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L'effet des politiques macroéconomiques sur la croissance économique en RDC de 1972 à  2009.

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par Serge MUNENWA SHAKA
ULPGL/Goma - Licence 2012
  

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1.3.1.2. Les recettes fiscales

Elles sont essentiellement constituées de prélèvements obligatoires parmi lesquels nous pouvons distinguer la fiscalité au sens strict et la parafiscalité.

Les impôts, au vrai sens du terme, portent sur les revenus (particuliers et entreprises), les transactions (taxe sur la valeur ajoutée, contribution sur le chiffre d'affaires, droits d'accises sur certains produits) ou les patrimoines (terrains, immeubles, fortunes, droits de succession). La plupart d'états modernes mettent tout en oeuvre pour que le montant de l'impôt à payer par chaque citoyen soit fixé en fonction de sa capacité contributive réelle. La fiscalité doit jouer plusieurs rôles :

· générer les ressources nécessaires au financement des activités de l'Etat ;

· contribuer à la régulation de la demande et de l'activité ;

· opérer une certaine redistribution des revenus et des richesses, sans pour autant compromettre l'épargne et l'investissement.

La parafiscalité, quant à elle, représente l'ensemble des cotisations faites par les travailleurs et les entreprises, mais qui relèvent plus du droit social que du droit fiscal. Ces prélèvements représentent une grosse partie des impôts levés, dans notre pays, par l'administration centrale et beaucoup plus par les entités décentralisées. La parafiscalité congolaise est étouffante pour l'initiative privée à telle enseigne que nombre de gouvernements qui se sont succédé ne ménagent aucun effort pour réduire ses effets déstabilisateurs sur l'économie.

1.3.1.3. Les soldes budgétaires

Nous appelons solde budgétaire, l'écart positif ou négatif entre recettes et dépenses inscrites dans un budget. Or, un budget, rappelons-le, comprend deux séries d'opérations : opérations courantes (dites de fonctionnement) et opérations en capital (dites d'investissement). Quand le montant des dépenses courantes excède celui des recettes courantes, le solde des opérations courantes est plutôt négatif. Dans ce cas, on conclut que l'Etat désépargne. Par contre, lorsque c'est l'inverse qui est observé et que le solde est positif, on dit que l'épargne de l'Etat s'accroît.

Aussi, le solde négatif des opérations courantes ne constitue aucunement un sujet d'inquiétude pour le gouvernement, tant que le solde budgétaire brut reste positif. Nous emprunterons à Guy QUADEN, le tableau suivant susceptible de nous faciliter la compréhension du phénomène des soldes budgétaires.

Tableau N°1 : Synthèse des soldes budgétaires

Recettes courantes (a)

Dépenses courantes (b)

Solde des opérations courantes = (a) (b)

Recettes de capital (c)

Dépenses de capital (d)

Solde des opérations de capital = (c) (d)

Recettes totales (e) = (a) (c)

Dépenses totales (f) = (b) (d)

Solde budgétaire net à financer = (f) (e)

Amortissement de la dette (g)

Solde budgétaire brut à financer = (f) (e) (g)

Lorsque l'ensemble des dépenses de l'Etat (opérations courantes et opérations de capital) dépasse ses capacités de mobilisation des recettes, on constate que le solde budgétaire net est négatif, autrement dit (e) - (f) < 0 ou encore (e) < (f). Ce besoin net de financement ne peut être obtenu que par l'emprunt auprès du système bancaire ou du public. Par conséquent, le besoin net de financement se traduit pour l'Etat en termes d'accroissement de sa dette. Mais, si le solde global est positif au moment de la clôture, cela se traduirait plutôt par une diminution de sa dette.

Il est utile de faire remarquer que le solde budgétaire net ne concerne que les opérations d'un exercice fiscal et n'inclut ni les amortissements, ni l'augmentation de la dette publique. En réalité, le Trésor doit se procurer au cours d'une année plus que ce qu'il faut pour couvrir le solde budgétaire net. Autrement dit, l'ensemble de ce que l'Etat doit mobiliser pour faire face à tous ses engagements (y compris amortissement de la dette) est qualifié de solde budgétaire brut.

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