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L'effet des politiques macroéconomiques sur la croissance économique en RDC de 1972 à  2009.

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par Serge MUNENWA SHAKA
ULPGL/Goma - Licence 2012
  

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1.2. LA POLITIQUE MONETAIRE

La politique monétaire est l'ensemble des mesures prises par les pouvoirs publics, et notamment la banque centrale, visant à faire varier la quantité de monnaie présente dans l'économie afin d'agir indirectement sur la valeur de la devise nationale, sur la production, l'investissement, la consommation et l'inflation11(*).

La politique monétaire a pour objectif de soutenir l'activité économique en fournissant des liquidités et des crédits indispensables aux agents pour consommer, investir et produire, elle ne doit pas se révéler trop restrictive, car elle risquerait alors de bloquer la croissance économique, ni trop expansionniste, dans la mesure où une telle situation favoriserait l'augmentation de l'inflation (la hausse généralisée des prix) en injectant trop de pouvoir d'achat dans une économie qui ne dispose pas de suffisamment de biens pour satisfaire la demande.

En RDC, l'autorité ayant en charge la politique monétaire c'est la Banque Centrale et le trésor public. L'autorité publique doit veiller à ce que la politique économique appliquée en RDC puisse permettre une croissance économique positive et à ce qu'il n'y ait pas conflit entre objectifs de la politique économique.

Chaque gouvernement doit choisir une politique économique qui répond à ses objectifs12(*).

1.2.1 Généralités sur la politique monétaire

Pour A. Siaens : « L'objectif de la politique monétaire est d'assurer un environnement favorable à l'augmentation du revenu réel, dans une perspective à long terme, le plus régulièrement et le plus près de son potentiel de plein emploi »13(*).

Comme l'affirme Mabi Mulumba, les différentes politiques monétaires s'examinent, en ayant pour référence le système économique dans lequel elles s'exercent et les hypothèses auxquelles leurs auteurs se fient, pour opérer le choix de canaux de transmission qu'ils établissent entre la monnaie et le secteur réel de l'économie14(*).

Autrement dit, les politiques monétaires s'intègrent dans les théories explicatives de l'équilibre macro-économique. Cela signifie que la politique monétaire fait partie des composantes de la politique économique d'ensemble qui comprend également la politique budgétaire, la politique de revenus et des prix, et les politiques structurelles.

Sa contribution est attendue dans la mise en oeuvre des objectifs généraux de la politique économique que sont : la croissance économique, le plein emploi, la stabilité des prix et l'équilibre des paiements extérieurs. Ces objectifs forment ce qu'on appelle : "le carré magique".

Dans la pratique, ces quatre objectifs ne peuvent pas être atteints simultanément. La recherche de l'un ne peut être satisfaite qu'au détriment de l'autre. L'essentiel est de trouver une combinaison optimale en fonction des priorités hiérarchisées. C'est cela le rôle de la politique économique.

La Banque Centrale exécute, parmi tous ces objectifs, celui de la réalisation de la politique monétaire. Elle doit mettre en place les éléments de la thérapeutique destinée à lutter contre l'inflation, pour préserver la valeur interne et externe de la monnaie15(*).

Pour ce faire, l'autorité monétaire est amenée à envisager toutes les mesures incitatives susceptibles de développer les mécanismes de financement des investissements, fondés sur l'accroissement d'une épargne stable. Pour atteindre les objectifs énumérés ci-dessus, l'autorité monétaire fait un choix d'objectifs intermédiaires permettant de réaliser les objectifs finals.

Ces objectifs intermédiaires sont, soit des objectifs de taux d'intérêt (coût de capital), soit des objectifs quantitatifs tels que l'objectif de quantité de monnaie ou l'objectif de volume de crédit. L'option, aussi bien pour des objectifs finals, que pour des objectifs intermédiaires, est fonction de la théorie monétaire appliquée par l'autorité.

Gregory N. Mankiw et Mark P. Taylor avaient commencé en discutant de la façon selon laquelle les individus prennent leurs décisions puis ils avaient observé comment ils interagissent les uns avec les autres. L'ensemble des décisions et des ces interactions forme « l'économie »16(*).

Pour bien connaître les politiques monétaires contemporaines il faut les analyser à travers les théories monétaires dont elles tirent leurs origines. Les politiques monétaires appliquées dans le système économique libéral émanent de deux grandes écoles à savoir : les néo-keynésiens et les monétaristes.

L'analyse des fonctions de la monnaie fournie une bonne approche de spécificité monétaire, mais elle peut apparaître incomplète dans la mesure où il n'est pas précisé la nature économique de l'intermédiaire général des échanges, unité de compte et réserve des valeurs17(*). On distingue :

- Conception de la monnaie comme bien

Souligner que la monnaie est un bien (ou un service) économique comme un autre présenté, au moins pour l'économiste, l'avantage de se placer n terrain connu.

Il un effet possible d'appliquer à la monnaie les instruments utilisés dans l'étude habituel des biens et service tel que la théorie de la valeur ou le raisonnement en terme d'offre et de la demande et faire ainsi l'économie d'une analyse monétaire spécifique étrangère à l'analyse économique.

- Conception de la monnaie comme actif

La monnaie est détenue par un agent économique et un élément de sa richesse par ce qu'elle remplit la fonction de réserve de valeur, qu'elle est détenue ne serait-ce que ce temporairement, les monnaie entre dans le patrimoine de agent au côté des actifs financiers et des actifs réels, et peut donc être qualifier d'actifs monétaire

- Conception de la monnaie comme institution

Souligner que la monnaie est essentiellement un intermédiaire des échange c'est aussi souligner qu'elle caractérise un système de change particulier, celui propre aux économies monétaire. Ce système de change avec ces règle de fonctionnement constitue « une institution » au sens où l'analyse économique entend aujourd'hui ce mot : ensemble des pratique commune, des règles et de normes qui conditionnent les actions et interactions individuelles.

Les approches fonctionnelles et conceptuelles de la monnaie procèdent a partir des réflexions apriori qui donnent une signification économique au phénomènes monétaire. Elles peuvent être utilement complétées par une approche plus concrète, qualifiée de formelle dans la mesure où il s'agit d'une part repéré les formes matérielles de la monnaie et d'autre par de rappeler la définition conventionnelle de la quantité de monnaie proposée par les autorités monétaires. A ce niveau on distingue :

* 11 "Monétaire, politique." Microsoft® Encarta® 2009 [DVD]. Microsoft Corporation, 2008

* 12 R. Caves et R. Jones, Economie internationale, éd. Armand Colin, Paris, 1981, p.141.

* 13 S. MPEREBOY MPERE, « La politique de crédit appliquée par la Banque Centrale du Congo (BCC) et son impact sur l'économie nationale », Thèse inédit.

* 14 Idem.

* 15 S.MPERERBOY MPERE., Op Cit.,

* 16 N. M. Gregory et M. P. Taylor, Principes de l'économie, éd. Nouveaux Horizons, 2010, p.15.

* 17 G. BRAMOULLE et D. AUGEY, Economie monétaire, éd. Dolloz, Paris, 1998.

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