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Analyse du plan communal de developpement et ses impacts sur la riziculture

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par Aulu Jean Hilaire MANJAKA
Université de TOAMASINA - Maitrise 2012
  

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§.1-Développement durable1(*)

A-Présentation

Le développement durable, c'est un modèle de développement économique et social visant à assurer la pérennité du patrimoine naturel de la Commune.

B-Principe de base du développement durable

Le concept de développement durable se fonde sur la mise en oeuvre d'une utilisation et d'une gestion rationnelle des ressources (naturelles, humaines et économiques), visant à satisfaire de manière appropriée les besoins fondamentaux de l'humanité. Les conditions nécessaires au développement durable sont les suivantes :

la conservation de l'équilibre général et de la valeur du patrimoine naturel ;

une distribution et une utilisation des ressources équitables entre tous les FKT ;

la prévention de l'épuisement des ressources naturelles ;

la diminution de la production de déchets qui inclut la réutilisation et le recyclage des matériaux ;

la rationalisation de la production et de la consommation d'énergie2(*).

Le développement durable peut également se définir comme une série de grands principes qui constituent sa charte :

la gestion intégrée : gestion globale qui tient compte de toutes les relations et interactions existant entre les systèmes. Elle se traduit par l'adoption d'une démarche transversale (plutôt que sectorielle), multipartenariale et interdisciplinaire ;

la gouvernance : elle implique des approches rationnelles de la décision, basées sur des indicateurs et des évaluations ;

le long terme : réflexion des actions et projets sur une échéance supérieure à 4 ou 5 ans ;

la précaution : maintien d'un certain nombre d'options possibles ouvertes lorsque subsiste un doute ou une incertitude ;

la prévention : choix des solutions limitant au minimum les impacts, afin de réduire les actions correctives après la mise en oeuvre des projets ;

la responsabilité : engagement global et universel qui renvoie à la responsabilité individuelle et locale. Elle débouche sur le principe de pollueur-payeur qui stipule que les responsables des pollutions et nuisances sont ceux qui assument les coûts ;

la subsidiarité : principe de travail, à l'échelon des décisions, le mieux approprié pour agir efficacement en faveur de l'intérêt général ;

la solidarité : notion de reconnaissance d'intérêts communs entre personnes, entreprises, États, impliquant pour les uns l'obligation morale de ne pas desservir les autres et de leur porter assistance.

C-Conférence de RIO

En1992, se tient à Rio de Janeiro (Brésil) la Conférence des nations unies sur l'environnement et le développement (Cnued), plus généralement appelée Sommet de la Terre ou encore Conférence de Rio.

L'objectif de la conférence de Rio est de définir des stratégies efficaces pour concilier les exigences des pays en voie de développement et celles des pays industrialisés. Outre une série de conventions sur des questions environnementales spécifiques (changement climatique, biodiversité et protection des forêts), la conférence de Rio établit une « Charte de la Terre », dans laquelle sont énoncées des directives pour la mise en place de politiques économiques plus équilibrées. Cette charte s'accompagne d'un programme d'actions, baptisé Agenda 21 (ou Action 21), qui doit servir de référence pour comprendre et identifier les initiatives qu'il est nécessaire d'entreprendre pour un développement durable au XXIe siècle.

Le succès de la Conférence de Rio est toutefois compromis par le refus de certains gouvernements de respecter les échéances et les objectifs proposés par l'Assemblée générale des Nations unies (notamment la réduction des émissions des gaz à effet de serre), de souscrire à certaines conventions importantes telles que celle sur la biodiversité et d'aboutir à un accord pour la mise en place d'un plan d'action contraignant, notamment pour la protection du patrimoine forestier mondial. La conférence de Rio permet néanmoins de sensibiliser la société civile et les autorités politiques aux questions environnementales.

* 1 Roland MODONGY, Cours d'Economie de l'environnement, 1ère Année 2002-2003 à l'Université de Toamasina.

* 2 TV5 Monde, Samedi, 01 Mai, 2010 à18H50

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