WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le Front Farabundo Marti de Libération Nationale au Salvador: 1980- 2009

( Télécharger le fichier original )
par Kacou Elom Jean-Michel ADOBOE
Université de Lomé Togo - Maà®trise en histoire contemporaine 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2. L'enracinement et la consolidation du FMLN

Comme le prévoyaient les Accords de paix, une fois que la démilitarisation et la démobilisation des ex-guérilleros furent menées à bon terme sous l'égide des Nations Unies ; la guérilla du FMLN, doit se transformer en parti politique légal.

Le FMLN, en tant que parti politique, tient d'ailleurs sa première convention nationale en septembre 1993. La décision d'y participer aux élections y est adoptée (Garibay 2003 : 458). Cela se justifie car pour tout parti politique, l'objectif qui lui est assigné c'est la conquête du pouvoir. Et donc pour parvenir au pouvoir et surtout par des moyens démocratiques tels que le prévoient les Accords de paix de 1992 ; il incombait au FMLN, nouveau parti politique de passer par des voies démocratiques et donc, par des élections pour conquérir le pouvoir. C'est dans ce sillage que le FMLN participera aux différentes élections (législatives, municipales et présidentielles) organisées dans le pays juste après la signature de la paix.

Et comme le processus de paix ne modifie en rien le calendrier électoral, ce n'est que neuf mois plus tard, en mars 1994, que le parti peut se présenter aux élections municipales et législatives. Ces premières expériences de participation électorale du FMLN permettront au nouveau parti politique de s'insérer dans le paysage politique du Salvador, de mesurer ses chances pour une éventuelle conquête du pouvoir. Cela contribuera beaucoup d'une certaine manière à renforcer l'assise électorale du FMLN, à favoriser la consolidation et l'enracinement du parti politique issu de l'ex-guérilla sur l'échiquier politique national.

2.1. La participation du FMLN aux élections de 1994 à 2006

La signature de la paix au Salvador va permettre au FMLN de pouvoir participer à de véritables scrutins électoraux dans un climat apaisé et démocratique. Pour Garibay (2003 : 461) le premier scrutin post-Accords de paix révèle d'une certaine spécificité : « Si des élections de 1994 ne sont pas formellement les premières élections libres de l'histoire du pays, puisqu'elles s'inscrivent dans la suite du calendrier électoral mis en place depuis 1982, elles sont indubitablement les premières élections véritablement pluralistes de la vie politique salvadorienne depuis 1932. ». Ainsi donc pour le FMLN, les élections de 1994 sont une occasion pour lui de mesurer son influence au suffrage universel. Ces élections qualifiées d'« élections du siècle »97(*) vont représenter un défi particulier pour le FMLN. Pour parvenir à cela, il compte sur ses solides bases sociales qu'il pense avoir acquis dans le pays durant la période de la guerre civile. Car selon le parti issu de l'ancienne guérilla, il n'aurait pas pu combattre pendant douze ans s'il n'avait pas de bases sociales solides ou du moins une forte adhésion populaire. Dans cette préparation pour ces élections, de nouvelles sources de frictions émergent autour du candidat à présenter aux élections présidentielles. Finalement ce fut la formule Rubén Zamora - Francisco Lima98(*) qui fut trouvé à l'issue d'un accord tardif entre la CD et le FMLN.

Mais la campagne va être minée par les tensions existantes entre les différentes formations politiques de la gauche salvadorienne. Elle se présenta donc divisée aux élections municipales et législatives de 1994. Si le processus électoral semble se dérouler dans de conditions correctes, il faut noter qu'il y a eu quelques irrégularités et des problèmes sérieux qui ont entaché le scrutin. Ce furent surtout des problèmes liés à la campagne électorale, à l'inscription des électeurs, à la constitution de la liste électorale provoquant de nombreuses irrégularités le jour du vote.

Par ailleurs la vague d'assassinats de dirigeants de l'ancienne guérilla laissa présager une dégradation de la situation et amena l'Onusal à intervenir99(*).

Pendant la campagne, ARENA n'a pas hésité à employer un discours très agressif contre le FMLN avec un recours massif aux moyens de communication et un financement très supérieur à celui des autres partis (Garibay 2003 : 464). Cela se justifie d'une certaine manière car, étant parti au pouvoir l'ARENA cherche les voies et moyens pour se maintenir autant que faire se peut aussi longtemps au pouvoir tout en discréditant ses principaux adversaires en l'occurrence le FMLN. Sa position de parti au pouvoir lui offre les moyens (financiers et médiatiques) pour y parvenir. Mais est-ce que cela va toutefois anéantir et affaiblir complètement le parti issu de l'ex -guérilla ?

Nous pouvons dire non car pour le FMLN, nouveau parti, la lutte politique dans la voie démocratique venait d'être enclenchée, pas question de reculer devant les difficultés et surtout si les objectifs assignés ne sont pas encore atteints. Ainsi malgré cette première expérience électorale de 1994 qui se révélera décevante, les dirigeants du FMLN ne vont pas se décourager mais vont toujours continuer la lutte.

En effet, les élections sont décevantes pour le FMLN car il va enregistrer un faible score surtout dans les zones où il semblait avoir une certaine assise100(*). Cela s'explique surtout par la faiblesse dans l'organisation de l'ancienne guérilla, surtout par les tensions difficiles qui minent le nouveau parti et par l'absence d'expérience de l'ex-guérilla en matière électorale.

Toutefois aux législatives, le FMLN ne rassemble que 21 % des voix, et obtient que 21 députés. Aux municipales, le FMLN ne l'emporte que dans 16 villes. Le candidat d'ARENA, Armando Calderón Sol, ancien ministre du président Cristiani et représentant des secteurs les plus conservateurs du parti, manque de peu l'élection au premier tour du scrutin présidentiel avec 49 % des voix. Aux législatives, son parti demeure de loin le premier du pays et maintient, avec 44,8 %, le même résultat qu'en 1991 et exactement le même nombre de sièges (39). Le mode de scrutin aux municipales permet d'ailleurs à ARENA de contrôler 206 municipalités sur les 262 du pays. La campagne, dans laquelle Alfredo Cristiani s'est engagée personnellement, axée sur le rôle d'ARENA dans l'obtention de la paix, a produit les résultats escomptés (Garibay 2003 : 465). Cela a permis d'ailleurs à l'ARENA de conserver la majorité absolue au parlement (cf. annexe n°2). Le second tour confirme la polarisation de l'électorat salvadorien, puisque Armando Calderón est élu avec 68,2 % des voix, montrant ainsi les limites de la gauche à mobiliser au-delà de l'électorat qui s'est porté sur son candidat au premier tour (Garibay 2003 : 466).

Cependant les élections suivantes furent une occasion pour le FMLN d'évoluer du statut de deuxième force politique du pays largement distancée par ARENA en 1994 à une situation où il peut faire jeu égal avec le principal parti de droite. La perte de popularité du gouvernement d'Armando Calderón y contribua surtout.

En effet cette perte de popularité était liée sans doute au cas de corruptions et de mauvaise gouvernance dans lesquels le gouvernement était impliqué. C'est ainsi qu'aux élections législatives et municipales de mars 1997, à la surprise d'un grand nombre d'observateurs électoraux, le FMLN connaît une très forte progression et parvient à talonner le parti au pouvoir. Ainsi l'ARENA recule au profit du FMLN et ne garde qu'une étroite majorité relative aux législatives de 1997. Alors qu'en 1994, ARENA a obtenu plus du double des voix que le FMLN, les deux partis ne sont désormais séparés que par 40 000 voix, ARENA obtenant 35,4 % et 28 députés contre 33,0 % et 27 députés pour le FMLN (Garibay 2003 : 526).

Par ailleurs, les élections municipales confirment cette progression. Le FMLN remporte plusieurs dizaines de municipalités dont la capitale San Salvador. Si ARENA conserve 162 municipalités, le FMLN l'emporte dans 54 d'entre-elles et surtout s'impose dans 9 des 10 villes les plus peuplées, dont la capitale, et dans 6 capitales départementales, administrant de ce fait au niveau municipal plus de la moitié de la population du pays (Garibay 2003 : 527). Par rapport à cette progression électorale, le FMLN nourrissait l'espoir de remporter les présidentielles de 1999. Mais les différentes tendances et fractions en son sein rendirent la réalisation de cet objectif presque difficile.

En effet, après la scission intervenue après les élections de 1994, des rivalités politiques resurgissent et conduiront à des affrontements d'idées entre les secteurs « orthodoxes » désireux que le parti suive une ligne socialiste voire révolutionnaire et les secteurs « rénovateurs » désireux que le parti évolue vers la social-démocratie. Ces affrontements se transforment en conflits d'intérêts personnels entre dirigeants du FMLN : les « orthodoxes » qui soutiennent Salvador Sánchez Cerén et les « rénovateurs », Facundo Guardado101(*). Au terme de discussions très vives et d'un scrutin très serré lors de la 5è convention nationale du parti en décembre 1997, deux des figures du camp « orthodoxe », Salvador Sánchez Cerén et Schafik Handal sont écartées des postes de direction au profit de Facundo Guardado du camp des « rénovateurs », qui s'impose comme coordonnateur du FMLN. Finalement pour les élections présidentielles de 1999, le choix fut porté sur la formule Facundo Guardado - Nidia Díaz, après de longues et vives discussions, pour affronter le candidat de l'ARENA, Francisco Flores. Ce dernier s'impose dès le premier tour avec 52,0 % des voix, Facundo Guardado en obtient 29 % (cf. annexe n°3). Les tensions et les rivalités au sein du FMLN ne lui permettent pas d'accéder à la magistrature suprême. De plus cette défaite de Facundo Guardado à la présidentielle de 1999, scelle l'incapacité du courant « réformateur » ou « rénovateur » qu'il incarne, à asseoir son influence au sein du parti. Il y a encore du chemin à parcourir pour le FMLN et surtout s'il veut accéder au pouvoir, il va falloir qu'il essaie de trouver des solutions idoines aux différentes difficultés qui surgissent dans le parti.

Le FMLN à travers les scrutins électoraux, va continuer sa progression en essayant d'accroître son électorat. Les législatives et les municipales de 2000 sont une occasion au parti de refaire partiellement son unité. Dans un contexte de forte abstention, le FMLN fait jeu égal avec ARENA. C'est ainsi qu'aux élections législatives et municipales de 2000, le FMLN arracha autant de sièges au parlement (31 contre 29 pour l'ARENA) puis autant de municipalités dont de nombreuses villes autour de la capitale, et de nombreuses capitales départementales102(*).

Huit ans après la fin de la guerre civile, et six ans après sa première participation aux élections, on pourrait affirmer que le FMLN est en train de bien réussir sa conversion en parti politique, dont l'objectif principal est la conquête du pouvoir. Mais c'est encore loin de s'en réjouir car un événement qu'on redoutait fort, surtout après le départ des dissidents en 1994, réapparut.

En effet le FMLN va encore faire face à une nouvelle scission qui va affecter son organisation. Nous avons plus loin évoqué la question des différents courants et tendances qui s'expriment dans le FMLN et qui porte tout à croire que l'organisation politique est loin d'être homogène. En ce sens comme l'indique Garibay (2003 : 533): « Malgré la consolidation à l'occasion des scrutins de 2000 et de ses résultats électoraux, la fracture interne entre « orthodoxes » et « rénovateurs » est si forte que le parti est au bord d'une nouvelle scission majeure, qui se révèlerait beaucoup plus autodestructrice qu'en 1994. ».

Cependant cette fracture interne ne fut pas de nature à affaiblir complètement le FMLN. Et tout comme nous l'avons souligné, la pérennité et la conquête du pouvoir par le FMLN dépendra surtout de sa capacité à gérer ses conflits internes et sa manière de trouver des solutions idoines. En cela nous pouvions affirmer que l'une des forces du FMLN, c'est aussi sa capacité à s'adapter aux réalités du moment, aux situations de l'heure, de faire face aux difficultés et d'arriver à trouver des solutions. C'est dans ce sens que face à cette éventuelle crise, le processus de consolidation était visé à être conservé. Le contrôle exercé par les « orthodoxes » sur l'appareil du parti, leur plus grande influence sur les structures militantes du parti surtout hors de la capitale, va permettre au FMLN de conserver son unité au prix des départs, ponctuels et sur des bases individuelles de grandes figures du camp « rénovateur ».

C'est ainsi que la Convention nationale de novembre 2001 voit la majorité « orthodoxe » consolider sa majorité interne, et porte à nouveau Salvador Sánchez Cerén à la tête du parti. A cette occasion, les tensions sont telles entre les deux groupes que Facundo Guardado finit par être exclu en octobre 2001, et que plusieurs figures du camp « rénovateur »103(*) font le choix quelques semaines plus tard de partir du FMLN, à l'image de Francisco Jovel, l'ancien commandant en chef du PRTC, ou de Raúl Mijango, l'un des dirigeants de l'ERP à être restés après la scission de 1994 (Garibay 2003 : 533). Un an plus tard, fin 2002, le maire de San Salvador, Héctor Silva et certains de ses proches, comme Héctor Dada, quittent le parti à la suite de rivalités internes dans la préparation de la campagne pour les élections législatives et municipales de mars 2003104(*) (Garibay 2003 : 533).

Par ailleurs, entre janvier et février 2001, le Salvador est frappé par deux tremblements de terre. Le premier séisme, d'une magnitude de 7,6 sur l'échelle de Richter, est le plus violent séisme survenu en Amérique centrale depuis vingt ans. La plupart des victimes sont ensevelies par des glissements de terrain, notamment à 12 km de la capitale, qui est pour sa part épargnée.

Près d'un cinquième de la population est touchée et le bilan humain s'élève 1 200 morts105(*). Le coût de la reconstruction du pays est élevé, malgré l'aide internationale. Des mesures telles que la réforme des retraites et à la chute du cours du café, influencent fortement l'économie du pays. En outre, l'augmentation des dépenses publiques et l'accroissement de la dette affaiblissent la politique du gouvernement. Le FMLN profite de cette situation pour encore progresser dans sa marche vers la conquête du pouvoir au point de devenir l'un des plus importants partis du Salvador.

En effet en 2003, les élections législatives confirment le mécontentement populaire, avec 58,45 % d'abstention, et la montée du Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN), qui obtient 31 des 84 sièges de l'Assemblée, devançant ainsi l'ARENA du président Francisco Flores, qui n'obtient que 27 sièges106(*). De même les municipales s'inscrivent dans la même dynamique. Le FMLN fera un bon score en arrachant environ 74 municipalités107(*). Ces résultats enregistrés permettront d'une certaine manière au FMLN d'avoir une véritable assise électorale, de consolider et d'enraciner le parti en vue d'une possibilité pour conquérir le pouvoir.

Les scores enregistrés par le FMLN en matière électorale, lui permettent de diriger et administrer de nombreuses villes et d'avoir une représentation parlementaire relativement forte pour avoir un oeil sur l'activité gouvernementale. C'est donc un contexte plutôt favorable au parti issu de l'ex-guérilla, une atmosphère qui pourrait permettre au FMLN de mieux préparer les présidentielles de 2004 et espérer cette fois-ci accéder à la magistrature suprême du pays. Mais ce n'est pas chose aisée car le parti se trouve en difficulté pour choisir son candidat à la présidentiel. On veut par tous les moyens éviter les erreurs du passé en l'occurrence celles des présidentielles de 1999 et on veut porter le choix sur un homme à poigne, un homme qui puisse rallier un électorat plus large. Après des élections et de sérieuses discussions au sein du parti, ce fut celui qui fut pendant une trentaine d'années secrétaire général du Parti communiste salvadorien, Shafick Hándal108(*), qui fut choisi. Celui-ci devait affronter le candidat de l'ARENA Elías Antonio Saca. Mais malheureusement pour le FMLN, cette élection ne fut pas l'occasion pour lui de conquérir le pouvoir.

L'élection présidentielle de 2004 est donc remportée par le candidat de l'ARENA, Elías Antonio Saca (dit Tony Saca), un ancien commentateur sportif, face à Schafik Handal, ex-commandant de la guérilla du FMLN (35,63 p. 100 des voix), à l'issue d'une campagne marquée par la peur de voir le pays dirigé par un ex-guérillero109(*).

En outre, lors du scrutin législatif de mars 2006, l'ARENA obtient 34 députés devant le FMLN qui en a désormais 32, ce qui oblige le président à s'allier avec le Parti de conciliation nationale (PCN) qui dispose de 10 élus110(*).

Les résultats obtenus au cours de ces scrutins ont participé à la consolidation du parti politique issu de l'ex-guérilla et de faire de lui l'une des principales formations politiques du pays. Ainsi, face à la montée de sa côte de popularité beaucoup de spécialistes et d'observateurs de la vie politique salvadorienne prévoyaient un ultime basculement dans la vie politique. C'est-à-dire la fin d'un long règne sans partage de la droite conservatrice incarnée par l'Alliance république nationaliste (ARENA) et la montée au pouvoir d'un mouvement de gauche notamment le FMLN.

* 97 Manuel Alcántara Sáez, « El Salvador : les "élections du siècle" », Problèmes de l'Amérique latine, 15, octobre 1994, pp. 73-85 cité par Garibay D., « Salvador, les défis du renouvellement. Le FMLN et les élections de 2003 et 2004 », Problèmes d'Amérique latine, 54, automne 2004, pp. 33-52.

* 98 Rubén Zamora est un dirigeant de la Concertación Democrática (CD) un parti politique issu de l'ex-FDR allié au FMLN pendant la guerre civile, qui depuis la disparition de Guillermo Ungo en février 1991, apparaît comme le seul dirigeant d'envergure nationale ayant une expérience politique nationale et internationale mais ne dispose pas d'un véritable appareil militant. Francisco Lima quant à lui est un avocat et avait été vice-président du colonel Rivera entre 1961 et 1966 (Garibay 2003 : 463).

* 99 Les assassinats de trois dirigeants du FMLN (le 25 octobre, Francisco Velis, membre du Conseil National, le 30 octobre, Eleno Hernán Castro, membre de la commission agraire, et le 9 décembre Mario López, membre de l'équipe de négociation du FMLN), abattus selon les méthode propres aux escadrons de la mort, va conduire l'Onusal et les parties signataires à constituer une commission d'étude et à renforcer les mesures de protection (Garibay 2003 : 464).

* 100 Dans les anciennes zones de présence permanente, les résultats sont faibles pour l'ancienne guérilla, le FMLN n'obtenant aux législatives que 15,8% dans le Morazán, 15,9% dans l'Usulután ou 18,9% dans le Chalatenango. Dans les départements où le FMLN avait maintenu pendant la guerre une activité importante, les résultats sont également décevants : 12,1% dans le département de Cabañas, 15,0% dans le San Miguel, 18,3% dans le Cuscatlán (Garibay 2003 : 468).

* 101Tous deux s'étaient disputés le commandement militaire des FPL assumé par Salvador Sánchez Cerén depuis le suicide de Salvador Cayetano Carpio (Garibay 2003 : 525).

* 102 Héctor Silva est réélu à San Salvador avec plus de 56 % des voix, et le FMLN s'impose dans 12 des 19 villes autour de la capitale et dans la moitié des capitales départementales, gouvernant au niveau local désormais près 70 % de la population (Garibay 2003 : 532).

* 103 Ce courant crée un nouveau parti politique, le Partido del Movimiento Renovador, qui, avec 1,9 % des voix aux élections législatives de 2003, échoue une nouvelle fois à concurrencer le FMLN. (Garibay 2003 : 593).

* 104 Pendant ses mandats de maire de la capitale, il acquit une popularité qui sans doute lui a influencé. Car ce dirigeant du courant des « rénovateurs » nourrissait des ambitions personnelles pour se présenter aux présidentielles de 2004 dans le compte du FMLN. Cela a attisé de sérieuses tensions avec les dirigeants historiques du FMLN et donc du courant « orthodoxe ». Cela a entraîné son départ du FMLN et il va rallier la CDU. Notre opinion à partir de Garibay (2003 : 534).

* 105 Information tirée de « Salvador » in Microsoft Encarta 2009, Microsoft Corporation, 2008.

* 106 Information tirée de « Salvador » in Microsoft Encarta 2009, Microsoft Corporation, 2008.

* 107 Dont 62 en son propre nom et 12 en coalition, avec le CDU ou le PDC (Garibay 2003 : 534).

* 108 Figure emblématique du FMLN, décédé en 2006, fut l'un des membres du commandement général du FMLN durant la guerre civile. Il occupa durant les dix dernières années de sa vie et avant Sanchez Cerén, la place de chef de file des députés du Front à l'Assemblée législative (Huste 2008 : 4).

* 109 Information tirée de « Salvador » in Microsoft Encarta 2009, Microsoft Corporation, 2008.

* 110 Information tirée de « Salvador » in Microsoft Encarta 2009, Microsoft Corporation, 2008.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King