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Détermination de quelques paramètres physico-chimiques et microbiologiques des eaux de puits de la commune urbaine de Mamou.

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par Alhassane Diami DIALLO
Institut Supérieur de Technologie de Mamou - Master 2015
  

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Première partie

Chapitre I : Revue Bibliographique sur les eaux souterraines

Composée de deux (2) atomes d'hydrogènes et d'un atome d'oxygène, l'eau est indispensable à la vie de tout être vivant et est le seul composé présent à l'état naturel sous trois (3) phases : liquide, solide et gazeux.

Le caractère banal de l'eau qui nous environne fait parfois oublier que ce liquide qui nous est si familier s'avère en réalité le fluide le plus indispensable à la vie.

L'histoire de l'eau se confond avec celle de l'humanité et tout développement industriel s'est construit en partenariat avec l'eau.

L'eau est partout et constitue la base de la vie. En effet, les premières formes de vie se sont développées dans les océans et, encore aujourd'hui plus de la moitié des espèces animales et végétales vivent dans l'eau. Par ailleurs comme toutes les autres composantes de l'environnement, l'eau ne peut pas être considérée isolement. Dans le cas d'une rivière, d'un fleuve, d'un océan et même d'un puits, son état dépend en grande partie des activités humaines ayant lieu sur le territoire environnant. [1]

1. Cycle de l'eau :

L'eau sous ses différents états suit dans la nature un vaste cycle que résume le schéma de la Figure 1.

· Les précipitations : la vapeur d'eau atmosphérique se condense en nuages qui engendrent des précipitations sous forme de pluie, de neige ou de grêle. Les précipitations, qui constituent l'origine de presque toutes nos réserves en eau douce, sont variables d'une région à une autre suivant le climat et le relief qui sont des facteurs essentiels.

· Le ruissellement : parvenue sur le sol, une partie des précipitations s'écoule à sa surface vers le réseau hydrographique et les étendues d'eu libre (lacs, mers), c'est le ruissellement de surface.

· L'infiltration : une partie des précipitations pénètre dans le sol et le sous-sol où elle alimente les eaux souterraines constituant le stock d'eau du sol et les réserves des nappes aquifères.

· L'évapotranspiration : c'est la somme des pertes par transformation de l'eau en vapeur. On distingue deux (2) composantes : l'une constituée par le retour direct de l'eau dans l'atmosphère (phénomène physique) et l'autre constituée par la transpiration des plantes. [1]

2. Les maladies d'origine hydrique.

L'eau est indissociable de la vie et en particulier de celle des populations humaines dont elle a influencé l'histoire et conditionne le développement. Elle est aussi un des principaux vecteurs des maladies, par l'intermédiaire des germes infectieux, et par voie de conséquence de la mortalité humaine. Le risque microbiologique est ainsi le paramètre à prendre en compte en matière d'alimentation en eau potable. Il est d'ailleurs, après l'accès à la ressource, un des principaux facteurs d'inégalité « nord-sud ».

Les maladies d'origine hydrique sont des infections essentiellement dues à des bactéries, des virus et des protozoaires. Les plus anciennes infections connues sont les fièvres typhoïdes, les dysenteries bacillaires et le cholera (Voir Tableau N°1). Or de nos jours dans les pays en voie de développement ces infections sont encore d'actualités et constituent un problème de santé publique contrairement aux pays développés. [2]

Tableau 1 : les principales maladies d'origine hydrique et leurs agents pathogènes d'après C. Haslay et H. Leclerc. 1993

Maladies

Agents

Origine bactérienne

Fièvres typhoïdes et paratyphoïdes

Salmonella typhi, salmonella paratyphi A et B

Dysenteries bacillaires

Shigella

Cholera

Vibrio cholérae

Gastro-entérites et diarrhées

Escherichia coli entérotoxinogène

Campilobacter jejuni /coli

Yersinia enterocolitia

Salmonella SP

Shigella SP

Legionella pneumophila

Origine virale

Hépatite A et E

Virus hépatite A et E

Poliomyélite

Virus poliomyélitique

Gastro-entérites aigues et diarrhées

Virus de Norwalk

Rotavirus

Astrovirus

Calicivirus

Coronavirus

Entérovirus

Adénovirus

Réovirus

Origine parasitaire

Dysenteries amibiennes

Entamoeba histolytica

Gastro-entérites

Giardia lamblia

Cryptosporidium

La notion d'indicateur.

Il est actuellement difficile de rechercher systématiquement tous les germes pathogènes susceptibles d'être présents dans l'eau, étant donné leur variété et l'irrégularité de leur présence ; ainsi que la diversité et le coût des analyses qu'il convient de mettre en oeuvre pour les détecter.

Néanmoins, comme l'origine de la plupart des microorganismes pathogènes véhiculés par l'eau est fécale, le principe de contrôle de la qualité de l'eau repose sur la démonstration que l'eau distribuée ou consommée ne contient pas de germes provenant de contaminations fécales. Pour cela, on recherche des indicateurs de contamination fécale, appelés aussi germes test ou germes témoins de contamination fécale. On parle également d'indicateurs de traitement qui permettent d'évaluer l'efficacité des différents traitements de potabilisation mis en oeuvre vis-à-vis des différents germes.

Ces indicateurs doivent répondre à des exigences de nature :

Ø Epidémiologique : il doit exister une relation entre un indicateur et l'apparition d'infection dans une population ;

Ø Ecologique : il doit être spécifique d'une contamination fécale : systématiquement rencontré lorsqu'il ya présence des fèces d'animaux à sang chaud et toujours absent dans les milieux non pollués. Il doit être sensible pour être mis en évidence dans l'eau lorsque des pathogènes sont présents, et ce, en grand nombre ;

Ø Bactériologique : il ne doit pas se multiplier dans l'eau ;

Ø Technique : il doit être facile et rapide à détecter, et ce, à moindre coût. [3]

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