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Modélisation et simulation par éléments finis : cas d'un tablier de pont.

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par Boris Sèdjro Sosthène KAGBO
Ecole Polytechnique d?Abomey-Calavi - Université d?Abomey-Calavi  - Diplôme dà¢â‚¬â„¢Ingénieur de Conception en Génie Civil 2014
  

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Chapitre 1

Chapitre 1 : Méthodes

d'approximations en physiques

Sommaire

1.1. Modélisation et Simulation 4

1.2. Classification des systèmes physiques 4

1.3. Processus d'analyse d'un problème physique 5

1.4. Méthodes d'approximations 7

1.5. Définition d'un problème de l'élasticité linéaire 8

1.6. Applications de la méthode de GALERKIN pour la résolution des

équations de Lamé 12

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Chapitre 1

1.1. Modélisation et Simulation 1.1.1. Modélisation

La modélisation est une opération par laquelle on établit le modèle d'un système complexe. Un modèle est une représentation mathématique d'un phénomène complexe auquel on affecte des informations dans le but d'utiliser les lois de la mécanique générale pour faire des vérifications de résistance et de rigidité.

1.1.2. Simulation

La simulation est l'un des outils d'aide, de prise de décision les plus efficaces, à la disposition des concepteurs et des gestionnaires des systèmes complexes. Elle consiste à construire un modèle d'un système réel et à conduire des expériences sur ce modèle afin de comprendre le comportement de ce système et d'en améliorer les performances.

1.2. Classification des systèmes physiques

Un système physique est caractérisé par un ensemble de variables qui peuvent dépendre des coordonnées d'espace (x, y, z) et du temps t. Le système est dit stationnaire si ses variables ne dépendent pas du temps. Certaines variables d du système sont connues à priori : propriétés physiques, dimensions du système, sollicitations, conditions aux limites, etc.

D'autres variables u sont inconnues : déplacements, vitesses, températures, contraintes, etc.

Un modèle mathématique du système permet d'écrire des relations entre u et d en utilisant des lois physiques. Ces relations constituent un système d'équations en u qu'on est souvent amené à résoudre, le nombre de degrés de liberté du système est le nombre de paramètres nécessaires pour définir u à un instant t donné.

Un système est discret s'il possède un nombre de degrés de liberté fini, un système est continu s'il possède un nombre de degrés de liberté infini.

Le comportement d'un système discret est représenté par un système d'équations algébriques, celui d'un système continu est le plus souvent représenté par un système d'équations aux dérivées partielles ou

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Chapitre 1

intégro-différentielles associé à des conditions aux limites en espace et en temps.

Les équations algébriques des systèmes discrets peuvent être résolues par les méthodes numériques. Par contre, les équations des systèmes continus ne peuvent en général pas être résolues directement. Il est nécessaire de discrétiser ces équations, c'est-à-dire de les remplacer par des équations algébriques. La méthode des éléments finis est l'une des méthodes qui peuvent être utilisées pour faire cette discrétisation.

1.3. Processus d'analyse d'un problème physique

De façon générale, les différentes étapes d'analyse d'un problème physique s'organisent suivant le processus schématisé par la figure 1.1. Nous partons d'un problème physique ; le cadre précis de l'étude est défini par les hypothèses simplificatrices qui permettent de définir un modèle mathématique. La difficulté pour l'ingénieur est de savoir choisir parmi les lois de la physique celles dont les équations traduiront avec la précision voulue la réalité du problème physique. Un bon choix doit donner une réponse acceptable pour des efforts de mise en oeuvre non prohibitifs.

Le choix du modèle mathématique est un compromis entre le problème posé à l'ingénieur « quelles grandeurs veut-on calculer et avec quelle précision ? » et les moyens disponibles pour y répondre. Les équations du modèle retenu sont soumises à un certain nombre d'hypothèses basées sur les sciences de l'ingénieur. Il faut connaître le domaine de validité de ces hypothèses pour pouvoir vérifier que la solution obtenue est satisfaisante.

Si le modèle mathématique n'admet pas de solution analytique, il faut chercher une solution approchée de ce modèle. La discrétisation du problème correspond au choix d'un modèle numérique permettant de traiter les équations mathématiques.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon