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Le transport routier interurbain à Â  Kara ( nord-Togo )

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par Koulnté SIMMALA
Université de Kara (TOGO ) - Maà®trise es-Lettres et sciences humaines. Option : géographie des transports 2009
  

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CHAPITRE 5 : PERSPECTIVES D'AVENIR DES
TRANSPORTS INTERURBAINS À KARA

Le transport urbain est un ensemble et les différents problèmes affectent non seulement les compagnies mais tout le système du transport interurbain togolais.

5.1- PROBLÈMES RENCONTRÉS PAR LES COMPAGNIES

Ils sont nombreux et diversifiés et constituent un véritable frein au développement du transport en autocar au Togo. Ces problèmes sont directement et indirectement liés aux activités des compagnies de transport. Nous avons relevé quelques uns qui sont à notre avis très cruciaux et méritent d'être traités avec une attention particulière.

5.1.1- Dégradation des infrastructures routières

C'est le principal mal qui entrave le transport routier en général au Togo. Cette dégradation est évoquée par la compagnie L-K-L comme une raison ne favorisant pas la desserte du grand nord du pays. En effet, comme précédemment évoqué dans le chapitre 3, les infrastructures routières du Togo sont dans un état de délabrement alarmant avec plus de 1511,35 km de routes bitumées dégradées, soit une proportion de 89.53% de ce type de circuit (Ministère des Travaux Publics et des Transports/ Direction de l'Entretien Routier). Il est à noter que c'est la nationale N°1 qui est fortement dégradée dans l'ensemble des cinq régions économiques du pays. Les conséquences sont lourdes pour les compagnies. Les dommages sont provoqués bien sûr par les nids-de-poule observés sur la route. Mais les compagnies et tout le transport routier sont confrontés à de nouveaux problèmes qui sont ceux de la rupture de ponts. La dernière en date est la rupture du pont de Langabou (photo 6), localité située à 220 Km au nord de Lomé, dans la préfecture de Blitta, et qui fait la jonction entre le sud et le nord du pays, suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région. L'histoire d'effondrement des ponts se répète au Togo. Après la série d'effondrement de ponts (plus de sept ponts dont celui

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d'Amakpapé qui avait coupé le pays en deux et qui est en cours de réhabilitation dans la Région des plateaux) de l'année dernière, voilà encore le Togo renouer avec des effondrements de ponts. En début du mois de juillet, c'est le pont de Kpondjo à Sokodé qui a cédé suite aux inondations que cette région a connues consécutives aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région. Le 03 septembre dernier, c'était le tour du principal pont reliant l'ouest et l'est de la ville d'Atakpamé au niveau du carrefour d'Agbonou de céder. La liste est loin d'être exhaustive puisque il nous a été rapporté que d'autres ponts dans la préfecture des Lacs et dans la Région des Savanes ont cédé ou sont en passe de l'être si des dispositions rapides ne sont pas prises.

Photo 6 : pont rompu de Langabou

Source : cliché de l'auteur, Septembre 2009

Lorsque l'année dernière, le sud du pays avait connu les inondations avec une dizaine de ponts effondrés, les autorités avaient promis de faire l'état des lieux des ouvrages d'art épargnés. Cet état des lieux a-t-il été fait ou ce sont des promesses qui ont été faites mais vite rangées dans les placards ? De toutes les façons, c'est une situation qui vient paralyser et ralentir tout le trafic routier, affectant non seulement notre pays mais aussi les pays de l'hinterland dont les exportations et les importations se font à partir de cet axe. Le transport en autocars dans notre pays ne peut véritablement pas se développer dans ces conditions. Sans ces situations, l'on pouvait espérer voir les compagnies de transport desservir tout le pays car, comme on aurait pu le remarquer, la nationale N°1 est

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régulièrement sillonnée par les cars des compagnies étrangères, le plus souvent en provenance du Burkina-Faso. Ces cars qui appartiennent aux compagnies SKV, ZONO-TRANST, TSR, et bien d'autres, ont une fréquence beaucoup plus importante les weekends.

La dégradation du réseau routier, non seulement paralyse le trafic des autocars mais aussi contribue à leur vieillissement rapide.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius