficiaire du crédit est une entreprise, la banque évalue le risque grâce à un diagnostic financier qui recourt à tous les instruments de l'analyse financière : ratios, tableaux de flux, etc.

- Lorsque le bénéficiaire du crédit est un particulier, l'appréciation du risque est plus difficile en l'absence d'éléments de type « documents comptables » reflétant la situation financière de l'emprunteur. La banque utilise alors des informations simples comme le revenu ou l'ancienneté dans l'emploi.

3-2 Risque d'illiquidité
3-2-1- Définition

Le risque d'illiquidité est le fait pour la banque de ne pas pouvoir faire face à ses engagements vis-à-vis de la clientèle par l'impossibilité de lui procurer les fonds dont elle a besoin (c'est le risque pour la banque de ne pas disposer d'assez de liquidité pour faire face aux demandes de fonds de la clientèle.

Il se réalise donc lorsque la banque n'arrive pas à faire face aux retraits massifs de ses clients.

En effet, la transformation d'échéance, également inhérente à la fonction d'intermédiaire financier est à l'origine de ce type de risque. Le terme des ressources d'une banque étant généralement plus court que celui de ses emplois, il résulte d'une transformation relativement importante des ressources collectées. Le risque d'illiquidité comporte deux origines :

ü risque d'illiquidité immédiate

La banque est dans l'incapacité de faire face à une demande massive et imprévue de retraits de la part de ces déposants.

ü Le risque de transformation

Il résulte d'une modification progressive du terme des emplois qui s'allonge alors que celui des ressources demeure inchangé ou s'abrège.

3-2-2 -Mesure

Il se mesure par le ratio d'illiquidité (RI) dont le calcul est mensuel

RI= Ressources de la clientèle à moins de trois (3) mois

Emplois à moins de trois (3) mois

Si le ratio est inférieur à soixante quinze (75) pour cent, il est nécessaire d'obtenir le refinancement du siège ou celui des autres filiales du groupe.

3.3 RISQUE JURIDIQUE

3-3-1 DEFINITION

Le risque juridique est le risque qui se réalise par la non-prise en compte de la dimension juridique dans les opérations exécutées par la banque. En ce qui concerne les opérations de crédit, on distingue:

v Le risque de soutien abusif de crédit:

C'est le risque couru par la banque du fait de l'octroi abusif de crédit aux clients lorsque sa situation financière n'est pas reluisante.

La responsabilité de la banque sera donc engagée au cas où ce risque se réaliserait.

v Le risque de rupture abusive de crédit:

C'est le risque couru du fait du refus d'accorder du crédit au client après lui avoir donné une promesse ferme.

Ce refus peut être motivé par la mauvaise situation du client.

v Le risque de prise de garantie non suffisante:

C'est le risque qui se réalise lorsque la garantie ne couvre pas suffisamment le crédit octroyé au client.

Dans ce cas, la garantie doit couvrir non seulement le principal mais aussi les intérêts et les charges y afférentes (Taxe sur Activités Financières, frais de dossiers).

La décote souvent retenue est de 20 %.

3-3-2 MESURE

Le risque juridique se mesure par le nombre de dossiers contentieux enregistrés du fait de la non-prise en compte de certains aspects juridiques et des charges (pénalités, honoraires, dommages) supportées par la banque dans le cadre de la gestion de ces dossiers.

Il découle de ces risques précités un risque appelé risque d'insolvabilité. Ce risque présente un caractère induit en ce sens qu'il est la conséquence de la manifestation de l'un des autres risques que la banque encoure.

Les pertes encourues proviennent de crédits non remboursés, des moins-values en raison d'évolution défavorables des taux d'intérêt et de change. Et comme dans toute entreprise, les pertes s'imputent sur les fonds propres (réserves puis capital), la banque insolvable est celle dont les fonds propres deviennent presque inexistants.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius