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L'effet des politiques macroéconomiques sur la croissance économique en RDC de 1972 à  2009.

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par Serge MUNENWA SHAKA
ULPGL/Goma - Licence 2012
  

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2. L'efficacité de la politique budgétaire

Les pouvoirs publics ne manipulent cet instrument privilégié de politique économique qu'en agissant sur les recettes et les dépenses publiques, par l'intermédiaire des moyens à leur disposition, à savoir les dépenses (G), les impôts (T) et les transferts (R). Partant, quelle pourrait être l'incidence d'une politique de dépenses publiques ou d'une politique fiscale ?

1.3.1.4. Effets d'une politique de dépenses publiques ou d'une politique fiscale

Rappelons que tout accroissement de dépenses publiques crée un effet multiplicateur entraînant une augmentation de revenu national. Le multiplicateur de dépense publique joue un rôle identique à celui du multiplicateur de l'investissement. Toute réduction de dépenses de l'Etat provoque un effet multiplicateur à la baisse sur le revenu national.

Une augmentation des impôts décidée par le gouvernement produit un effet contraire à ceux rencontrés lors d'un surcroît d'investissement privé ou de dépenses publiques. Autrement dit, une pression fiscale accrue a un effet « récessionniste » sur le revenu national tant elle provoque une baisse du revenu disponible. A contrario, tout dégrèvement fiscal provoque une expansion des revenus disponibles qui entraîne de nouvelles dépenses de consommation. Le multiplicateur fiscal exerce sur l'économie un effet contraire à celui du multiplicateur de dépense publique.

Dans une hypothèse de sous-emploi, les pouvoirs publics ont à leur disposition deux stratégies pour relancer la consommation et provoquer une augmentation du revenu national : augmenter les dépenses publiques (G) ou réduire la pression fiscale (T).

1.3.1.5. Incidence d'une politique des transferts

Afin d'atteindre le plein-emploi face à une demande globale faible, les pouvoirs publics ont encore la possibilité d'intervenir en augmentant les transferts tels que les pensions dues aux fonctionnaires en retraite ou aux anciens combattants ; les allocations de chômage.

Les transferts ont une incidence sur le revenu disponible et par conséquent sur les dépenses de consommation à travers lesquelles ils exercent une influence sur le niveau de la demande globale. Dans ce cas, on qualifie le résultat de multiplicateur de transfert.

Sachant que les bénéficiaires de transferts n'affectent qu'une partie aux dépenses de consommation, l'effet multiplicateur sera moindre que dans celui de la variation du même montant de l'accroissement des investissements privés (I) ou de la dépense publique (G).

1.3.1.6. Le théorème du budget équilibré

Ce théorème fut énoncé et démontré par HAAVELMO, prix Nobel d'Economie en 1989. En effet, la différence constatée entre l'effet multiplicateur de dépenses publiques et l'effet des dégrèvements fiscaux fournit un cas plus qu'intéressant en matière de politique économique.

Supposons que le montant des dépenses publiques soit égal à celui des ressources fiscales (G = T). Quel serait l'effet de ces mesures de politique économique sur le niveau de revenu ? L'augmentation de revenu attendue n'est-elle pas annulée puisque l'Etat donne d'une main ce qu'il reprend de l'autre ?

L'on serait tenté de dire qu'une augmentation des dépenses publiques et un accroissement des impôts d'un même montant auraient un effet neutre sur le revenu national. Il s'avère plutôt que, loin d'être nulle, l'incidence sur le revenu national est égale à la dépense publique additionnelle. Le budget s'équilibre par conséquent à un niveau plus élevé. Ce résultat est connu sous le nom de multiplicateur du budget équilibré.

Le théorème du budget équilibré s'énonce comme suit : « Une variation des dépenses publiques intégralement financée par les impôts entraîne une variation d'ampleur identique du revenu national d'équilibre » JACQUEMIN et TULKENS, 1993.

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