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La gestion des décharges à  Kinshasa et l'aménagement durable de l'espace urbain

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par Holy HOLENU MANGENDA
Université libre de Kinshasa - Diplôme d'études approfondies 2012
  

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IV.1.2. LES ACTEURS

1. La population

Kinshasa est une ville qui déborde d'activités de différentes sortes et de diverses origines : activités quotidiennes des ménages et celles liées à l'urbanisation ainsi qu'à l'industrialisation. A titre d'exemple : Kinshasa, en 2004, comptait 538 300 unités de production informelles dans les secteurs marchands telles que le commerce (63,2 %), l'industrie (14,8 %), les services (12,3 %), les activités agricoles (7,5 %) et la construction (2,2 %) (Ministère du Plan, 2005). Le secteur informel était donc dominant avec 70,9% des emplois. Ces 538 300 unités de production informelles ont créée 692 000 emplois. Et c'est le commerce, activité produisant beaucoup de déchets, qui occupait la première place, soit 56,7% des emplois créés par les entreprises privées informelles (Ministère du Plan, op.cit). Kinshasa s'est spécialisée dans deux types de commerce : le formel et l'informel ; tout comme dans l'industrie. Ce secteur informel se caractérise par une grande précarité des conditions d'activité. Plus de 50 % d'unités de production informelles ne disposent pas des locaux spécifiques et 36,2 % exercent leurs activités à domicile. Le secteur informel est massivement constitué de micro-unités (Ministère du Plan, op.cit).

Toutes ces activités informelles génèrent beaucoup de décharges urbaines de différents types qui polluent l'environnement. Ils sont de différentes sortes : déblais, gravats, décombres et débris issus des travaux publics et privés, déchets des établissements artisanaux, industriels et commerciaux, cadavres d'animaux domestiques, épaves de véhicules, carcasses d'appareils électroménagers, déchets d'abattoirs, produits d'élagage, etc. La ville en produit quotidiennement des tonnes, parfois jetés pêle-mêle à même les trottoirs. Et, l'autorité urbaine éprouve d'énormes difficultés pour les évacuer. De tous ces déchets solides, les ordures ménagères sont les plus visibles et encombrantes.

La population kinoise gère les décharges ménagères comme elle l'entend et selon les possibilités qui lui sont offertes.

Il ya une bonne partie qui évacue les déchets dans une poubelle parcellaire ; une autre catégorie évacue les déchets dans un trou creusé dans la parcelle, d'autres incinèrent carrément les déchets, d'autres les jettent les déchets sur les places et lieux publics, une autre catégorie jettent les déchets dans un ravin et enfin une dernière catégorie s'est abonnée à des ONG chargée de gérer les déchets et d'assainir le milieu.

Ce la pousse à croire que la population de la ville de Kinshasa n'a pas une éducation en matière de la gestion des décharges, surtout qu'elle n'est pas

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semble -t-il, informé des conséquences néfastes que peuvent engendrer la mauvaise gestion des déchets.

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