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à‰valuation du niveau d'application des mesures d'exploitation à  faible impact dans l'aac 3 de l'ufa 10 035 (est Cameroun).

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par Bonaventure NTEUKAM KAKEM
Université de DSCHANG (FASA) - Ingénieur des Eaux et Forêts 2016
  

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IV.2. DISCUSSIONS

IV.2.1. Synthèse des Mesures EFIR

Le référentiel FAO reconnu comme modèle du point de vue de sa performance environnementale (Applegate, 2004 ; Priyadi et al., 2006 ; Putz et al., 2008) est axé principalement sur l'exploitation à faible impact or le paradigme de gestion durable des forêts de nos jours intègre plusieurs autres aspects qui ne figurent pas dans le code FAO notamment les problématiques liées au foncier, au maintien des forêts à haute valeur pour la conservation , la régénération forestière, la gestion des Produits Forestiers Non ligneux et l'agroforesterie. Cependant, une évaluation faite à l'aide des principes critères et indicateurs du FSC adaptés pour le Cameroun fournirait des données plus exhaustives et permettrait de pallier à ces manquements. De plus, cette synthèse diffère de celle effectuée par Manga (2011) du fait qu'elle regroupe les mesures EFIR par activité (ouverture route, abattage, Débardage...) or celle de Manga regroupe les mesures EFIR par module (planification, exploitation...).

IV.2.2. Structure organisationnelle de Gestion de l'exploitation forestière

La structure organisationnelle de gestion de l'exploitation forestière trouvée dans le cadre de cette étude (ayant un service d'exploitation, une cellule d'aménagement constituée de cartographe, technicien sylvicole...) est semblable à celle obtenue par Dongmo (2013) au Groupe ALPICAM et Abessolo (2014) à la SEFAC et la STBK. Par contre, cette organisation diffère de celle obtenue par Manga (2011) à la SIFCO. Cette différence réside au niveau de l'absence de cellule d'aménagement au sein de la SIFCO. Cette absence pourrait être à l'origine de la piètre performance de cette entreprise lors de la mise en oeuvre des normes d'exploitation forestière à faible impact. Cependant, ces entreprises au même titre que la FIPCAM ne disposent pas d'un Responsable Faune au sein de leur cellule d'aménagement.

IV.2.3. Niveau de mise en oeuvre des mesures d'exploitation

IV.2.3.1. Les routes forestières

Dans le cadre de cette étude, la surface ouverte est de 13,36 ha soit 0,4% de la superficie de l'assiette. Or en admettant la largeur prescrite par la FAO (30 à 45m) pour l'emprise de la route principale, la surface ouverte est comprise entre 24 à 36 ha soit 0,7 à 1% de la superficie de l'assiette. Cette différence s'explique par le fait que l'ouverture des routes avec des largeurs réduites est liée à la politique interne de l'entreprise à opter pour une réduction de la surface perturbée. De ce fait, elle a élaboré des fiches techniques dans lesquelles elle spécifie les dimensions des routes dans ses chantiers. Ainsi, les largeurs moyennes des routes obtenues sur le terrain ne sont pas très loin de celles trouvées par Dongmo (2013) estimées à 12,7m pour l'emprise, 5,36m pour la plate forme de la route principale et 12,71m puis 4,9m pour les largeurs respectives de l'emprise et de la plate forme des routes secondaires. Ces résultats à peu près semblables aux nôtres pourraient être liés au fait que les UFA dans lesquelles les études ont été menées sont voisines (même département) et parce que la méthodologie utilisée pour la prise des dimensions des routes est la même. Il faut également noter que les largeurs des routes trouvées dans le cadre de cette étude sont proches de celles recommandées par le CTFT en 1989 à savoir une largeur minimale d'au moins 15m pour l'emprise de la route principale et une largeur de la plate forme de 3,75m et 4,75m respectivement pour les routes secondaires et principales. De plus, la largeur de la route principale trouvée dans le cadre de cette étude (16m) n'est pas très différente de celle obtenue (16,7m) dans le cadre d'une étude menée par le projet API en forêt semi décidu passant en deuxième ou troisième exploitation.

Cependant, Manga (2011) et Abessolo (2014) ont obtenus des résultats bien différents aux nôtres dans le cadre des études similaires à savoir respectivement 43m et 14m d'une part et 28m et 16,37m d'autre part. Cette différence pourrait être due d'une part à l'habileté du personnel de l'équipe route car selon Manga (2011), « le manque de formation des conducteurs en matière d'ouverture de piste forestière seraient à l'origine des écarts constatés». La nature du terrain pourrait également expliquer cette différence car selon Durrieu et al., (1998) et repris par Dongmo (2013), « la largeur des routes varie en fonction du type de route et de la nature du terrain ».

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