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Essai sur la question de responsabilité humaine, de Jean-Paul Sartre.

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par Jean Mosesy HOBIARIJAONA
Toamasina, Madagascar - Maîtrise 2016
  

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SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE.

Partie I. L'EXISTENTIALISME DE JEAN-PAULSARTRE ET LA QUESTION

DE RESPONSABILITE.

Introduction partielle

Chapitre I. Vision panoramique de la Responsabilité.

I.I.1. Les pré-sartriens

I.I.2. Les post-sartriens

I.I.3. Kant et l'Impératif catégorique

Chapitre II. Existence et existentialisme de Jean-Paul SARTRE.

I.II.1. La conscience sartrienne

I.II.2. La liberté sartrienne

I.II.3. L'existence sartrienne

Conclusion partielle

Partie II. PARTIR DE LA « RESPONSABILITE » EXISTENTIALISTE.

Introduction partielle

Chapitre I. Subjectivité et Altérité.

II.I.1. L'altérité ou le conflit avec autrui

II.I.2. L'intersubjectivité ou la relation avec autrui

II.I.3. L'humanisme ou l'universalité de l'homme

Chapitre II. Liberté comme responsabilité ou l'angoisse existentialiste.

II.II.1.La liberté

II.II.2. Responsabilité, prolongement de la liberté

Chapitre III. La responsabilité.

IV

II.III.1. Le délaissement total et la Responsabilité

II.III.2. Existence ou possibilité de la responsabilité

II.III.3. Finalité de la Responsabilité

Conclusion partielle

Partie III. LA QUESTION DE RESPONSABILITE EN TERME PRAGMATIQUE.

Introduction partielle

Chapitre I. Discours économiques.

III.I.1. Le moyen et la valeur : Monnaie et Finance

III.I.2. La science et ses échecs : Écologie et Commerce

Chapitre II. Discours politiques.

III.II.1. Le citoyen

III.II.2. L'État

III.II.3. Le logos politique

Chapitre III. Discours sociaux.

III.III.1. Religion et Culture

III.III.2. Droit et Moral

III.III.3. Éducation et Existence

Conclusion partielle

CONCLUSION GENERALE.

1

INTRODUCTION GENERALE

Chaque chose en ce monde a son histoire, son début et sa fin. Certaines choses changent, d'autres demeurent, d'autres disparaissent. Néanmoins, l'histoire qui n'a pas son présent est une histoire morte : et c'est dans cette perspective que l'on va parler de la Responsabilité. Mais encore, nous devons prendre en compte l'auteur qui spécifie nos propos.

L'existentialiste et écrivain français, Jean-Paul Sartre, est l'un des philosophes qui traite objectivement de la « vie » humaine ; d'où, certes, le fameux L'Existentialisme est un humanisme. Ainsi, le travail qu'on va entreprendre, intitulé Essai sur la Question de Responsabilité humaine, serait une occasion de nous rapprocher de notre existentialiste, mais surtout une grande opportunité pour tenter de glisser une esquisse à la morale universelle face aux problèmes de la réalité du monde que l'on aperçoit tous les jours sans les comprendre. On aspire donc à des études de faits, et non plus à des études comparatives qui se réfèrent à des idées préposées et prédéterminées par définition ou par conception : on tend ainsi vers un doute cartésien.

Ce thème sur laResponsabilité a été notamment choisi aussi humblement, pour servir à nos proches et adverses semblables.D'abord pour le « malagasy » sans la moindre exception, puisque les difficultés du quotidien et les problèmes de «situation» sont avant tout, absolument et simplement « humains », et naissent le plus souvent de la défaillance sociale ou individuelle, au niveau d'une responsabilité ou d'une correspondance. Il s'agit alors d'un genre conscientisatif et sensibilisateur, dans l'intention du choix ; pour l'être humain, dans l'avenir et pour un avenir. Et dans cette voie, on suppose des questions défmitives telles que : « D'où viennent les conflits : pourquoi existent-ils ? », « Comment les atténuer, faute de ne pas pouvoir y remédier et pourquoi les atténuer ? », « Comment est tout cela et pourquoi en

1 « Responsabilité » ou « grande responsabilité ».

2

configurer une existence) ? ». La problématique est alors de contexte temporellement historique, spatialement élargie, et concerne la paix et la justice interhumaines ou naturelles.

Quoique la responsabilité, soit définie en terme juridique comme remboursement ou dédommagement dû à autrui,elle est définie généralement comme obligation, de répondre de ses actions, de celles d'un autre ou d'une chose confiée... En ce sens, cette responsabilité implique une liberté. Sartre la conçoitégalement à côté d'une liberté mais sa conception semble, par contre, être plus large dans cet initial d'« onto-phénoménologique »2. Et cette responsabilité qui demeure spécifiquement humaine n'est encore qu'un supplice que nous allons essayer de résoudre et d'exposer pas à pas. Aucune notion ne peut en effet être formalisée3, surtout dans le terme d'un tel existentialisme4.

Ainsi, cette étude sera répartie en trois grandes parties.La première partie sera constituée des références historiques et chronologiques de l'existentialisme sartrien par rapport à la question de responsabilité. La seconde sera consacrée à éclairer avec anticipation, quelques notions expressives de cette responsabilité sartrienne. Et dans la troisième partie, nous essayerons de proposer quelques résolutions pratiques à l'ensemble des faits problématiques. De cette manière, l'on part d'une présentation générale et historique de la Responsabilité, pour exprimer que la question n'est pas une création, mais un fait bel et bien vécu. Ensuite, nous exposerons l'homme, le conflit et la responsabilité comme choses naturellement inhérentes à notre « vie » et dont la dénaturation conduirait aux troubles humain, social, et interpersonnel. Puis, nous essayerons de dépister les contentions générales de l'existence pratique concernant Madagascar d'abord, mais qui se généralisent également au niveau international avec le phénomène fonctionnel de la Mondialisation. L'hypothèse est alors que le manque de responsabilité est l'origine de bien de maux (violences, pauvretés, injustice, ignorance, etc.) qui caractérisent l'égoïsme, et dont la justice et la paix en seraient les résolutions. En effet, c'est cet égoïsme qui se développe en favoritisme pour aboutir aux mauvaises gestions, à la haine, à l'indifférence... ; et de même, ce sont ces vices qui font les

1 « Existence » entend, existence sociale, individuelle, personnelle ; en politique, à la société, dans l'économie, avec une stabilité. C'est un champ ontologique de l'homme pragmatique.

« Existence » entend que l'homme existe, mais en quelle consistance, et à quelle existence ?

« Existence » entend, « le monde humain ».

2 C'est-à-dire « HUMAIN » et « UNIVERSEL », comportant seuls l'être et le monde humains en tant que tels. a Ce n'est pas que la vérité n'existe pas, mais en ce monde « Les formules » de la vie se réduit effectivement de « à un moment » à « souvent ou le plus souvent » - ce passant par « quelquefois, quelques fois, de temps en temps, rarement, régulièrement,... ». Or la vérité, c'est tout simplement la vérité.

4 C'est-à-dire, un existentialisme athée.

malheurs et les pauvretés du monde. Aussi, puisqu'il s'agit d'étude analytique : cette hypothèse se verrait à la fin constituant, à titre de partie additive, un appendice synthétique.

Ainsi une constatationtransitoire mais singulière serait distinctement de note à l'origine de cette réflexion : notre Madagascar ne semble plus être désormais qu'une dense multitude d'inhumains : un groupe d'individus réduits en « bêtes » acharnées, sans conscience ni savoir de ce qu'ils sont, prétendant être des humains. Et de même, l'on tient à faire observer qu'au cours de cette étude existentielle, les principaux mots-clés à retenir sont alors : « ontologie », « liberté », « conscience », « altérité », « humanité », et naturellement «responsabilité », qui ordonnent tous 1'existenceexistentiellel de Jean-Paul Sartre.

3

'Cf. Infra, Annexe #2 : « L'Existence existentielle de Jean-Paul SARTRE ».

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