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Analyse perspective de la mise en place de la titrisation des créances et prêts bancaires en république démocratique du Congo.

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par Laurent Luaba
Université Pédagogique Nationale - Licence 2015
  

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Conclusion

L'application de cette technique dans les économies de pays développés est sans doute une alternative qui a permis la majorité de ces derniers de développer leurs secteurs financiers et à renforcer les ratios de liquidité de plusieurs institutions financière bancaire et non bancaires, les sociétés d'assurance, etc. de ces pays. Depuis son apparition, la titrisation devient un outil de référence pour les pays qui veulent redynamiser leur circuit financier.

Bref : « on constate objectivement que la volonté politique, le soutien décisif et l'engagement des gouvernements dans la mise en place du cadre légal sont indispensables pour un bon démarrage de la titrisation ».

Eu égard à ce qui précède, la RDC ne peut pas perdre de vue cette technique car, il possède des potentialités qui peuvent permettre un développement durable dans le secteur économique et financier du pays.

Dans le chapitre qui suit, nous démontrerons comment se présente le système financier congolais et savoir quels sont les contraintes et opportunités de ce dernier qui peuvent permettre la réussite de la mise en place de la titrisation des créances et prêts bancaires dans l'économie congolaise.

CHAPITRE IV :

LE SYSTEME FINANCIER CONGOLAIS

Introduction

Le système financier d'un pays est un poumon indispensable, un sous-système logistique de toute l'économie nationale. Comme son nom l'indique, il finance les projets et programmes économiques du pays, et permet ainsi au système productif et commercial domestique de rencontrer les besoins de la communauté nationale, et de résister aux assauts de la compétition commerciale extérieure69(*).

De 1974 à 2000, sur un quart de siècle, le système financier congolais, hérité tel quel de la période coloniale (1885-1960), a fini par être davantage désarticulé, largement décapitalisé et affaibli par des faillites autant que par des fuites de capitaux. Parallèlement, l'épargne nationale continuait à bénéficier de peu d'attention, d'encadrement et de protection, sur fond des revenus des ménages en chute libre et en pleine période d'hyperinflation. En définitive, le taux net d'épargne globale du pays est resté négatif au cours des 50 dernières années. En clair, l'économie congolaise n'a jamais cessé d'être cette « économie d'écumoire » que déplorait en juillet 1947 le gouverneur général Pierre Ryckmans. Bien pire, elle est devenue, depuis l'indépendance, une économie « dissipative », exportatrice nette de richesses.

Il s'ensuivit trois évolutions néfastes : un endettement aussi inévitable qu'insupportable du pays et de l'État, un rétrécissement et une décapitalisation du système financier, ainsi qu'une absence d'innovation des produits et instruments financiers : le tout sur fond d'une politique monétaire dépressive et d'une gestion budgétaire laxiste.

L'Accord Global et Inclusif signé à Sun City (2003) s'est voulu un tournant décisif. Quelles sont, à ce jour, les évolutions enregistrées par le système financier congolais au cours des dix dernières années ? C'est la question à laquelle cet exposé tente de répondre brièvement, dans le but d'introduire à un débat fructueux.

1. Définition :

Un système financier est un ensemble de dispositions fixant le cadre général de l'activité financière et des conditions d'exercice du métier. Il s'agit d'une organisation selon un pays et suivant la législation en matière des institutions financières. Le système financier permet de transférer des fonds depuis les agents économiques (ménages, entreprises, administrations publiques) qui épargnent, car leurs dépenses sont inférieures à leurs revenus, vers les agents économiques qui souhaitent emprunter, c'est-à-dire dépenser plus que leur revenu. On dit qu'il sert d'intermédiaire entre les agents à capacité definancement et les agents à besoin de financement.

Le système financier est complexe ; il inclut différents types d'institutions financières du secteur privé, en particulier les banques, les compagnies d'assurances, les fonds commun de placement, les sociétés financières et les banques d'affaires, tous strictement réglementés par les pouvoirs publics. Si un particulier accepte de prêter de l'argent à une entreprise, il ne le fera en général pas directement. Il va lui prêter indirectement, via des intermédiaires financiers, c'est-à-dire des institutions qui empruntent des fonds aux personnes qui ont épargné et qui prêtent à celles qui ont besoin d'argent.

En d'autres termes, le système financier est l'ensemble de règles ou des principes de base servant de référence ou de guide à la bonne gestion des institutions financières. La partie la plus simple du système financier à analyser est constituée par « les marchés financiers ». Pour bien comprendre ces marchés, il est nécessaire de maîtriser un certain nombre de distinctions concernant leurs caractéristiques principales.

* 69 KABEYA TSHIKUKU, «  le système financier » : Publication du 08 Aout 2013, www.google.com, en ligne depuis le 28 juin 2015, téléchargé et lu la même date, p, 1-9

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