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Identification des espèces fourragères pouvant être utilisées dans l'aménagement de pàąturages à  la ferme ESSEL à  Mont Ngafula (Kinshasa )en RDC

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par Yannick LUYA WANTUADI
Université de Kinshasa faculté des sciences agronomiques - Graduat 2008
  

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IERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE

I.1PARCOURS NATURELS

Les ressources en pâturages de la RDC sont essentiellement constituées de parcours naturels, qui représentent un élément essentiel de l'élevage, principalement l'élevage des ruminants, appuyant ainsi l'agriculture. Les parcours naturels se distinguent par une végétation dominée d'herbes et d'arbustes constituant l'écosystème naturel (WWW4.AGR.GC.CA.).

Ils apportent un vaste éventail d'avantages écologiques et économiques, dont des activités liées à la chasse et à l'écotourisme, la fourniture de matériel génétique pour la recherche biologique, un bassin important de génomes naturels, un habitat pour la faune, surtout les espèces en péril. Ils servent aussi à réguler l'écoulement et la qualité des eaux, à séquestrer le carbone et à protéger les sols fragiles contre l'érosion (WWW4.AGR.GC.CA).

Ainsi du point de vue écologique, il est important de préserver les parcours naturels. Pour documenter et surveiller l'utilisation des ressources dans les pâturages, on recueille des données sur l'état et l'évolution des parcours, leur composition taxinomique et l'éventail de leurs ressources, notamment des plantes pouvant permettre le développement des nutraceutiques.

Cependant de nombreuses espèces herbagères ont une période végétative courte ; cela traduit une adaptation aux incertitudes des précipitations. Pendant la saison sèche par exemple le lourd piétinement de la végétation par le bétail, particulièrement sur les sols sablonneux, tend à éliminer les plantes qui ont un système radiculaire peu profond. Cela crée de larges plages de sols dénudés jusqu'aux pluies suivantes.

En effet, les pâturages naturels sont souvent composés d'une flore trop dégradée, d'un sol trop cassé et d'une surface mal couverte. L'analyse de cette flore permet souvent de situer cette limite aux environs de 30 % d'espèces productives. En dessous de cette proportion, la flore est trop dégradée et nécessite beaucoup de moyens pour son amélioration (OKITAYELA, 2009). Il est donc souvent avantageux d'améliorer certains pâturages par une intervention humaine.

Les données qu'on recueille sur les parcours naturels peuvent être utilisées en association avec des données telles que l'utilisation historique des pâturages par le bétail, les différents types de sol et les conditions d'humidité qui y sont associées, en vue de calculer et d'améliorer la capacité de charge d'un pâturage, notamment par l'enrichissement au moyen de l'introduction d'autres espèces.

I.1.1 Ensemencement des parcours naturels

Des recherches sur l'amélioration de parcours naturels ont été conduites, de 1970 à 1990, (APRU, 1970) en particulier sur l'amélioration par introduction de graminées et de légumineuses à haut potentiel végétatif, notamment les plantes fourragères communément cultivées, pour en augmenter la productivité. D'autres recherches ont été conduites sur les effets des applications d'engrais (FAO, 1990).

Qu'ils soient gérés en vue d'un pâturage à long terme ou en rotation avec des cultures annuelles, les parcours ensemencés forment un élément important du secteur du pâturage. Leur capacité de charge est définie comme étant la quantité de bétail qu'ils peuvent supporter sans se détériorer, le bétail devant rester en bon état d'entretien, voire prendre du poids ou produire du lait pendant son séjour sur le pâturage.

Cette capacité de charge est non seulement fonction de la quantité de fourrage produit, mais aussi de sa valeur. En effet un bon pâturage doit permettre aux animaux d'extérioriser des performances économiquement satisfaisantes.

Pour estimer la capacité de charge en période de croissance végétative active et respecter les durées adéquates de rotation de troupeau, on utilise comme critère la production de matières sèches favorables à l'obtention d'un fourrage de bonne qualité. Parfois on prend en considération exclusivement la valeur énergétique des matières sèches produites. Pendant les périodes de sécheresse, on peut réduire les taux de chargement de façon que les peuplements d'herbes indigènes ne souffrent pas de surpâturage.

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