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Communication et promotion des entités décentralisées au Burundi. Cas des communes Bisoro, Bukemba Gitanga et Rumonge.

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par Halidi RUYUMPU
Université Lumière de Bujumbura  - Licence en Sciences de la Communication; Option Communication pour le Développement 2011
  

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5 Du cadre juridique actuel

La décentralisation est reconnue par les textes fondamentaux, législatifs et réglementaires qui régissent le Burundi : l'Accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi, la Constitution de la République, la Loi communale, le Code Electoral, le Code foncier et bien d'autres textes.

5.1 L'Accord d'Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi

L'Accord d'Arusha, signé le 28 août 2000 et adopté par le Parlement le 1er décembre 2000, prévoit, dans ses quatre protocoles, une série de réformes institutionnelles visant à organiser une décentralisation, mais aussi une déconcentration accrue de l'administration de l'Etat. La stratégie de décentralisation prévue par l'Accord d'Arusha comporte deux volets principaux : d'une part, l'élection au suffrage universel direct ou indirect des autorités communales ; d'autre part, l'accès équitable aux infrastructures économiques et sociales et aux services publics de l'Etat.

La forme de décentralisation vise notamment les objectifs suivants :

Ø réduire la pesanteur du gouvernement central ;

Ø accroître la démocratie et la participation locale ;

Ø améliorer l'efficacité et l'équité dans la fourniture des services au niveau local ;

Ø renforcer les collectivités locales.

5.2 La Constitution de la République du Burundi

La loi n° 1/10 du 18 mars 2005 portant promulgation de la Constitution de la République du Burundi prévoit la décentralisation spécialement en ses articles 262 à 267.

Une des innovations qu'on peut signaler, par rapport aux textes précédents est l'admission des candidats indépendants aux élections au niveau des collines. (Art. 265, a).

5.3 La loi communale

La loi n° 1/016 du 20 avril 2005 portant organisation de l'administration communale, met en place, dans tout son contenu, le système de la décentralisation. La loi communale a apporté deux principales innovations :

Elle a reconnu l'autonomie organique des communes. Elle dispose que la commune est administrée par un Conseil communal élu au suffrage universel direct et par un Administrateur communal élu par le Conseil communal en son sein.

Elle a diminué sensiblement la pesanteur du Gouverneur de province sur l'Administrateur communal. La loi communale ne reconnaît plus le prescrit de l'article 13 du Décret-loi n° 1/011 du 8 avril 1989 portant réorganisation de l'Administration communale.

Cette loi a été révisée et abrogée par celle N°1/02 du 25 janvier 2010 où les articles 10, 28, 30, 33, et autres ont connus des modifications. Le constat est que la nouvelle loi qui organise l'administration communale est plus ou moins expresse que la précédente même si restent des notions méritant une amélioration.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius