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La législation Malagasy à  l'épreuve de la violence conjugale. Cas de la ville de Toliara 2011-2013.

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par Herbert Martino RAZAFINDRADIA
de Toliara - MAÎTRISE (Master I)  2013
  

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Paragraphe IV: LES AUTRES CAUSES DE LA VIOLENCE CONJUGALE

Il existe d'autres facteurs chez l'individu qui peuvent néanmoins considérés comme des causes liées à la violence conjugale. On peut les diviser en quatre parties: Facteurs rendant la femme plus vulnérable aux violences de la part des hommes; facteurs relatifs aux pairs et à la famille favorisant le risque de la violence de la part des hommes à l'égard de la femme ; facteurs favorisant le risque de la violence de la part des hommes envers les femmes et facteurs sociétaux favorisant les violences de la part des hommes à l'égard des femmes.

87 Résultat apporte par le CECJ Toliara durant la conférence débat au Palétuvier, juin 2013

88 Article 52 de l'ordonnance no62-089 du 1erOctobre 1962

Martino Herbert RAZAFINDRADIA

A- Les facteurs rendant la femme plus vulnérable aux violences de la part de l'homme

Dans la réalité, il existe des facteurs qui rendent la femme plus vulnérable aux violences de la part de l'homme. Parmi eux on peut citer : L'immaturité, le témoin ou victime de violence dans l'enfance, la consommation d'alcool et de la drogue, la recherche de l'autonomie, la pauvreté, le mariage et la dissolution de mariage.

1- L'immaturité

Elle est un facteur de risque dans la violence conjugale. La plupart des couples jeunes qui se marient ou qui se mettent ensemble pour vivre ont toujours du mal à s'entendre car ils n'étaient pas vraiment murs pour vivre en couple. Il leur manque de capacité de bien réfléchir, de bien administrer leur foyer, de bien gérer un conflit conjugaux ; par exemple dans la ville de Toliara la pratique de l'institutionnalisation des mariages précoces et surtout le phénomène de fiançailles «anaty kibo» (dans le ventre) sont également assez courante. En effet, les filles sont destinées au mariage par la prédominance des mariages traditionnels. Des études, montrent que les femmes mariées entre 18 et 35 ans ont davantage de risque d'être violentés par leur partenaire intime.

2- Avoir été témoin ou victime de violence pendant l'enfance

Un individu qui a un mauvais passé c'est-à-dire qui dans sa jeunesse avait un comportement inacceptable serait un violent. Ainsi, l'enfant qui vit dans une famille monoparentale ou qui grandit seul risque d'être violent. Il peut devenir violent s'il avait subi des mauvais traitements durant son enfance ou bien s'il appartenait à des groupes sociaux marginalises et s'il a aussi vécu dans un mauvais entourage, ses enfants sont susceptibles de reproduire la violence.

3- La consommation d'alcool et de la drogue

Celui qui est alcoolique ou bien toxicomane; qui a un faible niveau éducatif et qui n'a pas de ressources financières peut devenir violent. L'imprégnation alcoolique ou toxicomaniaque rend la femme moins apte à reconnaitre les signes de danger et à se défendre. De plus, les débits de boisson alcoolique sont des endroits propices aux rencontres avec un agresseur. Elles sont aussi des facteurs favorisant la violence conjugale à Madagascar car la plupart de causes dès l'affaire que nous avons pu enregistrer au niveau de la TAZ et CECJ de Toliara sont basées sur ces deux facteurs surtout dans le douze mois précédent.

Martino Herbert RAZAFINDRADIA

4- La recherche de l'autonomie

La majorité des communautés marginalise encore les femmes sont légitimé la violence masculine. L'homme a le plein pouvoir, la femme non; certaines se trouvent dans l'obligation d'abandonner leur emploi sous les pressions de leur mari. Mais la plupart des femmes dans la zone sud de Madagascar acceptent que le principe de primauté de l'homme à la femme. Par exemple, le résultat de l'état de lieux par le PNUD: «49,44% des femmes acceptent cette affirmation dans la ville de Toliara».89 Des recherches montrent que les femmes plus instruites sont exposées à un plus grand risque de violence et notamment la violence sexuelle de la part de leur partenaire intime. Elles deviennent plus autonomes mais elles résistent davantage aux normes patriarcales; pour reprendre le contrôle, certains hommes recourent alors à la violence.

5- La pauvreté

En générale, «la pauvreté extrême de la population notamment dans le district de Toliara I augmente jusqu'au 89, 66% actuellement».90Cette pauvreté, chez la majorité des femmes Malagasy augmentent le taux de violence conjugale. Jusqu'au présent on isole les femmes dans les grandes activités du pays, c'est pourquoi la généralité des celles-là sont toujours pauvres. On ne lutte pas vraiment pour une vraie égalité entre l'homme et la femme. Cette dernière est peu visibles dans le marché du travail ainsi que les hommes sont beaucoup mieux rémunérés que les femmes dans certains postes. Il est rare de trouver à Madagascar une femme qui possède beaucoup plus d'argent que son mari; parfois les femmes n'ont d'autres possibilités que d'exercer des métiers où le risque des violences est élevé.

6- Le Mariage

La violence conjugale est la forme de violence domestique la plus répandue à travers le monde. Les femmes mariées subissent dans leur foyer de la violence beaucoup plus des actes graves. C'est le patriarcat qui prime c'est-à-dire l'homme détient le pouvoir de domination. On montre qu'il est fort et la femme est faible; dans quel que soit la forme d'union la femme doit se soumettre à son mari. Il est pire quand elle est mariée et on se base sur les stéréotypes qui s'imprègnent. Car les hommes veulent toujours avoir le surveille de la famille et le contrôle des leurs biens.

89Résultat dans le rapport de l'état des lieux sur le traitement des cas d'abus et de violences sexuelles basées sur le genre par le système formel et informel réalisée par le PNUD à Toliara de l'année 2011-2012

90Idem

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À eux seuls reviennent les pouvoirs de décision, pourtant la femme n'a pas le droit de prendre une décision sérieuse qui sera bonne pour la famille. C'est comme si quand la femme se marie, elle doit toujours se courber sous les ordres de son mari. Alors, parfois, le mariage est l'un de facteur rendant la femme plus vulnérable aux violences de la part de l'homme.

7- La dissolution du mariage

Le divorce ou le veuvage met fin à une relation de couple marié alors il rend aussi la femme plus vulnérable aux violences de la part de l'homme. Traditionnellement, dans notre société, elles subissent plus de violence que les femmes célibataires du même âge parce qu'elles ne sont plus protégés par des hommes, par la société et surtout par leur famille. Leur statut peu socialement enviable, ce qui les expose davantage au mépris des hommes de leur communauté, par exemple certains clan dans le sud confirme que la veuve n'ayant pas droit de se remarier sans l'accord de leader traditionnel (Pita-hazomanga) et des leurs parents. Parfois, la société les met en quarantaine même elle ne sait pas la cause de leurs divorce et que toutefois certains hommes profitent de l'occasion de s'unir avec elles pour raison d'avoir des intérêts bien déterminés.

B- Les facteurs favorisant le risque de violence de la part des hommes envers les femmes

Outre, les facteurs qui rendent la femme plus vulnérable aux violences de la part des hommes, il y a aussi des facteurs qui favorisent le risque de violence de la part des hommes envers les femmes. Ce sont : la toxicomanie, le chômage et les facteurs psychologiques.

1- Le chômage

Elle constitue un facteur favorisant le risque des violences de la part des hommes envers les femmes. Ce facteur se favorise quand l'homme perd son emploi ou ne travaille presque pas ou ne gagne pas assez d'argent pour subvenir au besoin de sa famille. En tout cas pour reprendre le contrôle, certains hommes recourent alors à la violence.

En effet, ils reviennent aux nervosités dans leur famille pour gérer en difficultés cette situation. Il devient de plus en plus violent surtout quand leur femme ne travaille pas non plus. Il doit aussi de donner le manger chaque jour à ses enfants, occuper convenablement sa famille, sans avoir vraiment de quoi à les soutenir peut lui rendre parfois violent. Ainsi que le problème de chômage élimine l'honneur de la famille devant la société par conséquent le chef de famille est déshonoré qui favorise le risque des violences envers la famille.

Martino Herbert RAZAFINDRADIA

2- Les facteurs psychologiques

Il ya des facteurs psychologiques qui peuvent rendre l'homme violent ; quand l'homme devient stress, hostilité envers la femme, quand il perd l'estime de soi ou appartient un fantasmes coercitifs peu lui rendre violent envers sa femme. Certains hommes sont très impulsifs, agressifs de la part leur nature. Ils sont en plus très violents car il vit dans une famille violente durant son enfance ou bien il a vécu dans un mauvais entourage.

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