WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Effets de l'assurance maladie obligatoire sur le niveau de vie des assujettis au Togo: cas de la ville de Tsevie (préfecture de Zio).

( Télécharger le fichier original )
par Tassounti TAKASSI-KIKPA
Ecole Nationale de Formation Sociale/Unoversité de Lomé - Cadre Supérieur de Développement Social, option dà¢â‚¬â„¢Assistance Sociale 0000
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

INTRODUCTION

Le payement des actes de soins a toujours été un souci pour les populations en Afrique. Les dépenses de santé ont souvent des répercussions sur le niveau de vie des ménages. Et la question qui se pose en termes de dépenses de santé n'est pas de savoir comment les réduire afin de faciliter un accès aux soins de santé à la population. Bel et bien comment les financer (question des recettes) et les optimiser (question de l'organisation), avec l'objectif d'une santé solidaire, dans un système équitable qui garantit la satisfaction des besoins autres que ceux de la santé et améliore le niveau de vie des populations. En effet, qu'il s'agisse d'apporter de nouvelles ressources au système de santé ou d'envisager la façon dont ses dépenses doivent provenir de la collectivité ou des individus, toute orientation prise n'est acceptable que si l'effort financier consenti est équitable et optimisé dans ce à quoi il va être utilisé. Cependant, trois développements fondamentaux paraissent entretenir le dynamisme de la dépense de santé.

Il s'agit : (i) de l'évolution sanitaire (épidémiologie et vieillissement), qui façonnent les besoins et la demande en matière de soins ; (ii) du niveau de vie, à travers l'élévation de l'offre de soins entraînée par une hausse du revenu ; et (iii) de l'avancée de la connaissance médicale (progrès techniques), permettant à la fois de mieux diagnostiquer des pathologies et de mieux les soigner (Albouy V. et al. 2009). Ainsi, la connaissance de l'ampleur des dépenses de santé supportées par les ménages est une piste qu'il convient d'explorer, vu l'importance des dépenses privées de santé dans la planification du développement. Les dirigeants africains ont pris des engagements lors de la conférence d'Abuja en 2001, pour mobiliser beaucoup plus de ressources financières, en vue de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (remplacés par les

Objectifs du Développement Durable), en allouant au moins 15% de leurs budgets nationaux au secteur de la santé afin d'agir sur le niveau de vie des ménages. Ces engagements semblent cependant avoir du mal à être réalisés, du fait des faiblesses et de la fragmentation des systèmes de santé qui ne permettent pas à la population d'avoir un niveau de vie amélioré, à travers une assurance maladie couvrant le payement des soins de santé. Ces engagements ont été renouvelés à Gaborone au Botswana en 2005 puis à Ouagadougou, au Burkina Faso en 2006 (Rapport OMS, 2008).

Dans certains pays, 50% ou plus (Rapport OMS, 2013) de leurs budgets de santé viennent de l'aide étrangère ou du privé, c'est-à-dire financé par les consommateurs eux-mêmes et les partenaires étrangers. Selon le même rapport, dans près de la moitié des pays soit 40 %, le financement privé de la santé est égal ou dépasse très largement le financement public, allant jusqu'à plus de 70% dans certains États comme le Cameroun (70,4%), la RDC (71,6%), Sao Tomé et principes (64,7%), le Tchad (75%), la Côte d'Ivoire (75,5%) par exemple.

Tout cela va sans dire que les régimes de sécurité sociale en santé sont très faibles, ou inexistants dans la plupart des pays africains. Ceci crée un handicap à l'amélioration du niveau de vie de la population qui se voit obligé de vider son revenu et son épargne pour avoir un accès aux soins plus ou moins acceptables. En plus, le même rapport démontre que 10,63 % seulement (5 sur 47 pays) évoluent vers les 15% du budget à la santé, conformément aux engagements pris à Abuja. Il s'agit du Rwanda, du Malawi, de la Zambie, du Burkina Faso et le Togo.

Par ailleurs, de nombreux efforts sont encore attendus dans la plupart des pays afin d'opter pour une protection sociale qui favorisera l'amélioration du niveau de vie des populations.

On entend souvent les assurés se plaindre des prestations de ce régime d'assurance. Par conséquent, il nous semble important de mesurer l'apport de ce régime de protection sociale, dans l'amélioration du niveau de vie des assujettis, qui sont les premiers concernés. C'est ce qui légitime la présente étude intitulée : « Effets de l'assurance maladie obligatoire sur le niveau de vie des assujettis au Togo et perspectives d'actions: cas de la ville de Tsévié (préfecture de Zio) ».

Pour ce faire, deux grandes parties vont constituer l'ossature du présent mémoire : l'approche méthodologique de la recherche action pour la première partie et les résultats de la recherche action pour la seconde. Chaque partie est scindée en deux chapitres.

La première partie met en lumière la problématique et le cadre conceptuel (chapitre1) puis le cadre pratique de la recherche (chapitre2), tandis que la deuxième partie s'articule autour de la présentation et de l'analyse des données de terrain (chapitre1) ainsi que les apports de la recherche (chapitre2).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite