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Dynamique actuelle de l'érosion hydrique dans les bassins versants de Kingouari, m'filou et Djoué (quartier 16a de Brazzaville).

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par Delestras KAYA-MABIALA
Université Marien Ngouabi - CAPES 2007
  

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I.3. Sur les méthodes utilisées pour l'étude de l'érosion hydrique

Pour comprendre la dynamique de l'érosion hydrique, différentes méthodes ont été utilisées lors des études antérieures. Le choix des méthodes varie d'un chercheur à un autre, selon les objectifs visés, le type de milieu et l'équipement disponible. Des méthodes déjà utilisées , on peut citer : les parcelles d'érosion, les micro-parcelles, les cases de lessivage oblique (E.R.L.O), les cases de

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drainage vertical, les micro-profils, les simulateurs de pluies, le suivi de l'évolution des formes des ravins et ravines...

I.3.1. Les parcelles d'érosion

Elles sont composées d'une parcelle de quelques dizaines à quelques centaines de mètres carrés, complètement isolées de l'extérieur par des tôles fichées en terre sur au moins dix centimètres. A l'aval, un canal récepteur dirige les eaux et les terres érodées vers un système de stockage composé d'un piège de sédiments et de plusieurs cuves reliées entre elles par un partiteur. Ces parcelles de 50 à 5000 m2 et le reste du dispositif permettent de quantifier l'eau de ruissellement et les particules décapées (ROOSE, 1981). Cette méthode nécessite des suivis réguliers, et ceux-ci sont coûteux en personnel ou en appareillages sophistiquées (BARTHES et ROOSE, 2001).

I.3.2. Microparcelles

Dans un milieu naturel, des petites parcelles sont aménagées. Chacune comprend une station formée par quatre piquets en bois enfoncés dans le sol à 50cm de profondeur. Sur chaque piquet est placé un dispositif de calage destiné à recevoir une planchette perforée de trous. Chaque station comporte huit points de repère (VIGUIER, 1991). Leurs faibles dimensions, limite la vitesse et la concentration du ruissellement. Ce qui ne permet pas une estimation satisfaisante des pertes en terre (BARTHES et ROOSE, 2001).

I.3.3. Les cases de lessivage oblique (E.R.L.O.)

Elles permettent de capter les eaux de gravité qui percolent obliquement à travers les différents horizons du sol en vue d'analyser leur charge soluble et solide et éventuellement d'évaluer l'intensité de migration par cette voie. Le dispositif est constitué d'une parcelle à érosion classique et d'une fosse (2 x 2 x 1 m3) avec des fentes de quinze centimètres de profondeur creusées dans le sol, sous chacun des principaux horizons (jusque vers 150 à 200centimètres). Des gouttières en plastique reliées à des tuyaux des jerricans de soixante litres sont fixées à ces fentes (ROOSE, 1981).

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I.3.4. Cases de drainage vertical

Elles permettent d'évaluer la quantité d'eau libre qui percole à travers les pores du sol. Le dispositif est constitué d'un cylindre en tôle enfoncé dans le sol de manière à ne pas remanier le sol. La base du cylindre est munie d'un collecteur des eaux de percolation associé à un tuyau qui évacue les eaux dans une fosse puis dans une cuve de mesure (ROOSE, 1981).

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