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Les stratégies de développement des entités territoriales décentralisées du sud-Kivu. Cas de la chefferie de Kaziba en territoire de Walungu.

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par Esaïe MURHOMULUME KALALIZI
Université Officielle de Bukavu - Graduat 2014
  

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2. La prise de Décision : Logiques et Acteurs

On pense habituellement la décision comme un processus rationnel où un décideur public évalue les meilleures options possibles et effectue un choix optimal. C'est l'image du décideur rationnel qui domine. Une telle figure est bien évidemment valorisée socialement : le décideur est un acteur clé, il fait des choix politiques et engage l'avenir des sociétés.19(*)

Selon Georges BURDEAU20(*), la décision politique est d'engager l'avenir du groupe, le rôle de la règle du juridique est par un jeu de défense, d'obligation et de tolérance, d'en cerner les comportements individuels et collectifs dans les cadres tels que les activités visées contribueront nécessairement à actualiser l'avenir désiré.

C'est à J.P BUFFELAN d'augmenter que la décision politique est «  un choix dans l'avenir de la cité opérée au plus haut niveau, par les responsables de la communauté »21(*)

a. La logique de la décision

Le point de départ des analyses de la décision est la rationalité absolue des décideurs. Le modèle de la rationalité constitue l'une des perspectives classiques de l'analyse de la décision. Cette perspective repose sur le postulat selon lequel la décision est une situation dans laquelle le décideur (individu ou acteur collectif) est placé en situation de choix entre différentes alternatives. Placé en face d'un problème à résoudre le décideur doit choisir une solution. En fonction de quoi faut-il choisir ? Il se dote des préférences, se donne des objectifs, fixe ses valeurs, sélectionne ses utilités. Puis, il cherche les alternatives qui lui sont disponibles pour répondre au problème. Il en fait l'inventaire exhaustif et identifie les coûts et les bénéfices de chaque alternative. Finalement, il prendra celle qui présente le meilleur rapport entre les avantages et les inconvénients.

b. Les Groupes d'Intérêts comme Acteurs des Processus Décisionnels

Les relations entretenues entre groupes d'intérêts et gouvernements ont occupé bien évidemment une large part de la littérature en science politique.

Quand on aborde le rôle des groupes d'intérêts dans les processus de décision des démocraties contemporaines, le double constant suivant s'impose : les groupes d'intérêts font partie intégrante du processus de fabrication des politiques publiques contemporaines ; leur influence varie fortement en fonction des contextes politiques, des secteurs des politiques publiques ou des traditions nationales. Groupes organisés et acteurs gouvernementaux entretiennent des relations d'échange.

Du côté des autorités, accorder un statut d'interlocuteur à des intérêts organisés s'inscrit dans une recherche de légitimation de leurs décisions : ils sont en relation avec des organisations dotées d'une certaine représentativité, porteuses de demandes de la société. En outre, dans des sociétés complexes où les sources de savoir sont dispersées, entretenir des rapports réguliers avec ces groupes permet d'obtenir de l'expertise. Ces groupes sont en effet porteurs de connaissances, que les administrations sont susceptibles d'exploiter.

Du côté de groupes, la participation à la préparation des décisions leur permet de faire avancer leurs priorités, en gagnant la possibilité d'être écoutés par les décideurs. Plus largement, elle leur permet de d'obtenir des ressources financières, ou d'éventuelles délégations de missions. Les auteurs corporatistes ont par exemple très bien montré l'institutionnalisation de la négociation par les gouvernements permet d'un côté aux gouvernements de stabiliser leur environnement en se dotant d'interlocuteurs réguliers, et de l'autre de conférer à ces organisations les ressources financières ainsi qu'un statut d'interlocuteur considéré comme crédible par les autorités.

* 19 D.KUBLER, et J. de MAILLARD. , Op.cit., P.41.

* 20 G.BURDEAU, Traité de Science Politique, Tome V, Paris, éd. Soufflot, 1970, P.30.

* 21 J.P. BUFFELAN. Cité par MULUMBATI NGASHA, Sociologie Politique, Lubumbashi-Kin, éd. Afrique, 1988, P.148

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius