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Identification des fonctions de réaction des Banques Centrales

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par Roi Carlos ETINZOH EKAMBA
Université de Douala Cameroun - Diplôme d'étude approfondie 2011
  

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CHAPITRE I : NECESSITE DE LA REGLE DANS LA CONDUITE DE LA POLITIQUE MONETAIRE PAR LES BANQUES CENTRALES

Ce chapitre a pour objectif de présenter à travers une revue de la littérature le débat règle contre discrétion monétaire. Il est donc question ici de monter comment les économistes ont pu s'accorder sur l'utilisation de la règle monétaire par les banques centrales. Ainsi, dans une première section nous présentons les facteurs qui ont permis aux différents économistes de politiques monétaires de conclure sur la supériorité des règles sur les politiques discrétionnaires. La deuxième section quant à elle, nous permet de conclure sur les conditions que doit respecter une règle monétaire afin d'être acceptée comme étant capable de représenter la politique monétaire d'une banque centrale. Ceci d'autant plus que le débat sur le type de règle monétaire que doit suivre une banque centrale reste d'actualité.

Section 1 : TRANSPARENCE ET CREDIBILITE COMME FACTEURS DE DECISION

ENTRE DISCRETION ET REGLE MONETAIRE

L'objectif de cette section est de présenter les différentes motivations qui ont poussées les économistes à conclure sur la supériorité de la règle par rapport à la discrétion. Pour donc mener à bien ce travail, nous présenterons dans un premier temps le mode de fonctionnement discrétionnaire ainsi que les résultats liés à une telle démarche. Et dans un second temps, nous présenterons la politique de règle monétaire et son caractère préférentiel face à la discrétion.

A. La discrétion conduit à un coût positif

La discrétion monétaire est le fait pour une banque centrale d'agir au cas par cas Kamgna et al (2009). Ainsi, les autorités monétaires procèderont à un calcul d'optimisation à chaque période. La question ici est de savoir ce qui motive une banque centrale à agir ainsi ? En d'autres termes, comment fonctionne la discrétion monétaire ?(1) et surtout quels sont les coûts d'un tel comportement ? Ou tout simplement les effets de ce comportement sur l'efficacité de la politique monétaire ?(2)

1. Fonctionnement de la discrétion monétaire

Il est parfaitement établi qu'une banque centrale indépendante est libre de choisir son instrument. Beaucoup d'auteurs ont suggéré que, comme il n'y pas de technologie d'accord tangible pour garantir que les choix seront faits de manière similaire, les banques centrales indépendantes sont inévitablement destinées à se comporter de façon discrétionnaire, faisant un calcul d'optimisation à chaque période. Pour Barro et Gordon (1983), les surprises d'inflation générées par des politiques discrétionnaires peuvent avoir quelques effets bénéfiques tels l'expansion de l'activité économique et la réduction de la valeur réelle de l'ensemble des dettes, obligations et engagements financiers nominaux du gouvernement. Ils complètent en disant que ces effets bénéfiques se produisent lorsque le taux d'inflation

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observé à la période t (ire) est supérieur au taux d'inflation anticipé (ir~~) Barro et Gordon (1983). Ceci notamment pour la croissance réelle de l'activité économique.

L'absence d'une technologie permettant des choix similaires d'instruments par les banques centrales, la réduction du montant réel de la dette d'un gouvernement ainsi que l'expansion de l'activité économique réelle via les surprises d'inflation sont autant de raisons qui justifient l'utilisation d'une politique discrétionnaire par une banque centrale. Cependant, Barro et Gordon montrent dans leur étude de 1983 que ces bénéfices de surprises d'inflation ne sont pas automatiquement réalisables d'où la notion du coût de la discrétion monétaire.

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