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Analyse diagnostic de la mise en place de l'apm nosy ve-androka dans le littoral sud de Toliara (région du sud ouest de Madagascar)

( Télécharger le fichier original )
par Tolojanahary RAKOTONIRINA
Institut halieutique et des sciences marines (IH.SM ) , Université de Toliara-Madagascar - Diplôme d'études approfondies en océanologie appliquée 2011
  

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2.1.1.2. Infrastructures sociales

Le tableau 04 récapitule les différentes infrastructures sociales.

Tableau 04 : Infrastructures sociales de base

Communes

EPP

CEG

CSB

Infrastructures
d'accueil

Puits

Beheloke

12

01

2 CSB I
1 CSB II

01

12

Itampolo

17

01

1 CSB I
1 CSB II

02

32

Androka

09

01

1 CSB II

01

05

En ce qui concerne le taux de scolarisation, il est généralement faible dans l'ensemble de la zone, soit respectivement de 17% pour Beheloke, 24% pour Itampolo et 11% pour Androka (Biodev, 2009). Cette situation s'explique par le fait que la population se tourne vers la pêche et d'autres activités lucratives dès son plus jeune âge. D'autant plus que dans chaque établissement, le nombre des salles de classe ne correspond pas aux sections existantes.

L'effectif des élèves des écoles primaires publiques des trois communes du littoral est de 7 194 en 2009. Ce nombre s'accroît très lentement bien que la croissance démographique s'accélère. Le cas de la commune d'Itampolo illustre la situation car en 2005, elle comptait 2 975 élèves alors qu'en 2009, elle n'enregistre que 3 332 enfants. Les ratios élèves/enseignant montrent également que les normes de l'enseignement sont loin d'être remplies car globalement dans la Commune Rurale d'Itampolo, un enseignant encadre 74 élèves.

19

L'environnement scolaire dans la zone est montré par la figure ci-après (Fig. 04).

Elèves de Besasavy, C/R Itampolo

EPP Befolotse, C/R Itmpolo

Figure 04 : Environnement scolaire

On ne dispose pas de chiffre exact pour situer le niveau d'alphabétisation de la zone mais l'écriture est un des points faibles des habitants. La communication est surtout verbale.

Concernant la santé, la maladie la plus fréquente et enregistrée dans l'ensemble de la zone est le paludisme, suivi de l'insuffisance respiratoire aigüe. Le paludisme se manifeste surtout du mois de novembre au mois d'avril, pendant la période chaude. En effet, cette maladie représente respectivement 35,8% et 52% des maladies enregistrées dans les CSB des Communes de Beheloke et d'Itampolo.

20

Le poids de la tradition pèse lourdement au niveau de la santé. Non seulement l'accès y est difficile car un CSB sert les villages dans un rayon d'au moins 15km mais les gens n'y sont pas habitués. A part la pratique de la pharmacopée traditionnelle, dans chacun des lieux d'habitation, l'existence des guérisseurs traditionnels est remarquable.

2.1.1.3. Potentiel associatif

Les sociétés sont réputées d'être solidaires et c'est pourquoi le vol de zébus y est presque inexistant. Le tissu social semble bien cohérent et l'agissement de tout le monde s'effectue au nom du lignage. Pourtant, au niveau des activités, l'individualisme est de mise.

Toute activité s'organise au niveau du foyer et le chef de famille dirige très souvent toutes les opérations. Il est donc très rare d'avoir une seule association au niveau d'un village quand il s'agît d'une incitation économique qui motive la structuration. La présence de plusieurs associations au sein des villages est devenue un signe de faiblesse organisationnelle de la localité. La plupart des associations sont disparues une fois que le projet d'appui cesse ses activités. Le faible potentiel associatif au niveau des activités productives est une des caractéristiques des sociétés de pêcheurs et d'éleveurs malgré l'importance des règles sociales.

Les expériences des projets PSDR dans la zone génèrent un climat de méfiance entre les communautés locales. Ils ont crée une ouverture pour les communautés avec le système moderne de coopération notamment la création des associations, mais ils ont été voués à l'échec. Certains membres des groupements ont été victimes des abus des faux leaders locaux issus des communautés elles-mêmes. Face à cette situation, les communautés sont très vigilantes et considère les projets PSDR comme une référence historique pour tous les projets de développement.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille