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Conditions aux limites transparentes et modélisation des vagues de surface dans un écoulement

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par Denis Maxime BISSENGUE
Ecole d'ingénieur du CNAM - Ingénieur en informatique option modélisation ingénierie mathématique 2011
  

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PRopRiéTés DEs MoDèLEs

D

Epuis l'avènement des ordinateurs, la simulation numérique a parfois remplacé l'expérimentation directe trop coûteuse et longue à mettre en oeuvre.

Sur le plan mathématique, la simulation numérique nécessite essentiellement la résolution numérique d'équations aux dérivées partielles qui conduisent à l'obtention de solutions approchées.

Il existe de nombreuses méthodes d'approximation qui présentent toutes des avantages et des inconvénients; citons à titre illustratif, la méthode des différences finis, la méthode des volumes finis, les méthodes spectrales, la méthode des élèments finis...

Dans ce rapport, nous nous intéressons à la méthode des éléments finis qui est très utilisée dans l'industrie. Cette méthode est intéressante, compte tenu de sa souplesse d'utilisation, en particulier vis-a-vis de l'approximation des divers opérateurs modélisant des phènomènes en physiquemathématique et également pour la prise en compte de conditions aux limites portant sur les gradients de la fonction à calculer.

La méthode des éléments finis est une méthode d'approximation des solutions d'équations aux dérivées partielles qui est construite à partir d'une formulation équivalente du problème à résoudre; cette dernière est appelée formulation variationnelle du problème et nécessite le minimun de régularité de la solution.

Cette phase de transformation du problème est la plus délicate et la plus difficile à traiter car, en toute rigeur, elle nécessite l'utilisation de notions mathématiques très fines et très abstraites.

Dans cette section, nous-nous efforcerons d'aplanir les difficultés en établissant séparemment la formulation variationnelle du modèle hydroacoustique et celle du modèle de vague.

3.1 FoRMuLATioN vARiATioNNELLE

3.1.1 Formulation variationnelle du modèle Hydroacoustique avec écoulement

Nous supposons que la géométrie de l'ouvert 1 est celle de la Figure 2.2 (modèle). Sur les frontières latérales F1 ou F2, on utilisera les conditions aux limites transparentes définies par (2.34).

Et sur Fs qui représente la surface libre, nous avons le couplage entre le potentiel de vitesse du fluide et le déplacement d'un point de la surface libre défini par l'équation (2.17).

On considère comme espace des fonctions admissibles, l'espace : H1(Ù) = {v | v ? L2(Ù) | ?kv ? L2(Ù) k = 1,2}

En multipliant l'équation ci-dessous par une fonction test arbitraire ø de l'espace H1(Ù), nous obtenons :

?

(?t ? 2Vrpo
· v(?? ) + v?0
· v(v?0
· v?)-c.1.Ä?).ø= 0 dans Ù×]0, T[,

?t

puis après intégration sur l'ouvert Ù :

Z Z Z Z

?2?

?t2 ø + 2 Ù r?0
· r(?? ?t )ø + Ù G?0
· V(V?0
· V?)ø- c2 ÙÄ = 0,

f

Ù

qui s'écrit

Z Z Z

?2?

?t2 ø + Ù r?0
· r(?? ?t )ø + Ù r?0
· r(?? ?t ).ø

Ù | {z }

*

Z

+ Ù

V?0
· V(V?0
· v?).ø

| Sys.

**

= 0.

Z

- c2 Ù Ä?.ø a

Nos.

***

On utilise la formule d'intégration par partie de Green aux intégrales suivantes :

Z Z Z

* Ù r?0
· r(?? ?t ).ø = - Ù(r?0
· rø)?? ?t + ?Ù(r?0
· í)?? ?t ø,

Z Z Z

* * Ù r?0
· r(r?0
· r?)ø = - Ù(r?0
· r?)(r?0
· rø) + ?Ù(r?0
· V?)(V?0
· í)ø,

Z Z Z

* * * Ù Ä= - Ù r?
· rø + ?Ù(r?
· í)ø,

et comme :

?

??? ?

????

?0

Gr?0
· í = ? ?í ,

??

'?
· í =.

En remplaçant dans l'équation précédente , on obtient :

Z Z f

?2?

?t2 ø + Ù V?0
· V(?? ?t )ø - Ù(V?0
· Vø)??
Ù ?t

(V?0
· V?)(V?0
· Vø)

Z

+ c2 Ù V?
· Vø = L(ø),

a

Le second membre est une somme des intégrales sur la frontière de notre domaine.

Il est defini de la façon suivante :

Z Z Z

?? ??0 ??

L(ø) = c2 f ?í ø - ?t ø - ?Ù(r?0
· r?)??0

?í ø.

?Ù ?Ù

Or, nous savons que l'un des avantages de la formulation variationnelle des équations de la physique, est de permettre la prise en compte des conditions aux limites dans les termes frontières.

L'expression explicite de ce second membre est obtenue en évaluant ces différentes intégrales sur la frontière du domaine Ù découpée en 5 parties :

?Ù = 0 ? 1 ? 2 ? s ? b,

ce qui nous amène à faire une évaluation de L(ø) sur chaque sous frontière en commençant par:

Le fond du bassin noté 0,

Nous supposons d'abord que le fond de notre bassin est étanche, dans ce cas la condition de non pénétrabilité du fluide s'écrit :

?? = 0.

í est la normale unitaire sortante à l'ouvert Ù, et dirigée vers le bas. Nous précisons par ailleurs que pour les applications numériques, nous utiliserons une condition aux limites transparentes. Elle permettent d'éviter les rebonds, les ondes piègées et de laisser sortir les ondes.

Ensuite, sur la frontière latérale gauche 1,

nous appliquons la condition limite transparente pour modéliser la sortie des ondes en présence dans le fluide.

Pour un écoulement permanent représenté par le potentiel de vitesse : ?0(x) = ux1, nous auront donc une condition aux limites dite condition transparente de type:

?? ?t + (??0

- cf)??

= 0, sur 1.

Et la frontière latérale droite 2,

pour la même raison que précedemment, la condition aux limites sur 2 est :

?? ?t + (??0

+ cf )??

= 0, sur 2.

Pour la surface libre du liquide notée s,

la condition aux limites n'est nullement évidente car les deux composantes (air et eau) sont en mouvement, mais pour assurer le couplage entre le fluide et le déplacement transverse de la surface libre, nous considérons l'équation :

??

=

?t +Vs?0
· Vsç, sur s×]0, T[.

Enfin sur la structure immergée délimitée par la frontière notée b,

nous avons d'après l'analyse faite sur le traitement des différentes conditions limites dans la section précedent, une condition de type Neumann homogène :

??

= 0,

traduisant l'immobilité de notre structure dans le repère qui lui est lié, et la non pénétrabilité du fluide à travers sa surface.

Ainsi le terme L(ø), devient en tenant compte d'abord des conditions sur 0 et b :

L(ø) = c2ffr, avø I

??0 ap ?t . ??

(Vpo
·
Vp)

1?2?s av r1?2?s ?í fr1?2?s ?0í

c'est-à-dire

Z L(ø) = cf vy+cf 2 ?

r1urí riur2

?? 2 f ?? 4' I ??0 ??ø I ?

riur2(Vq)o
· Vp)? ?í 0


· ?t

or sur s, nous avons :

??

= + rs?0
· rsç,

?í ?t

et dans la base local, nous avons par définition

V?0 =

?

??? ?

????

??0

et

? ??


??0

??? ?

,

V? =

???? ??

?s

?s .

L'apparition des dérivées tangentielles de ?0 sur les frontières latérales entraînent des difficultés supplémentaires pour la prise en compte de condition aux limites transparentes.

De ce fait, nous proposons dans la partie suivante une construction des nouvelles frontières latérales F1 et F2 suivant les équipotentielles telle que toutes les dérivées tangentielles de la vitesse d'écoulement du fluide soient nulles.

Nouvelles frontières F1 et F2

Intéressons nous aux profils des vitesses (lignes de courants) autour de la structure.

Dans le domaine contenant la structure (le sous-marin) le fluide est considéré comme incompressible et irrotationnel, l'écoulement étant uniforme. La recherche du potentiel des vitesses pour un tel écoulement autour de la structure doit satisfaire uniquement deux conditions : loin de l'obstacle, on doit retrouver un écoulement presque uniforme avec un potentiel de vitesse

?0 = Ux,

et sur l'obstacle, la vitesse normale à la paroi doit être nulle. Ainsi la structure constituant une perturbation de l'écoulement uniforme.

Nous obtenons à partir du potentiel de vitesse et de la relation,

U~ =

~V?0,

les composantes du vecteur vitesse

Ux = U et Uy = 0,

en chaque noeud du maillage éloigné de la structure. Et au voisinage de la structure dans 1), nous avons cette fois

Ux =6 0 et Uy =6 0.

Les lignes de courant au voisinage de la structure sont alors définies comme des lignes tangentes aux vecteurs vitesses en chaque noeud du maillage. Ce sont des courbes qui ne se croisent jamais (sinon il y aurait deux directions différentes d'écoulement pour une même particule de fluide à un instant donné).

Elles sont définies par l'équation,

dx

=

Ux

dy
Uy

= Uxdy - Uydx = 0. (3.1)

Au même titre que la fonction potentiel, nous introduisant au voisinage la structure la fonction de courant que nous notons ø à partir des composantes de la vitesse. Pour cela nous posons :

??0

? ?

y x
??
0

Uy = -=

?x ?y

Ux = =

En utilisant la relation (3.1) et les deux équations précédentes on a,

dy + dx = 0 = ø = constante.

?y ?x

ce qui signifie qu'en chacun de ses points, la courbe est orthogonale au vecteur vitesse (voir figure 3-1). Il en résulte par ailleurs que les équipotentielles sont partout orthogonales aux lignes de courant.

FIGURE 3.1 - les équipotentielles sont orthogonales aux lignes de courant.

Ainsi, nous pouvons à partir des lignes de courant construire deux équipotentielles représentant respectivement la frontière latérale gauche et droite du domaine. Ces deux frontières sont construites de façon à éviter les ondes tangentielles, l'expression du gradient de ?0 dans le repère local devient :

?

????

????

V?0 =

??0 =6 0

= 0.

??0
?s

L(ø) = c2 I ( + Vspo
· vs/)1p+ fr ø[c2??- ??0.??- (??0)2??]

rs ?t 1?2f ?í ?í ?t ?í ?í

r2

(+ v (p
· v 11.1 t??0 v?? _L ??0 ?? ??ith

= cf ?t s , 0 n1

s , fr1?2 L ?t ?í .- (ate) ?í `r .

2 is

L'écoulement permanent est caracterisé par le potentiel de vitesse

??0

?0 tel que =6 0 ,

alors

L() = c (( ??0 )?0 2 c2)

??0 f r?? kk ?í f??]

øf ?t + vspo
· vs0p ?í r1?2 L ?t + ?

2 I (

En prenant en compte les expressions des conditions aux limites transparentes sur 1 et 2 décrite dans la section précedent, on a :

??

?t sur

((??0

) - cf)

- 1

- 1

((???í 0) + cf)

??

?t sur 2.

?

????? ?

??????

??

?v

??

=

?v

Ce qui donne, après remplacement et simplication dans L(ø), une expression de la forme :

? ??o f ?t ((?:)-cf) act

9)

L(ø) = c2I ( + vspo
· vs1) 41 ø(

I-s ?t ?í r1 ? ??0 at

??0 f ø( ?? ?í cf) ??)]

2

§ r ?t ??0 ?t

qui s'écrit encore de manière plus simplifiée :

ZL(ø) = c2:t ø+ q. fr Vs?0
· Vsçø + cf fr1 ??? t ø-cf ??q): fr2 ??q;ø.

Finalement la formulation variationnelle du modèle hydroacoustique devient : ?ø ? H1(Ù)

Z Z Z Z

?2?

?t2 ø + ÙG?0
· V(???t )ø - Ù(G?0
· vø)???t - c2 vs?0
· rsçø

f

Ù s

- ca(cr?0
· V?)(V?0
· vø) + q./ 'Cr?
· vrø

2 I c ??0 I ??4'+ c ??0 I ?? = 0

cf rs f rl ?t f r2 ?t ø .

(3.2)

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand