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Analyse du plan communal de developpement et ses impacts sur la riziculture

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par Aulu Jean Hilaire MANJAKA
Université de TOAMASINA - Maitrise 2012
  

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d)-Ratio des élèves par enseignant

Le ratio est le rapport entre le nombre des élèves par classe et celui des enseignants. On a recensé 13 enseignants titulaires et 31 payés par FRAM en niveau I et 10 enseignants en niveau II, dont 5 titulaires et 5 payés par FRAM. En général, dans la Commune un enseignant éduque 44 élèves dans les EPP et 23 élèves au CEG.

En bref, l'éducation coûte cher. Les gens qui fréquentent l'école plus longtemps gagnent des revenus plus élevés. Le développement des ressources humaines influe fortement sur l'essor économique.

Figure 6 : Le capital humain

Source : Personnelle, 15 Mars 2009

B- Santé

La santé porte sur le facteur humain dans le développement économique. L'état de la santé d'une personne peut se déterminer au moyen d'un examen clinique, effectué par un médecin qualifié. Mais, il serait coûteux d'utiliser cette méthode pour évaluer l'état sanitaire de toute une population.

a)-Définition :

la santé est définie comme un état de bien-être total, physique, mental et social, cela va très nettement au-delà de la signification normale donnée à la santé ;

la santé signifie un état de bien-être physique et moral, dans lequel les besoins universels de l'homme sont satisfaits ;

pour la majorité des gens, la santé consiste simplement en l'absence de maladie.

b)-Infrastructures sanitaires

La CR d'ANTSIRABE-CENTRE dispose d'un CSB II sis au Chef lieu de la Commune, avec un Infirmier et une aide sanitaire.

Ce CSB II est équipé de 2 chambres, de 7 lits et de 8 matelas. En moyenne, la consultation mensuelle est de 154 malades et de 13 accouchements. La vaccination se fait le Jeudi de chaque semaine. Le taux de vaccination infantile est assez élevé, alors que la «mortalité infantile a un taux de 0,50%»1(*).

Tableau N° XII : Infrastructures sanitaires.

FormationsSanitairesNombre type

Nombre

de

Médecins

Nombre de paramédicaux

Nombre

de lits

Nombre de

Personnels

Adminis-tratifs

Nombre de

Consul-

tations Mensuelles

Nombre

d'accou-chements

par mois

Sage

femmes

Infir-miers

Aides

Sani-taires

CSB II

00

00

01

01

07

01

154

13

Source : CSB II ANTSIRABE-CENTRE, 03 Novembre 2008.

b.1-En matière de gestion du fonctionnement des formations sanitaires

Depuis le début de l'année 2004, l'Etat a instauré la Participation Financière des Usagers (PFU) dans toutes les formations sanitaires publiques.

La PFU est un mécanisme de financement communautaire pour la santé, adopté à Madagascar. Elle est basée sur la participation communautaire pour le recouvrement des coûts des médicaments et des frais inhérents à la gestion.

b.2-Bureau Municipal d'Hygiène ou BMH.

La loi n°94-007du 26/04/95 ; Arrêté n°1238-SAN du 16 Juillet 1960 fixe les conditions de fonctionnement du service de police sanitaire générale dans les Communes (J.O 1960, P.1289).

Le BMH est un service Communal qui est institué dans les Communautés dont l'importance et le développement le rendent nécessaire pour que «les mesures sanitaires soient correctement assurées» 1(*):

Création : sa création requiert l'avis du Ministre de la Santé ;

Organisation : le Maire nomme au poste de Chef de BMH, un docteur en médecine ;

Attributions et responsabilités : la responsabilité générale du BMH est de veiller à l'hygiène publique. En conséquence, ses attributions représentent à la fois des actions occasionnelles et des contrôles permanents.

b.3-Mesures administratives en matière de santé publique

b.3.1)-Rôle du Maire en matière de salubrité publique.

Le commerce des gargotes et les aliments comestibles :

le commerce des gargotes est interdit aux alentours des écoles ;

le commerce des gargotes et des menus comestibles doivent se faire sous vitrine hermétique et non accessibles aux insectes. L'utilisation de gant ou à défaut d'une pince spéciale est exigée ;

l'utilisation de bois de chauffe dans le commerce des gargotes est interdite, et chaque gargotier doit prendre des mesures pour que le réchaud à gaz ou à charbon ne gène pas ;

le lait doit être bouilli, le sucre devra être reçu en sachets plastiques d'origine.

Dans toute maison d'habitation, quelle que soit son importance, l'installation de cabinets d'aisance est obligatoire.

c)-Amélioration de la santé des mères.

Le CSB II possède un système de planification familiale pour améliorer la santé des mères. En moyenne, 176 femmes par mois font le «FISA» au niveau de la Commune et 54 femmes vont au CSB II pour la consultation prénatale.

Tableau N° XIII : Situation de la santé des mères dans la Commune.

Domaine Commune

Planification familiale

Consultations prénatales

CR ANTSIRABE-CENTRE

176

54

Source : CSB II ANTSIRABE- CENTRE, 03 Novembre 2008.

La Commune a des problèmes multiples tels que :

le manque de médicaments ;

la persistance de la médecine traditionnelle ;

l'éloignement du CSB II et des villages périphériques ;

l'insuffisance/ l'inexistence de Médecins ;

l'insuffisance des matériaux.

d)-Causes de la morbidité et de la mortalité

Des recherches intéressantes mettent en évidence la relation entre le revenu et l'espérance de vie. Les habitants riches peuvent escompter une vie plus longue. Nous voyons dans le tableau n° XIV que les principales causes de morbidité sont le paludisme 35%, la diarrhée 40%, et enfin les infections cutanées 15%. En effet, les diarrhées sont la cause de mortalité la plus fréquente.

Tableau N° XIV : Principales causes de morbidité.

Maladie (%)

Année

Paludisme

Diarrhée

MST

Infection cutanée

Total

2008

35

40

00

15

100

Source : CSB II ANTSIRABE- CENTRE, 03 Novembre 2008.

En général, pendant la saison de pluie, la diarrhée est inévitable.

C- Aliment et eau potable.

La sécurité alimentaire et l'accès à l'eau potable sont des critères de développement d'un pays.

La question alimentaire est récurrente dans l'histoire de la pensée économique. L'objectif est d'assurer la sécurité alimentaire de la population. La «malnutrition»1(*) est une source majeure de morbidité et de mortalité précoce. Dans la majorité des cas, elle appartient à la catégorie qualifiée de malnutrition générée par une carence en protéines et en calories.

* 1 CSB II ANTSIRABE-CENTRE, 03 Novembre 2OO8.

* 1 Article 15 de la loi n° 94-007 du 26 / 04 /95.

* 1 Roland MODONGY, Cours de Faits et Pensées II, 2ème Année 2004-2005 à l'Université de Toamasina.

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