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Caractérisation des acteurs du warrantage au Niger, leurs interventions pour la campagne 2010- 2011

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par Issaka MOUSSA
Institut polytechnique rural de formation et de recherche appliquée de Katibougou Mali - Ingénieur agronome 2011
  

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II. Présentation des structures d'accueil et de la zone d'étude

2.1 Présentation des structures d'accueil

2.1.1 Projet Capitalisation

Le projet « Capitalisation des bonnes pratiques en appui à la production agricole et à la sécurité alimentaire » (FBPP/GLO/002/BEL), plus simplement appelé «Projet Capitalisation''. Il fait partie du programme de partenariat FAO-Belgique intitulé "Programme Gestion des Connaissances et Genre" qui vise à capitaliser et à diffuser les savoirs validés en matière de sécurité alimentaire et d'autonomisation des populations rurales, notamment les femmes.

D'envergure internationale, le projet intervient depuis 2009, pour sa phase pilote, en Afrique de l'Ouest. L'équipe est basée au siège de la FAO à Rome pour les activités internationales et au Niger pour la coordination régionale dont les activités sont mises en oeuvre au Niger et au Burkina Faso.

Le Projet Capitalisation, a pour but de contribuer à la sécurité alimentaire des populations rurales des zones d'agriculture vivrière sèche, en veillant à l'égalité hommes-femmes, et en améliorant la production agricole grâce à une meilleure gestion des intrants par les producteurs et les productrices agricoles, individuels ou structurés en organisations paysannes. Il s'agit pour cet axe d'élargir, de façon égale, les possibilités des producteurs et des productrices d'accéder (financièrement et physiquement) aux intrants agricoles en qualité, en quantité et en lieu et temps voulus et les utiliser de façon rationnelle grâce à une meilleure gestion des connaissances en la matière. La valorisation des bonnes pratiques est un élément clé.

Faisant suite au Projet Intrants FAO, parmi les bonnes pratiques à valoriser figurent : tous les dispositifs relatifs à:

· l'accès au financement des intrants, dont un des mécanismes est le warrantage ;

· l'approvisionnement et la distribution des intrants à travers les boutiques d'intrants (BI) et les réseaux de distribution privée;

· l'acquisition par les productrices et les producteurs des savoirs et connaissances sur les intrants à travers plusieurs canaux : les voyages d'échanges, les ateliers d'échanges et de formation techniques ou

organisationnelles et les champs écoles paysans qui sont des lieux d'apprentissage et de formations regroupant les paysannes et les paysans, les chercheuses et chercheurs, les vulgarisateurs et les vulgarisatrices).

2.1.2 Projet IARBIC

Le projet « Intensification de l'Agriculture par le Renforcement des Boutiques d'Intrants Coopératives » (IARBIC) est prévu pour une durée de 3 ans (2009 à 2011) et fait suite au Projet « Intrants » exécuté de 1999 à 2007 dont il en assure la continuité sur les concepts de Boutiques d'intrants coopératives, champs écoles paysans, le warrantage et le système d'approvisionnement en intrant (SAI). IARBIC s'inscrit dans le programme 3 : « organisations professionnelles et structuration des filières » de la stratégie de développement rural (SDR) seul cadre de référence du gouvernement pour les interventions en milieu rural. Le projet a été conçu pour apporter des réponses aux problèmes suivants :

- Les sols du Niger utilisés en agriculture pluviale ont une fertilité naturelle limitée (pauvres en matière organique, fortement carencés en phosphore et en azote) ;

- Les érosions hydriques et éoliennes liées au régime pluviométrique atteignent des proportions inquiétantes ;

- L'exploitation des terres marginales et peu fertiles impropres à l'agriculture ;

- Les contraintes socio-économiques rendent les engrais difficilement accessibles aux producteurs et aux productrices.

- La flambée des prix des denrées alimentaires

Les actions de terrains seront mises en oeuvre par les OP elles-mêmes, qui recevront les financements nécessaires à travers des contrats de subvention. A travers la responsabilisation des organisations professionnelles et le partage des coûts, cette approche vise à assurer une réelle appropriation des investissements et actions par les producteurs. Les subventions octroyées concerneront :

- La réalisation d'investissements : réhabilitation de BI, création de nouvelles BI dotation en FR, acquisition d'équipement de production pour diversifier les services offerts par les BI, acquisition d'équipement de vulgarisation (kits de projection) ;

- La conduite par les OP des actions de vulgarisation, de formation (demonstrations, CEP, seances video itinerantes de sensibilisation, etc.) et/ou d'alphabétisation fonctionnelle ;

La prise en charge d'animateurs ou d'agents d'encadrement des OP nécessaires à la conduite des actions (demultiplication de la formation des membres des COGES, des etc.).

Le projet couvre 30 departements sur les 36 avec environ 200 communes et plus de 4000 organisations paysannes regroupees en unions, federations ou isolees. Plus specifiquement le projet vise :

Les populations rurales des zones actuelles d'implantation des boutiques d'intrants et celles des zones non couvertes. Les groupes cibles potentiels sont constitues de 185 000 chefs d'exploitation appartenant à des organisations et 625 000 autres chefs d'exploitation non membres dont 42% sont des Femmes.

Une vingtaine d'organisations faîtières créées et gérées par les paysans auxquelles s'ajoutent l'ensemble du réseau des Chambres d'Agriculture (8 régionales, et 1 national).

Les autres parties prenantes du projet sont des projets qui s'inspirent de la même philosophie d'action, les ONG travaillant dans le domaine rural plus ou moins en partenariat avec des OP, les collectivites locales, les directions centrales et les services déconcentrés du Ministère de l'Agriculture, la Centrale d'Approvisionnement, les institutions nationales et internationales d'enseignement et de recherche (INRAN, ICRISAT, Centre AGHRYMET, Universite Abdou Moumouni Dioffo), le secteur privé d'importation et de distribution des intrants avec d'une part et des entreprises commerciales organisées au sein d'une Chambre de Commerce, d'Industrie et d'Artisanat et d'autre part, un secteur.

Les banques commerciales du Niger sont la BIA, la SONIBANK, la BOA, l'ECOBANK, la BCN, la BINCI, la BRS, la ATLANTIC BANK, la BAGRI dont certaines s'interessent au warrantage.

Le secteur de la micro finance avec environ 400 « points de service » dans le pays parmi lesquels 129 sont enregistres par la CSC-SFD en decembre 2003 (dernières donnees publiees).

Le gouvernement devrait beneficier des resultats et impact du projet en termes d'allègement de la facture d'importation d'intrants, de céréales.

Le projet a par ailleurs bénéficié d'un financement additionnel dans le cadre de l'initiative sur la flambée des prix des denrées alimentaires pour atteindre les résultats spécifiques suivants :

- L'accès des productrices et producteurs aux semences de qualité (hivernage et contre saison), aux intrants, aux équipements et à un appui technique conséquent ;

- L'accès des producteurs et productrices au crédit warranté est amélioré ;

- Le réseau de distribution des BI est renforcé et étendu dans les zones à potentiel en cultures irriguées ;

- Des semences améliorées sont produites par les OP et commercialisées à travers le réseau des BI ;

- La culture de contre saison est appuyée ;

- La gestion, la coordination et le suivi évaluation du projet sont assurés et les leçons apprises sont capitalisées.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand