Les causes des chômages en République de Guinée

II -PROBLEMATIQUE

Dans cette partie, nous présentons le thème tel que décrit par les chercheurs qui nous ont précédés. Les informations issues de de nos lectures sont ainsi présentées dans un logique déductive allant du générale au particulier. Ce développement, nous a permis de formuler nos objectifs et hypothèses de recherche.

2.1 PROBLEMATIQUE GENERALE

Le monde s'enfonce dans une crise de l'emploi sans précédent. L'Afrique subsaharienne demeure la région du monde la plus touchée à cette crise. Parmi les plus touchés par le chômage, on compte les jeunes. Le taux mondiale du chômage des jeunes restes bloqués à son plus haut niveau de la crise et ne devrait pas redescendre avant 2016 au moins. Selon les dernières prévisions de l'Organisation internationale du Travail (OIT),il atteindra cette année 12,7%. Il serait même de 13,6% sur 2011, si l'on prenait en compte ceux qui, faute de perspectives abandonnent leur recherche d'emploi. L'OIT chiffre au total a75 millions le nombre de chômeurs âgés de 15 a 45 dans le monde, soit quatre millions de plus qu'en 2007.

La situation est particulièrement alarmante dans les économies développées, ou le taux dépasse les 18%, jusqu'à 22,6% dans l'union européenne, selon les dernières statistiques d'Eurostar de mars. Pire, en Grèce ou en Espagne, c'est un jeune sur deux qui n'a pas de travail (www.lefigaro.fr-2012).

En Europe, en septembre 2013, 5,584 millions jeunes Européens n'avaient pas d'emploi en Europe. Un peu partout dans l'union européenne, du Portugal à l'Europe de l'Est, les taux de chômage des moins de 25 ans s'envolent.

23,5% des jeunes sont ainsi à la recherche d'un emploi dans l'union européenne. ( www.touteleurope.eu/actualites-le-taux-de-chomage).

En Amérique, aux Etats-Unis, une récente étude américaine relève que le taux de chômage chez les jeunes diplômés n'a jamais été aussi élevé depuis 20 ans. Aujourd'hui on parle des jeunes qui font face à un chômage conséquent ! Du jamais vu depuis 20 ans ! Les jeunes diplômés ont de plus en plus de mal à trouver un emploi. Désormais, la plus part des embauches se font dans le secteur du tertiaire, à savoir dans la vente ou encore dans l'hôtellerie. Il s'agit d'emploi ou les employés gagnent le strict minimum et où l'on compte plus de femmes que d'hommes comme le souligne le site Collège Candy qui prend le rapport établi par The new York Fed. Ce rapport relève que le taux de chômage chez les jeunes n'a fait qu'augmenter ces vingt dernières années !

On apprend aussi qu'il est devenu fréquent pour les jeunes diplômés de se trouver un emploi mal payé ou de ne travailler que temps partiel. Les jeunes diplômés américains rencontrent donc des difficultés à trouver un premier emploi. Un fléau qui ne touche pas que les Etats-Unis ( www.meltycampus.fr).

Au Canada, en 2011 seulement une faible proportion (5,4%) des jeunes diplômés sans emploi ont fait l'expérience du chômage à long terme, c'est-à-dire pendant plus d'un an ( www.cpa-canada.org/fr-ca).

En Asie, les jeunes diplômés chinois en butte au chômage. Depuis les années 2000, le nombre de jeunes diplômés n'a cessé d'augmenter, un rapport de la chinese Academy of Social Science indique que le taux de chômage de ces jeunes diplômés s'est également fortement accru depuis 2008. De 9,1% en 2008, celui-ci est passé à 12% en 2010 puis à 17,5 % 2011. En 2012 note le même rapport, près de 100 000 jeunes diplômés n'ont pas trouvé de travail ( www.centreasia.eu/-.article-de-publication/china-analysis-n44).

Au Japon, le marché de travail au Japon se caractérise par un faible taux de chômage. Après avoir atteint un plus haut historique à 5,4% en 2002. En mais2010, il était à 5,2% soit 3,7 millions de personnes ( www.wikipedia.org/wiki/Emploi-).

En Afrique, le chômage touche de plein fouet la jeunesse africaine. L'Afrique à la population la plus jeune au monde. Ses 200 millions de 15-24 ans constituent 20% de la population, et 40%de ceux qui sont en âge de travailler. Mais ils représentent aussi 60% des chômeurs.

Au Maghreb, on nous montre que le taux de chômage des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur est de 30% au Maroc, mais de 30,5% en Tunisie et seulement de 22% en Algérie ( www.peres-blancs.cef.fr/chomage-jeunes-africains).

En Afrique Centrale, Au Cameroun selon le ministre de l'emploi, Zacharie Perevet citant les chiffres de 2005 le taux de chômage des jeunes, autour de 13% au plan national et de 22% à Douala, la plus peuplée des villes du pays. Au Congo Kinshasa le taux de chômage s'élève à 31,5% selon le centre national de la statistique et des études économiques ( www.jeuneafrique.com.afrique-centrale/taux-de-chomage-jeunes-diplomés).

Benin chaque année, plus de 100 milles jeunes diplômés des universités béninoises, des centres de formation technique et d'apprentissage sont déversés sur le marché de l'emploi, sans qu'aucune structure adéquate les absorbe. A Cotonou le taux de chômage est de 7,32 %. Les villes secondaires du pays, notamment Porto Novo, Parakou et Ouidah, connaissent chacune d'elles, un taux moyen de 4,10 % ( www.educarriere.dj/index.de-AHOUGOU-SERVIAS-).

Au Sénégal, à Dakar, le premier ministre sénégalais, Mme Aminata Touré. Présidant l'ouverture de la conférence internationale sur l'emploi des jeunes (28-30 janvier) sous le thème mettre les jeunes au travail par la recherche et la pratique Mme Touré a souligné que 61 % des jeunes sont au chômage et avant de déplorer le « faible » taux d'insertion dans le marché du travail des diplômés du supérieur. « Le taux d'insertion des diplômés du supérieur est seulement de 31% », selon le premier ministre ( www.seneweb.com/news/societe/le-taux-de-chomage-des-jeunes-par-Apanews-).