v Organisation
sociale Téké
La société téké repose sur des
liens naturels de parenté dans le cadre de la grande famille (nkwono,
sille, ndjo) et sur la contraction d'alliance entre diverses familles par le
moyen du mariage (bala). Ces différents liens président au
regroupement des hommes entre eux au sein des villages et des cases. Leurs
descendances et leurs pouvoirs d'acquisition déterminent une
hiérarchie sociale. L'univers téké n'est pas au stade de
la société mais plutôt de celui de la communauté.
Ils ont un système de parenté matrilinéaire où
c'est l'homme qui suit la femme.
v Conception du
pouvoir chez les Téké :
On insistera sur l'aspect que la notion du pouvoir
traditionnel revêt une grande importance la gestion d'une entité
administrative. Sur la nature, c'est l'appropriation du sol du clan ou de la
terre et la faculté de protéger cette terre contre toute
catastrophe ainsi que les calamités naturelles telles que le manque des
pluies, les pêches et chasses infructueuses, une mauvaise
récolte, voire même le problème de décès
successifs qui préoccupe le détenant du pouvoir traditionnel.
Par ailleurs, on constate dans les pratiques
Tékés, un lien réel entre les mondes du visible et de
l'invisible ; c'est-à-dire que le pouvoir mystique apparaît
ici comme une conciliation renouvelée avec les ancêtres de la dite
terre. Les rituels mystico-religieux, et particulièrement les
cérémonies de danse d'initiation, interviennent dans tous les
aspects de la vie de la communauté. La désignation des
différents responsables du clan est l'apanage du Chef du clan,
considéré comme Chef de terre. Toute décision issue du
Chef du Clan est en général irrévocable et ne souffre
d'aucune protestation et les structures traditionnelles chercher à
s'imposer sur les structures administratives actuelles. D'où
l'assujettissement de ce peuple à leurs Chefs traditionnels.
3.2 Méthodologie
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