Table des matières
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Pages
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Dédicace
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I
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Remerciements
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Ii
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Abréviation et sigles
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Iii
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Liste des tableaux
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Iv
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Liste des figures
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V
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Résume
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Vi
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Summary
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Vii
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Introduction
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1
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Première partie
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Chapitre I : Revue Bibliographique sur les eaux
souterraines
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5
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1- Cycle de l'eau
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5
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2- Les maladies d'origines hydriques
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6
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3- Principaux descripteurs de la qualité de
l'eau
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9
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3-1- les paramètres organoleptiques
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9
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3-2. les paramètres physiques
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10
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3-2-1.la température
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10
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3-2-2. la turbidité
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10
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3-3. les paramètres physico-chimiques
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11
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3-3-1. le pH
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11
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3-3-2. la conductivité
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12
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3-3-3. les Matières en suspension MES
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14
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3-3-4. les nitrates et nitrites
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15
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3-3-5. le fer
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17
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3-3-6. les phosphates
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18
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3-4. les paramètres microbiologiques
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21
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4- Pollution des eaux souterraines
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26
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4-1. les effets sur l'homme et l'environnement
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26
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4-2. Différentes sources de pollution des eaux
souterraines
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28
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4-3. Types de polluants
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30
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4-3-1. les polluants physiques
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30
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4-3-2. Les polluants chimiques
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31
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4-3-3. les polluants organiques
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32
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4-3-4. La pollution microbiologique
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33
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Deuxième partie
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Chapitre II : Matériel et Méthode de
travail
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II-1. Présentation de la zone d'étude
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II-2. Matériel de Travail
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40
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II-2-1. Matériel de Terrain
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40
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II-2-2. Matériel de Laboratoire
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40
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II-3. Méthode de travail
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41
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II-3-1. Echantillonnage
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41
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II-3-2. Mode Opératoire
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42
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II-3-2-1. Détermination du pH
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42
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II-3-2-2. Détermination de la Turbidité
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42
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II-3-2-3. Détermination de la
conductivité
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43
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II-3-2-4. Détermination des MES
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43
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II-3-2-5. Détermination des nitrites, nitrates, fer
total et phosphates
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II-3-2-6. Recherche des coliformes totaux et E. coli
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Chapitre III. Résultats et Discussions
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50
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III-1. Résultats de la détermination des
paramètres physico-chimiques.
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50
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III-2. Résultats de l'analyse microbiologique
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70
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Conclusion et suggestions
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77
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Annexe
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80
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Référence et Bibliographie
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83
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Introduction
Introduction
De toutes les substances nécessaires à la vie,
l'eau est de loin la plus importante. Elle est indispensable par son rôle
dans les processus métaboliques et représente 70 à 75% du
poids des êtres vivants et elle couvre les trois quarts de la surface du
globe terrestre.
De nos jours, disposer d'eau potable en permanence à
domicile est un confort auquel les Guinéens et, de façon
générale les pays en voie de développement ne sont pas
habitués.
Chaque année, en effet, dans ces pays en voie de
développement, des millions de personnes sont privées de l'eau
qui leur serait nécessaire et meurent encore pour avoir consommé
de l'eau non potable
Ainsi en tant que ressource cardinale pour la vie et à
l'épanouissement de l'homme sur terre, l'eau est aujourd'hui au centre
des préoccupations des pouvoirs publics pour sa gestion durable.
Avec le développement technologique, les pouvoirs
publics se sont proposé d'assurer à la collectivité une
distribution optimale des ressources en eau moyennant une contribution
financière des consommateurs.
C'est ainsi que surgissent dans presque toutes les
localités du monde des réseaux d'adduction d'eau pour une
distribution privée ou publique de l'eau potable.
En Guinée, la distribution de l'eau potable est
assurée par la Société d'Exploitation des eaux de
Guinée (SEG), une société étatique d'exploitation
des eaux naturelles destinées à la consommation humaine.
Cependant, si pour certains Guinéens le problème
de l'accès à l'eau potable ne se pose que sommairement, pour
d'autres (les habitants de l'intérieur par exemple) en revanche, le
problème de la qualité de l'eau s'ajoute aux difficultés
d'approvisionnement en eau potable qu'on y rencontre.
La Commune urbaine de Mamou, s'alimente en eau potable
domestique pour l'essentiel grâce au réseau de distribution de la
SEG.
Après plusieurs tentatives d'amélioration de la
distribution suite à une demande sans cesse croissante résultant
de l'augmentation de la population et l'insuffisance de l'offre, les
populations font de plus en plus recours aux eaux des puits traditionnels.
Comme conséquences de ce fait, on observe ces
dernières années une recrudescence des maladies hydriques et
essentiellement le choléra et la fièvre typhoïde.
En effet d'après les statistiques du ministère
en charge de la santé à travers le bulletin hebdomadaire de la
Division Prévention et Lutte contre le cholera au 13 Aout 2013, 150
personnes ont étés touchées par l'épidémie
en 2013 en Guinée à travers 3 localités dont Mamou qui a
enregistré à elle seule 89 cas dont 4 décès.
Cet état de fait pourrait être lié
à la qualité de l'eau de consommation et à une
insalubrité.
Disposer d'eau de bonne qualité améliore
considérablement la santé humaine. Elle apporte à
l'organisme certains éléments dont il a besoin pour son
fonctionnement.
En Afrique subsaharienne, 42% de la population n'a toujours
pas accès à des sources de bonne qualité (CNRS, France
2012).
L'ONU a bien compris le danger potentiel que représente
cette boisson d'eau non potable, ce qui l'a amené à fixer comme
objectif à atteindre avant 2015 : Réduire de
moitié le pourcentage de la population qui n'a pas accès de
façon durable à un approvisionnement en eau de boisson
salubre (OMD, OBJECTIF 7, CIBLES 10).
Mais à la fin de cette décennie, l'objectif
n'était pas atteint. Les maladies hydriques font de nombreuses victimes
au sein de la population qui continue de consommer les eaux de faible
qualité.
C'est ainsi que le pari est loin d'être gagné
puisque pour atteindre cet objectif important, 260.000 personnes à
travers le monde par jour doivent encore obtenir l'accès à des
sources d'eau de bonne qualité (OMS, 2002).
Cette étude s'intéresse à la pollution de
l'eau de puits traditionnel. Elle nous permettra de dégager certaines
causes de la pollution des eaux, de faire des propositions permettant à
nos populations d'observer des attitudes garantissant la qualité de
l'eau de consommation. Nous espérons que les résultats issus de
ce travail permettront de sensibiliser les décideurs pour une meilleure
application des normes de protection des puits en vue de la réduction de
l'incidence des maladies notamment celles hydriques comme le cholera.
En effet, à Mamou, tous les ménages n'ont pas
accès à l'eau de la SEG (1300 abonnés sur une population
urbaine de près de 100 000 habitants) et ceux qui sont
abonnés n'ont pas d'eau tous les jours. Ce qui amène la plupart
des habitants à utiliser pour la plupart les eaux de puits
traditionnels. Cependant on observe un manque d'hygiène et
d'assainissement autour de ces puits. Les déchets sont mal
gérés. Les tas d'ordures se trouvent parfois à
proximité des puits. Les eaux usées sont jetées un peu
partout. Les latrines sont construites sans respecter une distance minimale de
15m requise. De même les eaux sont stockées dans des
matériels mal entretenus. Ces différentes conditions
d'hygiène et d'assainissement sont des sources probables de
contamination. L'eau peut être non seulement souillée à la
source mais également lors du stockage et de l'usage.
Le véritable problème que pose ce travail de
recherche est d'évaluer la qualité de ces eaux de puits.
Pour aborder cette étude, nous nous sommes fixés
les objectifs suivants :
Objectif général :
Etudier quelques paramètres physico-chimiques et
microbiologiques des eaux de puits de certains quartiers de la commune
urbaine de Mamou.
Objectifs spécifiques :
- Déterminer le pH, la conductivité, les MES,
les nitrites, les Nitrates, les phosphates, la Turbidité, les coliformes
Fécaux et Escherichia Coli.
- déterminer quelques éléments (les
nitrites et nitrates ; les coliformes totaux ; Escherichia Coli,)
présentant un risque pour la santé :
- évaluer les impacts de la consommation de ces eaux
sur la santé Humaine et l'environnement.
- proposer des mesures permettant l'utilisation à
moindre risque de ces eaux.
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