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Problématique de la gestion de la zone tampon du parc national de Virunga et son impact sur les conflits parc-population.

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par Jordan LUGENDO ALIMASI
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUE DE DEVELOPPEMENT DE MULUNGU - Licence 2014
  

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INTRODUCTION GENERALE

Des conflits interminables, tirant leur origine du mode de gestion et de l'accès aux ressources naturelles depuis plusieurs siècles, se sont intensifiés au Congo comme dans beaucoup des pays ailleurs même du continent Africain depuis l'avènement de l'ère moderne. Subséquemment, des nombreux chercheurs des domaines diversifiés s'y sont intéressés depuis plusieurs décennies.

0.1. ETAT DE LA QUESTION

Cependant, lorsque plusieurs auteurs se mettent à mener une étude autour d'un même thème, ils n'aboutissent pas toujours aux mêmes résultats car ne visant toujours pas les mêmes buts scientifiques, n'établissant toujours pas les mêmes hypothèses et n'aboutissant de ce fait toujours pas aux mêmes résultats du fait de la disparité de leurs objectifs, de leurs méthodologies de travail et des cadres spécifiques dans lesquels ils évoluent.

En orientant notre étude sur la problématique de la gestion de la zone tampon et son impact sur le conflit parc-population, nous sommes lucide que des nombreuses études ont déjà été réalisées dans ce cadre et nous ne sommes de ce fait pionnier de la recherche scientifique sur cette problématique.

Ainsi, il nous est avéré indispensable de consulter dans la mesure du possible les littératures existantes sur cette problématique dont :

La multiplication des conflits ruraux, avec leur corollaire de violences ouvertes est un thème d'une brûlante actualité en Afrique sub-saharienne. Les médias et les analystes qui se sont intéressés à la question n'ont pour la plupart du temps retenu que les aspects politiques ou ethniques comme causes de ces conflits. Or les causes profondes de ces conflits sont inhérentes aux modes d'accès ou d'utilisation des ressources naturelles comme la terre, l'eau, les pâturages, les forêts, les mines, les sources énergétiques (Gorel Harouna, 2003). L'auteur indique que la solution ne

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viendrait que de la participation communautaire dans la gestion durable des ressources naturelles de leur terroir.

La pression humaine sur le PNVi s'est aggravée à la suite de la matérialisation unilatérale des limites fixées par le décret de la création du Parc du 21/04/1925 et de ses extensions par les décrets du 06/07/1929 et du 06 Janvier 1936 (Ernest Bizimana, 2004). Pour la question de savoir comment gérer la zone tampon de Rubare sans qu'elle ne soit source de conflits tout en participant à la conservation du PNVi et au développement des communautés riveraines, l'approche de la gestion participative est proposée.

« La participation des communautés riveraines et la construction d'espaces transfrontaliers sont les priorités décrétées au niveau mondial pour la requalification des aires protégées et notamment les parcs nationaux. L'Afrique n'échappe pas à ces tendances, elle semble même en être à la pointe. C'est en Afrique australe qu'est née la Peace Park Fundation à l'origine du concept de Transfrontier Peace Park chargé de transformer d'ex no man's lands frontaliers et militarisés en instruments de construction d'une intégration régionale » (Frédéric GIRAUT et al., 2003).

L'objectif du parc national (APs) est de préserver cet environnement ou ·écosystème· tout en accompagnant des sociétés qui sont à un tournant de leur histoire. Cet objectif combien louable est mis en cause par des principes des écologistes qui se basent sur des problèmes liés aux besoins des populations autochtones qui sont obligés d'y tirer leur survie. C'est ainsi que l'évolution des faits feront apparaitre progressivement quelques principes qui ressortent dans les revendications des autochtones que dans les textes internationaux (Alexis TIOUKA, 2008). Ces principes se résument comme suit :

- Toutes les aires protégées existantes ou futures doivent être gérées par et établies avec le plein respect des droits des peuples autochtones et des peuples nomades ;

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- Les comités de gestion des aires protégées doivent contenir des représentants élus par les peuples autochtones ;

- Ces deux principes se fondent sur des expériences observés en Inde, en Bolivie et en Colombie ; selon lesquels les systèmes autochtones garantissent les mieux la conservation des biodiversités ;

- De cette expérience va découler un troisième principe selon lequel on doit reconnaitre la manière ancestrale traditionnelle et collective de gérer les terres et territoires autochtones.

Dans son étude sur l'envahissement du DCR en tant que cause des différends entre population et parc ; et guidé eu cela par la question de savoir comment préserver ce qui reste du PNVi en arrêtant la progression de sa dévastation ?.

Aristide KASSANGOYE dans sa présentation lors des 1ères Journées des Aires Protégées d'Afrique Centrale (Kinshasa, mai 2007), autour du thème « Activité de conservation et vie des communautés locales », parle d'Accès des communautés locales à la propriété et fini par une question importante : « Face aux intérêts de conservation et de valorisation des aires protégées, les communautés des villages riverains et de l'intérieur des aires protégées devraient-elles bénéficier d'un droit de propriété ou d'un droit d'usage coutumier ? »

A notre tour, nous nous sommes démarqué de ceux susmentionnés du fait que notre recherche est orientée sur « la problématique de gestion de la zone tampon du PNVi est son impact sur les conflits parc-population cas du Territoire de RUTSHURU de 2006-2014

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand