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Relations de crédit et coà»t de l'endettement: le cas des PME camerounaises

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par Jules TCHAMABE
Université de Yaoundé II - Diplôme d'études approfondies en sciences de gestion 2012
  

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CONCLUSION GÉNÉRALE

Mémoire DEA Sciences de Gestion Relations de crédit et coût de l'endettement : le cas des PME camerounaises

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Rendu à ce stade de la réflexion au regard des développements et analyses établis, cette conclusion étayera davantage les points principaux de cette recherche ainsi que les apports de connaissances. Par ailleurs, il s'agira aussi d'élargir le champ de l'étude vers de nouvelles perspectives.

S'intéressant aux problèmes qui entravent le développement des entreprises, cette recherche porte un intérêt particulier aux problèmes de financement des petites et moyennes entreprises camerounaises. Elle s'est articulée autour de la problématique quelle est l'influence des régimes de financement sur les conditions de crédit des entreprises ? Autrement dit, quelle est l'incidence des régimes monobancaire et multibancaire de financement sur le coût de l'endettement ? Il s'agissait spécifiquement de montrer, sur la base de la relation qui existe entre l'entreprise et sa banque principale, l'incidence de la stratégie monobancaire et de la stratégie de multibancaire sur le coût du crédit supporté par les PME. Deux hypothèses, inspirées de la littérature théorique et empirique ont été formulées :

- suivant la première hypothèse, le régime monobancaire de financement est lié négativement au coût de l'endettement des entreprises camerounaises ;

- suivant la seconde hypothèse, le régime multibancaire de financement est lié positivement au coût de l'endettement des entreprises camerounaises.

Ces deux présupposés théoriques constituent des réponses provisoires à notre question de recherche et mettent en évidence, sur la base de leurs formulations, le fait que cette recherche a adopté une approche hypothético-déductive. Ainsi, notre première hypothèse est fondée sur les postulats de la théorie du contrat social. L'idée de fond de cette théorie est que la réputation, la confiance et le capital social qui émergent de multiples échanges et interactions sociales entre agents économiques atténuent considérablement les asymétries d'information et sont favorables à la réduction des coûts de transaction et/ou d'agence. L'économie de coût ainsi généré serait bénéfique aux deux parties au contrat étant donné que les échanges répétées inhibent les comportements opportunistes (Macneil, 2000 ; Ring et Van De Ven, 1992 ; Ambroise et al., 2009).

La seconde hypothèse quant à elle tire sa source principalement des théories l'intermédiation financière. Selon ces dernières théories, il est sous optimale pour une entreprise de multiplier ses interlocuteurs financiers, car il s'en suit une duplication des coûts de transaction et/ou d'agence dont les répercutions se feront ressentir sur les conditions de financement (Diamond, 1984). De plus, l'instauration de la concurrence entre les créanciers serait préjudiciable pour l'entreprise étant donné qu'elle pourrait contribuer d'une part à

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réduire l'incitation de la banque principale à collecter et à traiter les informations soft. D'autre part, elle pourrait générer des comportements de « passager clandestin » et conduire les créanciers à adopter un comportement plus transactionnel les rendant plus réticents à octroyer du crédit aux conditions voulues par l'entreprise (« winner's curses », Rajan, 1992).

Pour vérifier empiriquement les hypothèses formulées, nous avons eus recours aux Déclarations Statistiques et Fiscales déposées auprès de l'Institut National de la Statistique. Les informations issues de ces Déclarations ont été complétées par une enquête de terrain réalisée auprès des PME de la ville camerounaise de Douala. Les informations obtenues et utilisables ont porté sur 189 PME (dont 91 monobanques et 98 multibanques) et concernent les années 2008 et 2009.

Sur un plan statistique, le traitement des données s'est fait à l'aide du logiciel SPSS 17.0. Le modèle linéaire général a été employé pour la régression du coût de l'endettement de l'année 2009 sur l'ensemble des exogènes portants sur l'année 2008. Après application des principaux tests d'hypothèses (corrélation de Pearson, test de Klein, test du Facteur d'inflation de la variance, Student, Fisher, Shapiro-Wilk), les principaux résultats obtenus révèlent que :

- La durée et l'étendue de la relation monobancaire ainsi que l'existence de liens sociaux entre les banques et les PME camerounaises ont une influence négative et significative sur le coût de l'endettement de ces dernières. Ces résultats obtenus à l'issue de la première estimation vérifient notre première hypothèse et par là les postulats de la théorie du contrat social. La confiance se révèle être un facteur déterminant dans les relations banque-PME dans le contexte camerounais ou est fortement décrié un comportement transactionnel des créanciers (Ndjanyou, 2001 ; Wanda, 2007). Le financement exclusif influencerait ainsi le comportement des banques en leur faisant intégrer des variables de l'approche relationnel de l'échange.

- Concernant la seconde hypothèse, le nombre de créanciers financiers formels est lié positivement et significativement avec le coût de la dette des PME multibanques. Ce résultat est cependant associé à un lien positif mais non significatif de la dualité banque-Établissement de microfinance avec le coût. Par ailleurs, la banque principale, dans le cas d'un financement multilatéral, aurait tendance à extraire une rente informationnelle en surtaxant les PME comme l'indique le lien positif et significatif constaté entre l'étendue des services offerts par la banque principale et le coût de l'endettement. La multibancarisation constituerait ainsi une entrave à la production d'informations sur l'entreprise par la banque principale. En outre, elle inciterait cette dernière à utiliser de

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manière opportuniste le supplément d'information qu'elle est supposée disposée sur la PME par rapport aux autres créanciers pour la surtaxer. La seconde hypothèse n'est donc que partiellement validée.

A la suite de ces résultats, nous pouvons dégager deux enseignements managériaux. Premièrement, les banques camerounaises ne font relativement pas un usage opportuniste de la situation de dépendance asymétrique dans une relation monobancaire et privilégient plutôt l'effet réputation et satisfaction par rapport aux résultats passés pour tarifier les services financiers offerts aux PME. Deuxièmement, en se référent aux facteurs déterminants le pouvoir de négociation des fournisseurs et des clients sur le marché du crédit, nous constatons que les effets induits par les coûts de transferts ainsi que la dépendance des PME multibanques à l'égard des crédits bancaires dominent ceux induits par la concurrence entre les différents créanciers financiers de l'entreprise.

Somme toute, le comportement des banques principales dans le contexte camerounais est divergent selon que la PME est monobanque ou multibanque. Le premier cas laissant présager un climat de confiance dans la relation tandis que le second se traduisant par des comportements opportunistes. Ces résultats interpellent en conséquence les PME soucieuses d'améliorer leurs conditions de financement à prendre en compte, l'importance des variables relationnelles comme confiance, le capital social et le lien étroit dans leurs relations avec les interlocuteurs financiers en général et la banque principale en particulier.

Au delà des contributions de cette étude, il est évident qu'elle présente certaines faiblesses. Un travail de recherche ne saurait être complètement parfait. Malgré tous les efforts consentis pour la valoriser, les problèmes rencontrés lors de la collecte des données confèrent probablement à cette étude quelques imperfections liées notamment à la constitution des échantillons, à leurs tailles relativement faibles, ainsi qu'à la prise en compte de toutes les variables pertinentes inhérentes à une relation de crédit (distance géographique entre la banque et la PME, indice de concentration de la dette) ; imperfections qui ne vont pas sans soulever une validité des résultats qui laisse place à des améliorations potentielles.

Néanmoins, les résultats ainsi obtenus ouvrent la voie à une possibilité d'étendre la recherche. En se basant sur la confirmation de l'hypothèse première validant l'utilité du transfert des informations « soft » de l'entreprise vers la banque, on pourrait analyser l'influence du financement relationnel sur le système d`information financier des PME en terme non seulement de sa formalisation, mais aussi de la qualité des informations transmises, non plus à la banque principale uniquement, mais à l'ensemble des partenaires de l'entreprise.

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