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Analyse de cycle de vie appliquée à  un système de production d'eau potable : cas de l'unité industrielle SODECI nord-riviera

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par Yannick Diby Armel BAIDAI
Institut de Formation à la Haute Expertise et de Recherche - Master II Genie de l'Environnement 2011
  

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II. CADRE JURIDIQUE ET REGLEMENTAIRE DU SECTEUR DE L'EAU ET DE L'ENVIRONNEMENT EN COTE D'IVOIRE

Le Droit de l'Homme à un environnement sain, tel que stipulé dans le principe I de la Déclaration de Rio (1992) : « les êtres humains ont droit à une vie saine et productive, en harmonie avec la nature », constitue un droit fondamental, actuellement objet et expression de l'émergence d'une vision politique globale briguant la réalisation de cet objectif tant à l'intérieur des états qu'à l'échelle internationale. Cristallisées au travers de divers sommets, conventions et traités, les préoccupations environnementales contemporaines ont abouti à la mise en oeuvre de dispositions réglementaires nationales et internationales pour la protection de l'environnement et des ressources naturelles. Au niveau africain, il apparait utile de relever la mise en oeuvre de deux traités relatifs au droit de l'environnement : la nouvelle convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles (1968) ; et la charte africaine des Droits de l'Homme et des peuples (1981), premier traité reconnaissant en son article 24 le droit de l'Homme à un environnement sain. Tandis qu'au plan interne, la plupart des constitutions africaines notamment les plus récentes, se caractérisent par l'intégration des questions environnementales dans leur préambule ou leur corps.

Ainsi, la loi n°2000-513 du 1er août 2000, portant Constitution ivoirienne affirme en ses articles 19 et 28, le droit pour tous les individus à un environnement sain. Cette disposition fait suite à l'adoption d'une codification environnementale élaborée plus tôt, à partir de 1996 (n° 96-766 du 3 octobre 1996, portant code de l'environnement), conformément aux exigences de l'agenda 21 mis en oeuvre en Côte d'Ivoire, au travers du Plan National d'Action pour l'Environnement (PNAE-CI).

1. Code de l'environnement

Le code de l'environnement ivoirien est un texte de loi composé de l'ensemble des définitions et des principes généraux applicables à la préservation de l'environnement en République de Côte d'Ivoire. Il fixe le cadre général des champs du renforcement des textes juridiques et institutionnels relatifs à l'environnement. Il s'inspire largement des principes fondateurs du droit positif international tout en y intégrant des notions et concepts pertinents tels que « le pollueur-payeur », « le développement durable », « la participation de la société civile », « la responsabilité commune mais différenciée », « le référé écologique », « les aires protégées », etc... Il est renforcé par plus de 623 textes juridiques y compris circulaires, délibérations et décisions, réglementant l'exploitation de l'environnement et des ressources naturelles en Côte d'Ivoire (MEDD, 2011), dont une liste non exhaustive figure en annexe de ce document. Le droit ivoirien participe à l'intégration de l'environnement dans le développement socio-économique du pays, en l'occurrence à travers les décrets n°96 - 894 de novembre 1996 déterminant les règles et les procédures applicables aux audits environnementaux et aux études d'impact environnemental et social (EIES) des projets de développement.

Le code de l'environnement ivoirien définit également certaines dispositions relatives à l'exploitation (articles 13, 51 et 57), à la gestion (articles 14, 37, 56 et 59), et à la protection des ressources en eau (articles 75, 76 et 77). Toutefois, comparativement à l'importance de cette ressource dans le tissu social et économique des collectivités, il est aisé d'affirmer que le code de l'environnement n'offre qu'une part réduite et relativement peu explicite aux questions liées à l'eau. La promulgation d'un droit élémentaire de l'eau par la loi n° 98 - 755 du 23 décembre 1998 portant code de l'eau, viendra combler ce « vide juridique », et constitue actuellement la base légale de la politique de l'eau de la Côte d'Ivoire.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote