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Problématique de recouvrement des créances commerciales à  la snel Bukavu. Une approche économétrique

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par Alliance MURHULA SAFARI
Université évangélique en Afrique - Licence 2013
  

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I.1.3 DEFINITIONS DES CONCEPTS LIES A NOTRE SUJET

a) Les créances commerciales

Une situation de gestion se présente lorsque les participants dans une affaire sont réunis et doivent accomplir, dans un laps de temps déterminé, une action collective conduisant à un résultat soumis à un jugement externe ou interne. Ainsi, la gestion des créances commerciales est définie comme la gestion du droit que détient une personne dite « créancier » à l'encontre d'une autre personne dite « débiteur » qui lui doit la fourniture d'une prestation (Dufiefs, 2005).

Les créances commerciales sont constituées tout d'abord de l'ensemble des créances vis-à-vis des clients mais également des éléments apparentés tels que le produit à recevoir (factures à établir) clients douteux et les réductions de valeur y afférente (Honlonkou et al. 2001).

La créance résulte d'un contrat (devis, commande écrite ou verbale, bail, etc.) ou d'une obligation de caractère statutaire (dettes à l'égard d'un organisme de retraite par exemple) et est d'un montant déterminé. Elle résulte de l'acceptation ou du tirage d'une lettre de change, de la souscription d'un billet à ordre, de l'endossement ou de l'aval de l'un ou l'autre de ces titres ou de l'acceptation d'une cession de créance ou d'une constatation par une facture.

b) Relation contractuelle

Dans le cadre des contrats de vente, les deux parties sont soumises à des obligations respectives. L'obligation principale du vendeur est la délivrance du bien vendu duquel il doit être en mesure d'assurer la pleine et entière jouissance à l'acheteur, l'obligation de l'acheteur est, par contre, le paiement du prix de « la chose ». Par « chose », il faut entendre le bien ou le service pour lequel les consentements des deux parties se sont rencontrés (François, 2005).

Dans chaque contrat, à partir du moment où les caractéristiques intrinsèques de la chose auront été définies de la manière la plus simple et la plus précise possible, il subsistera moins, voire aucune, d'interrogation possible quant à l'objet de la vente (notamment en terme d'un délai de livraison, d'intérêt de retard, de lieu de livraison, etc.).

De ce fait, quelles que soient les prestations fournies et même si cette procédure semble compliquée (au niveau administratif, au niveau temporel, etc.), il sera important de définir de la manière la plus complète possible « la prestation du service rendu » ou « le bien livré » de manière à éviter au maximum une contestation basée sur « la chose attendue » et «  la chose effectivement fournie ».

Le Gallo (2005) soutient que la description devra être détaillée de manière à éviter que le client ne profite des lacunes au niveau de la définition de la relation contractuelle pour ne pas remplir son obligation de paiement du prix d'un bien qui lui a été délivré.

Dans ce cas, les conditions générales de vente, ainsi que les autres documents contractuels mettent le vendeur à l'abri de tels agissements et réduisent, de ce fait, le nombre des factures impayées.

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