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La législation Malagasy à  l'épreuve de la violence conjugale. Cas de la ville de Toliara 2011-2013.

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par Herbert Martino RAZAFINDRADIA
de Toliara - MAÎTRISE (Master I)  2013
  

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CONCLUSION GENERALE

La violence conjugale est un phénomène de la société de plus en plus présent dans la vie des couples. Elle s'installe la plupart du temps au sein de la relation sans qu'on s'en rende compte. Pour un glissement, la violence conjugale est aussi perçue et souvent définie comme l'action violente d'un homme sur sa femme. De même, elle est dans une relation privée ou privilégiée, une emprise, un conditionnement dont il est difficile de sortir lorsqu'on en est une des victimes. Elle bénéficie du secret privé, ce qui permet aux auteurs d'asseoir leur contrôle dans l'impunité. La violence conjugale constitue la forme la plus fréquente de violence envers les femmes ; de plus elle fait partie de l'héritage patriarcal qui est caractérisé par le déséquilibre des rapports du pouvoir entre les sexes dans nos sociétés.

Cela entraîne que les violences faites aux femmes sont abordées majoritairement comme la violence d'un homme sur une femme. En parallèle, la violence envers les femmes est un fléau difficile à combattre surtout dans certaines régions de l'île comme dans le sud de Madagascar, ainsi, les droits de la femme sont encore bafoués. Alors, la violence conjugale est une des manifestations de l'enjeu spécifique que constitue encore le contrôle du corps et de l'autonomie des femmes dans la société Malagasy. Malgré des nombreuses actions qui visent à pallier les violences faites aux femmes, le phénomène persiste. Notre étude se montre la limite et la condamnation sur un type des violences faites aux femmes dans la vie conjugale. La ligne de démarcation qu'introduisent la société et la loi nationale que les instruments internationaux entre auteur et victime favorisent une logique linéaire visant à protéger les victimes et à s'intéresser quelque fois à la psychologie des auteurs. Mais il est ardu de réfléchir vis-à-vis des plusieurs partenaires selon une modalité circulaire pointant une approche globale.

Dans notre ouvrage, les performances du système pénal en matière de violences conjugales apparaissent souvent inadéquates. La vision juridique de l'Etat Malagasy est trop étroite pour traiter ces cas avec le doigté et la profondeur requis. Cependant, il serait peu pertinent de choisir par défaut l'orientation vers la médiation ou la justice informelle. En tout cas, ces femmes survivantes se trouveraient en outre, assez souvent dans une situation d'enfermement, dans laquelle elles seraient confinées par leur conjoint. La peur, les sentiments de honte et la culpabilité les empêche de parler, jusqu'à ce qu'elles atteignent leur seuil de tolérance. Ainsi, Elles pousseraient ces femmes à garder le silence et prennent la décision de mettre un terme à cette situation de souffrance. D'autant plus, elles ne bénéficieraient pas toutes du soutien de leur entourage.

Martino Herbert RAZAFINDRADIA

Les couples modernes construits sur la réciprocité appartiennent principalement à ces groupes socioprofessionnels. Dans la ville de Toliara, où les femmes sans revenus stables et celles chefs de ménage, les femmes dépendantes économiquement dans les foyers non formels ou encore celles supposées stériles, les femmes avec des familles lointaines et surtout les femmes non scolarisées sont les plus exposés à la violence conjugale. En générale, l'absence d'autonomie financière de la victime serait un facteur induisant une situation de violence. Elle atteint toute personne qui y est impliqué directement comme l'agresseur, la victime, les enfants ainsi que ceux qui y sont impliquées indirectement comme les proches qui se sentent impuissants.

De fait, les orientations prises pour lutter contre les violences conjugales ont entrainé la création, la prévention et le développement de dispositifs. En plus des textes de lois, des instruments internationaux, des études, des analyses sociaux-économiques et des recherches scientifiques ayant privilégié comme axe d'intervention dans la lutte contre la violence conjugale. Elles sont protégé les femmes surtout les victimes, les enfants; elles soignent aussi pour sauver la famille supporte ce phénomène et condamné l'agresseur de ces actes. Certaines solutions sont possibles pour raison d'arrêter ce fléau: Faire plus de préventions et sensibilisations par le biais d'une présence encore répétée aux diverses medias, internet et de l'article dans des magazines de tous genres. Il faut atteindre un maximum de personne inculquer le principe d'égalité entre l'homme et la femme des leurs plus jeune âge et cela via l'école afin qu'ils soient tous informés. Ainsi que la création ou bien la modification des lois conséquentes et la mise en place des institutions pour assurer les droits et la sécurité des victimes.

En dépit de l'évolution de la reconnaissance des violences conjugales à Madagascar, il reste encore aujourd'hui des progrès à faire. Actuellement, dans la zone sud spécialement à Toliara ce n'est pas toutes la population reconnaissent clairement la violence au sein du couple comme un délit spécifique. Pourtant la présence de TAZ et CECJ qui a couvrit par le MINJUS et MPAS semble progressivement les suivre. En effet, il doit faire une diffusion des droits fondamentaux, la promotion de droit de la femme et aider ou bien soutient les victimes en collaboration avec la force répressive d'appliquer la loi en vigueur.

On peut imaginer que cet aspect précédent épaulé par la législation Malagasy avec les dispositions internationales ratifiées et signées par Madagascar. Alors, il inciterait de plus grand nombre de femme à intenter des actions à l'encontre de leur conjoint violent, afin de diminuer les impunités à la violence conjugale.

Martino Herbert RAZAFINDRADIA

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld