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Tuberculose et VIH dans les pays à  ressources limitées

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par Jean- Baptiste Dr Bagula Safari
Université libre de Bruxelles - PhD 2010
  

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3 - COMMENTAIRES

Les taux publiés de séroprévalence en Afrique chez des adultes bien portants varient fortement selon la population étudiée.

En général, les taux les plus élevés ont été rapportés en Afrique Centrale où 4 à 15 % de la population adulte des grandes villes seraient infectés par le VIH1 (6).

Par contre, la séroprévalence de l'infection à ce virus semble inférieure à 1 % parmi les adultes dans la plupart des pays de l'Afrique (6, 7). Au Congo- Kinhsasa, elle était estimée à 0,36 % (8).

Un autre indicateur qui rend également compte de l'importance du SIDA comme problème prioritaire de santé publique est la proportion élevée de patients atteints de SIDA dans les hôpitaux des grandes villes africaines (7).

SEROPREVALENCE DU SIDA ET DE L'INFECTION AU VIH...

Par comparaison à ce qui est noté ailleurs en Afrique, les fréquences hospitalières du SIDA et de séropositifs relevées dans cette étude (respectivement 0,70 % et 0,28 %) apparaissent

relativement faibles. Ainsi, déjà en 1987 à Kinshasa, 24 % des malades hospitalisés étaient séropositifs et 11 % présentaient des signes évidents de SIDA (7). Ailleurs à Brazzaville, les travaux de BIENDO et coll. (1), menés de Juin à Décembre 1988 et portant sur 200 hospitalisés, révélaient que 21,5 % de ceux-ci étaient porteurs d'anticorps dirigés contre le VIH1. La situation est particulièrement dramatique en Côte d'Ivoire (3) : d'après l'enquete de DE COCK et coll., conduite dans les 2 plus grands hôpitaux d'Abidjan de Juillet à Novembre 1988 et

portant sur 1 501 admissions, la prévalence hospitalière globale de l'infection à VIH (types 1 et 2) étaient de 43 % dans l'un des hôpitaux et de 28 % dans le second, tandis que celle du SIDA était respectivement de 19 % et 9 %.

Par contre, le Gabon semble beaucoup moins touché que la Côte d'Ivoire puisque seulement 5,31 % des malades hospitalisés étaient infectés par le VIH (4).

Sur le plan épidémiologique, il est remarquable de noter qu'à une exception près, tous nos malades porteurs du VIH avaient été contaminés à l'étranger (Côte d'Ivoire : 4 cas ; Gabon : 2 cas). C'est dire l'importance des migrations de

population dans la propagation du VIH au Bénin. La prévention de cette maladie, axée sur l'information, l'éducation et la communication, doit tenir compte de cette réalité pour les actions diligentes à mener en direction de la population et des voyageurs en particulier.

Quant aux manifestations cliniques observées chez nos sidéens, elles rejoignent les données de la littérature africaine (2, 5, 6, 8). Enfin, il est à noter que les séropositifs présentaient tous les deux un amaigrissement important qui pourrait être aussi en rapport avec la pathologie associée (cirrhose décomposée et insuffisance rénale chronique).

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