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Etude d'une équation parabolique

( Télécharger le fichier original )
par Somia MAKASSI Khaled ZENNIR et
Université des sciences et de la technologie d'Oran - Licence en mathématiques 2012
  

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Chapitre 3

Equation de chaleur en ri dimension

(Dans RTh)

Dans ce chapitre, nous étudions une équation de la chaleur pour les conditions aux limites de Dirichlet suivante :

8

<>>

>>:

(3.1)

@ u(x; t) - Iu(x, t) = f(x, t), avec x E ~

@t

u(x,t) = O, avec x E 8

u(x, 0) = u0(x); avec x E ~

oil est un ouvert borné de Rn de frontière 8, t ~ 0 et i le Laplacien dans Rn et la fonction f(x,t) donnée.

Le problème aux limites (3.1) modélise l'évolution de la températures u(x, t) dans un corps thermiquement conducteur qui occupe le domaine ~. Par exemple, la diffusion d'une concentration u dans le domaine , ou bien l'évolution du champ de pression u d'un fluide s'écoulant dans un milieu poreux, ou encore la loi d'un mouvement brownien dans le domaine ~.

Le plan de ce chapitre est le suivant : -démontrer l'existence et l'unicité de la solution de l'équation de la chaleur en utilisant a nouveau le concept de formulation variationnelle.

-Utiliser pour cela des bases hilbertiennes de fonctions propres.

- Etudier certaines propriétés qualitatives des solutions .

3.1 Modélisation et exemple

Soit Q un ouvert borné de RN de frontière OQ. Pour des conditions aux limites de Dirichlet ce

8

<>>

>>:

au
at

~~~~~~~~

.

(3.2)

modéle s'écrit

-- Au = f dans Q x R+.

u = 0 sur OQ x R+.

u (x; 0 ) = u0 pour x E Q

3.2 Existence et unicité

Cette démarche se décompose en trois étapes : premièrement, établir une formulation variationnelle, deuxièment : démontrer l'existence et l'unicité de la solution de cette formulation en utilisant une base hilbertienne de fonctions propres, troisièmement : montrer que cette solution vérifie bien le problème aux limites étudiés

3.2.1 Formulation variationnelle

L'objectif dans cette action est de transformer l'équation aux dérivées partielles dans(3.2) a une équation différentielle ordinaire.

L'idée est d'écrire une formulation variationnelle qui ressemble a une équation différentielle ordinaire du premier ordre. pour cela nous multiplions l'équation de la chaleur (3.2) par une fonction test v (x) qui ne dépend pas du temps t.

@u@t

(x; t) v (x) -- Au (x; t).v (x) = f (x; t) v (x)

Nous obtenons donc par intégration par partie simple (sans terme de bord)

I

atat (x; t) v (x) dx + I

n

V u (x; t) .V v (x) dx = f

n

f (x; t) v (x) dx . (3.3)

Comme ni Q ni v (x) ne varient avec le temps t, on peut réécrire cette équation sous la forme

d

dt .1

n

u(x;t)v (x)dx + I

n

Vu (x; t) Vv (x) dx = f

n

f (x; t) v (x) dx.

Exploitant le fait que les variables x et t jouent des role très diférents, nous séparons ces variables en considérant désormais la solution u (t; x) comme une fonction du temps t a valeurs dans un espace de fonctions définies sur Q (meme chose pour f (t; x)). Plus précisément, si l'on se donne un temps final T > 0 (éventuellement égal a + oo), on considère que u est définie par

u : 10, T[ --p H10 (Q) t --p u (t)

et nous continuerons a noter u (x; t) la valeur u (t) (x). Le choix de l'espaceH10 (a) est évidemment dicté par la nature du probleme et peut varier d'un modele a un autre. En général il s'agit de l'espace qui convient pour la formulation variationnelle du probleme stationnaire associé. De même, le terme source f est désormais considéré comme une fonction de t a valeurs dans L2 (a).

On introduit alors le produit scalaire de L2 (a) et la forme bilinéaire a (co, t) définis par

(co, v)L2 (SI) = I co (x) v (x) dx et a (co, v) = I Vco (x)Vv (x) dx.

En choisissant la fonction test dans l'espaseH10 (a), on peut alors mettre (3.3)sous la forme d'une sorte d'équation diférentielle ordinaire en t. On obtient ainsi la formulation variationnelle suivante : trouver u (t) fonction de]0, T[ a valeur dans H10 (a) telle que

SI SI

{ ddt (u (t) , v)L2 (SI) + a (u (t) , v) = (f (t) , v)L2 (SI) Vv E H10 (a) , 0 < t < T ~~~~~ .

(3.4)

u (t = 0) =

u0

Definition 3.2.1 Soit X un espace de Hilbert, ou plus generalement, un espace de Banach defini sur a, typiquement :

X = L2 (a) , H10 (a) , ou C (a)

Soit un temps finale 0 < T < +oo. Pour un entier k > 0, on note Ck ([0, T] ; X) l'espace des fonctions k fois continument derivables de [0, T]dans X. Si on note MvMx la norme dans X, il est classique que Ck ([0, T] ; X) est un espace de Banach pour la norme

MvMCk([0,7];X) =

k

E (0<tTT ddnt:11) (t) x)

m=0 - -

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand