1.1.2 Equation aux derivees partielles (EDP)
L'étude d'une équation aux dérivées
partielles est de mettre en jeu des fonctions de plusieurs variables
(x,y,---) '--' u(x,y,---)-
Definition 1.1.2 Une EDP est alors une relation entre les
variables et les dérivées partielles de u. Definition 1.1.3 Soit
Q = ]a, b[ x ]c, d[ dans 1182, et
f : Q c IR.2 --> I[8
une application. Soit (x0, yo) 2 Q, et
f1 :]ci;b[ -->I18
l'application définie par
fi (x) = f (x, yo) :
On dit que f admet une dérivée partielle par
rapport a la première variable en (x0, yo) lorsque fi est
dérivable en x0. On note Oif (x0, yo) ou encore Ox f (xo, yo)
le nombre II. (xo) .
De la même manière, si elle existe, on note (92f
(x0, yo) la dérivée partielle de f par rapport a la
deuxième variable en (x0, yo) :
1.1.3 Classification des EDPs lineaires du second ordre
Ce paragraphe est destiné a distinguer trois types
d'équations, qui se révèlent différentes tant du
points de vue mathématique (propriétés des solutions,
méthodes de démonstration) que physique. Etudions le cas des EDP
dépendant de deux variables réelles.
Definition 1.1.4 L'équation aux dérivées
partielles donnée :
02u 02u 02
a u 0u 0u
0x2 +b0x0y +c0y2 + a0x + /30y + -yu =
F(x,y) (1.1)
est dite de type :
- Hyperbolique lorsque
A = b2 -- 4ac > 0,
- Parabolique lorsque
A = b2 -- 4ac = 0,
- Elliptique lorsque
A = b2 -- 4ac < 0,
oft A = b2 -- 4ac est la discriminant de
l'équation (1.1).
1.1.4 Probleme bien pose :
Considérons les équations différentielles
linéaires homogènes a coefficients constants. Pour
l'équation
anu(n) (x) +
an_1u(n-1) (x) + .. + a1u' (x) + .. +
aou (x) = 0, (1.2)
on rappellera plus loin que l'ensemble des solutions est un
espace vectoriel de dimension n : la solution générale
dépend de n constantes (n est l'ordre de l''equation). On obtient une
solution unique lorsque l'on fixe n conditions supplémentaires du
type
u(0) = y0, u0(0) = y1, .., u(n-1)(0) = yn-1 (1.3)
oil y0;y1, .., yn-1 sont n réel fixés.
Le problème qui consiste a résoudre
l'équation(1.2) sous la condition(1.3) porte le nom de problème
de Cauchy. Cependant lorsque les EDP proviennent de la modélisation d'un
phénomène du monde réel, les solutions
intéressantes sont celles qui satisfont certaines conditions
supplémentaires.
Il y a bien d'autres sortes de contraintes que l'on rencontre
très souvent, par exemple :
- Des conditions aux bords
On connait l'état du système que l'on veut
d'écrire aux bords
- Des conditions de régularité :
Les solutions doivent etre suf fisamment différentiables,
au moins pour que l'équation ait un sens.
- Des conditions initiales
On connait l'état du système que l'on veut
d'écrire a l'instant t = 0 et il s'agit de décrire son
évolution dans le temps.
- Des conditions de comportement a l'infini.
- Des conditions de stationnarite.
Definition 1.1.5 Soit f une fonction définie sur R,
27--périodique et continue par morceaux. On
appelle série de Fourier de f la série
trigonométrique dont les coefficients (appelés coefficients de
Fourier de f ) vérifient :
a. Cn = 2ir 1
|
2ir
f
0
|
f (x) e-inxdx Vn E Z
|
b. a0 = 12i
|
2ir
f
0
|
f (x) dx
|
1
an = ir
|
2ir
f
0
|
f (x) cos nx dx Vn > 1
|
c. bn = 1i
|
2ir
f
0
|
f (x) sin nx dx Vn > 1
|
Definition 1.1.6 La formule sommative de poisson s'obtient
facilement par développement en série de Fourier de la fonction
indéfiniment dérivable et 2l--périodique définie
avec a > 0 par :
0 (u) =
|
+ 1
E
n=--c
|
e(-a(u-2n02)
|
puisque la fonction 0 est développable en série de
Fourier on obtient la formule sommative de poisson suivant :
+ 1
E
n=--c
|
e(-a(u-2n02)
|
X+ 1
= \/ '
4al2 (_ k271-2 ) i ik7ru \
e 4a12 ek / i
k=--c
|
et la forme utilisée dans le calcul mené plus haut
en résulte en faisant u = x -- y et a =
14upt. Soit V un espace de Hilbert
Definition 1.1.7 Soit A une application linéaire continue
de V dans V . On appelle valeur propre de A un réel A E R tel qu'il
existe un élément non nul x E V qui vérifie
Ax = Ax.
Un tel vecte3ur x est appelé vecteur propre associé
a la valeur propre A.
Theoreme 1.1.1 Soit A une application linéaire continue de
V dans V , il existe une unique application linéaire continue
A*de V dans V, dit adjoint , telle que
(Ax, y) = (x, A*y) Vx.y E V
Definition 1.1.8 Soit A une application linéaire continue
de V dans V. On dit que A est autoadjointe si elle coincide avec son adjoint
c'est-d-dire que
A* = A
Definition 1.1.9 Oit A une application linéaire continue
de V dans V. On dit que A est définie positive si
(Ax; x) > 0 pour tout x E V non nul
Definition 1.1.10 On considere une forme bilinéaire a (.,
.) symétrique continue et coercive, c'esta-dire que que a (w, v) = a (v,
co), et il existe M > 0 et v > 0 tels que
1a (w, v)1 < M IlcIli IlvIli, pour
tout w, I/ E V
et
a (v, v) > v IlvIl2V pour tout v E V.
nous introduisons nouvel ingrédient, a Nous faisons
l'hypothese fondamentale suivante
· (1.4)
(V C H avec injection compacte V est dense dans H
Injection compacte : veut dire précisément que
l'opérateur d'inclusion I qui a v E V associe I v = v E H est continu et
compact . Autrement dit, l'hypothese (1.4) implique que tout suite borné
de V on peut extraire une sous-suite convergente dans H. Les espace H et V ne
partagent pas le méme produit scalaire . Nous considérons le
probleme variationel de valeurs propres suivant : trouver A E IR et u E V \ {0}
tels que
a (u, v) = A (u, v)H Vv E V. (1.5)
On dira que est une valeur propre du probleme variationel (1.5)
et que u est le vecteur propre associé
Théoreme 1.1.2 Soit V et H deux espace de Hilbert
réels de dimension infinie. On suppose que V C H avec injection compact
et que V est dence dans H. Soit a (., .) une forme bilinéaire
symétrique continue et coercive sur V . Alors les valeur propre de(1.5)
forment une suite croissante (Ak)k>i de réels positifs qui
tend vers l'infini, et il existe une base hilbertienne de H
(uk)k>i de vecteurs associés, c'est-d-dire que
uk E V, et a (uk; v) = Ak (Uk)v)1 V7) E
V.
de plus (Uk\\/Ak)k>1est une base hilbertienne de V
pour le produit scalaire a (., .)
Théorème 1.1.3 Soit V un espace de Hilbert
réel de dimension infinie et A une application linéaire continue,
définie positive , auto-adjoint , compact de V dans V Alors les valeurs
propres de A forment une suite (Ak)k>lde réel strictement
positive qui tend vers 0, et il existe une base hilbertienne (uk)k>1 de V
formée de vecteurs propres de A avec
Auk = Akuk pour k ~ 1
Remarque 1.1.1 La décomposition spectrale de tout
élément v 2 V
v = X+ 1 (v; uk) uk avec kvk2 =
X+ 1 jhv; ukij2
k=1 k=1
Théorème 1.1.4 (Fubini)
On suppose que F 2 L1 ( 1 x 2). Alors, pour
presque tout x 2 i,
fF (x, y) 2 L1 y ( 2) et
|
F (x,y)dy 2 L1 x ( 1)
|
~2
De même, pour presque tout y 2 2,
fF (x, y) 2 L1 x ( i) et
|
F (x,y)dx 2 L1 y ( 2)
|
~1
De plus on a
Z fdx fF (x, y) dy = fdy
~1 ~2 ~2 ~1
ffF (x, y) dx =
(1iX12)
F (x,y)dxdy
Théorème 1.1.5 (de Rellich)
Si est un ouvert borné régulier de classe
C1, alors de toute suite bornée de H1 ( ) on peut
extraire
une sous suite convergente dans L2 ( ) (on dit que
l'injection canonique de H1 ( ) dans L2 ( ) est
compacte).
|