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Analyse des facteurs explicatives du chômage au Burkina Faso.

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par Patrice SOULAMA
OUAGA2 - DEA PTCI 2017
  

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4.3.4. Estimation à court terme

Après avoir confirmée l'existence d'une relation de long terme entre les variables, nous voudrions, dans ce paragraphe, mettre en évidence l'évolution à court et moyen terme de cette relation. A cet effet, nous allons adopter le modèle à correction d'erreur (ECM) utilisé en premier par Sargan (1984) et rendu populaire par Engle et Granger (1987). Ce type de modèle permet de mettre en évidence comment la dynamique de court terme des variables du système est influencée par la déviation de l'équilibre de long terme. Il est basé sur une représentation autorégressive en différence première pour que tous les éléments soient stationnaires (Ceci est vrai si toutes les variables sont stationnaires en différence première).

Le modèle se présente sous la forme suivante :

DLn (chom)= â0 +â1DLn(tx_naiss)+â2 DLn(conso )+ â3DLn(invest) +â4DLn(PIB)+ â5DLn(resid_1) + ut

Le coefficient â5 (appelé force de rappel vers l'équilibre) doit être à la fois significatif et négatif. Si non, le mécanisme de corrélation de long terme irait en sens contraire (si â5 est positif) et s'éloignerait de la cible de long terme (Bourbonnais, 1998, 274).

Les résultats de l'estimation du modèle vectoriel à correction d'erreur sont les suivants :

Tableau 12 : Modèle vectoriel à correction d'erreur

--6/9Variable dépendante DLN(chom)

Correction d'erreur

Coefficient

Ecart-type

Statistique de Student

CointEq1

-0.076587

(0.07292)

[-1.05027]

D(Ln(chom)(-1))

0.645465

(0.33494)

[ 1.92711]

D(Ln(tx _naissance)(-1))

0.729127

(0.21757)

[ 3.35118]

D(Ln(conso)(-1))

-0.424564

(0.17662)

[-2.40388]

D(Ln(invest)(-1))

-0.571268

(0.15780)

[-3.62021]

D(Ln(resid)(-1))

-0.187633

(0.10114)

[-1.85524]

C

0.021804

(0.02228)

[ 0.97850]

 

R-carré

0.623626

 

R-carré ajusté

0.347618

Critère d'information d'Akaike

-4.615392

Critère de Schwarz

-1.447791

De ces résultats, nous retenons le modèle suivant en fonction des statistiques de Student calculées (le coefficient est significativement différent de 0 lorsque la statistique de Student est, en valeur absolue, supérieure à 2) .

Afin de se rassurer que la spécification retenue du modèle est bonne, procédons à un certain nombre de tests notamment le test de stabilité des Coefficients, le test d'autocorrélation, et d'héréroscédasticité.

Le test de stabilité des coefficients : test de Chow

Pour éviter une relation absurde de notre estimation, il convient de vérifier l'existence de la stabilité ou l'homogénéité du modèle. Ce test a été réalisé en deux étapes : le test de résidus récursifs qui montre deux ruptures entre 1966 -2011 et 2012- 2016. La cause de cette rupture est le changement obtenu en 2011 à savoir la vie chère qu'a connu le pays. Notre modèle présente une stabilité car le test rejette l'hypothèse d'instabilité et montre que le modèle est stable à 5%. Le test alternatif de Ramsey confirme nos résultats car la valeur de la probabilité est supérieure au seuil de 5%.

Test d'autocorrélation des erreurs

L'autocorrélation est une situation dans laquelle les termes d'erreurs ne sont pas indépendants au cours du temps. Le logiciel Eviews permet de résoudre ce type de difficulté grâce au test de Durbin Watson et qui sera confirmé par le test de Breush-Godfrey.

Test de DURBIN WATSON

Il permet de tester l'autocorrélation d'ordre un des résidus. On pose l'hypothèse H0 : pas d'autocorrélation contre H1 : Il y a autocorrélation d'ordre un. La statistique du test est : D = 2.358902 ~2 il n'y a pas d'autocorrélation des termes d'erreurs donc nos données sont effectivement indépendantes.

Le test de Breusch-Godfrey

Le LM-test permet de tester l'auto- corrélation d'ordre =1.

TABLEAU 13 : Les statistiques du test de Breusch-Godfrey sont :

Breusch-Godfrey Serial Correlation LM Test:

F-statistic

2.201674

Probability

0.09060

Obs*R-squared

15.209717

Probability

0.03340

NxR2=31*0.625848 =15.209717

La statistique de chi-deux (2) lu au seuil á=5% donne 23,685 à 14 degré de liberté. NxR2<chi-deux lu, on accepte l'hypothèse H0 donc pas d'autocorrélation entre les variables explicatives. De plus, la p-value de la statistique de Fisher est 0.09060>0.05 cela confirme l'absence d'autocorrélation des erreurs

Test d'hétéroscedasticité

L'hétéroscedasticité est observé quand la variance du terme d'erreur n'est pas constante sur l'ensemble des observations au cours du temps. Plusieurs tests permettent de faire apparaitre l'existence éventuelle de l'hétéroscedasticité il s'agit du test de white, Goldfeld Quandt, Glesjer. Le test disponible sur le logiciel Eviews est celui de White.

Test de white

Il permet de tester l'hétéroscedasticité des résidus

Tableau14 : résultat du test d'hétéroscedasticité

White Heteroskedasticity Test:

F-statistic

0.683737

Probability

0.6844

Obs*R-squared

15.209717

Probability

0.6186

D'après les résultats du test d'hétéroscédasticité de White, l'hypothèse nulle d'hétéroscédasticité est rejetée car la statistique calculée est supérieure à la valeur du lue au seuil de 5 % et puis P-value est égale à 0.6844.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe