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Gouvernance -ide cas des pays mena.

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par MHADHBI FATMA
faculté de science économique et de gestion de Nabeul  - MASTER DE RECHERCHE en économie des affaires 2015
  

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III. Les types de la gouvernance 

Le terme est ainsi associé à tout type de politique publique ou privée et décliné à divers échelons, territoriale, entreprise, publique, mondiale.

1) La gouvernance territoriale

La gouvernance territoriale, également appelée gouvernance locale, c'est un système de gouvernance lié à des procédures institutionnelle inclut à la fois des rapports de pouvoir et des modes des gestions publics ou privés formels ou informels qui gèrent l'action politique .15(*)

Ce précepte a été observée comme une condition favorable à l'innovation sociétale et au dynamisme de développement locale, elle s'impose en tant que édifié social multidimensionnel. Dans ce sens, le territoire peut se définir comme un produit des pratiques et des représentations des agents (Pecqueur et Zimmermann, 2002).

Dans la même perspective, le terme « territoire » peut indiquer le territoire national d'un pays, sur lequel l'État (par son administration centrale) exerce sa souveraineté. Cependant et sous l'effet de la décentralisation, ce terme peut désigner aussi, les services décentralisés de l'État, comme les préfectures de région, ou les conseils régionaux (Goux-Baudiment, 2000).

Notons que la notion de territoire englobe trois aspects complémentaires :

- Un aspect identitaire, caractérisée par son nom, ses limites, son histoire et son patrimoine, et par la manière dont les groupes sociaux qui l'habitent se le représentent, se l'approprient et le font exister au regard des autres.

- Un aspect matériel qui scrute le territoire comme un espace doté de propriétés naturelles ou matérielles qui sont caractérisées par leurs structures et leurs dynamiques temporelles et spatiales.

- Une dimension organisationnelle dans laquelle le territoire est une entité dotée d'une organisation d'acteurs sociaux et institutionnels. Ainsi, Laganier, Villalba et Zuindeau (2002) trouvent que cette approche géographique du territoire rejoint la lecture économique du territoire, plus impliquée sur les dimensions matérielles et fonctionnelles du territoire.

Leloup, Moyart et Pecqueur (2005) contemplent que l'évolution du territoire dépend notamment des échanges qu'il entretient avec les autres acteurs du système, national et international. Reste à signaler l'importance de l'utilisation des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (N.TIC), perçue par Mucchielli (2002) comme étant une vraie problématique organisationnelle qui touche aux réflexions de la communication interne. Dans cette perspective, un territoire peut être lui-même divisé en plusieurs sous territoires, soit par le type d'État, de culture, de proximité, de civilisation, etc.

B .Pecqueur(2000), définit la gouvernance territoriale comme « un processus institutionnel et organisationnel de construction d'une mise en compatibilité des différents modes de coordination entre acteurs géographiquement proches, en vue de résoudre les problèmes productifs inédits aux territoires »16(*).

La polémique de la gouvernance territoriale apparait comme une forme de régulation institutionnelle liée à la décentralisation et au développement local, qui inclut les différents acteurs au niveau local, allant des autorités locales et des représentants de la société civile au secteur privé.

Selon le PNUD (2004), une gouvernance locale efficace ou performante repose sur plusieurs leviers : des institutions de recevabilités, des mécanismes et des processus qui peuvent garantir : la participation effective des citoyens à la planification, à la mise en oeuvre et à la supervision du processus de décision., le partenariat entre la société civile avec des acteurs clés à l'échelon local, la compétence interdisciplinaire des acteurs locaux, des flux d'information multiples et transparentes.

Leloup, Moyart et Pecqueur (2005) ont signalé que le point commun entre les différentes accès de la gouvernance territoriale réside dans la prise en considération de l'élargissement du champ des acteurs engagés, de l'interdépendance des acteurs et des organisations tant privées que publiques dans le processus de prise de décision et de l'action des divers niveaux de pouvoir, tant infranational que transnational.

La diffusion d'une bonne gouvernance locale repose sur les capacités des communautés et leurs organisations, et des collectivités locales à maitriser leur territoire et à gérer leurs ressources, assurer les mécanismes pour fonctionner comme des institutions participatives, démocratique, et responsables, vis-à-vis les intérêts des citoyens.

D'autre part, La gouvernance territoriale exige, en premier lieu, de dépasser la vision administrative du territoire et de l'appréhender comme un construit social.

D'une façon générale, le concept de gouvernance territoriale révoque aux nouveaux modes d'organisation, de synchronisation et de gestion du territoire et correspond à l'implication grandissante des acteurs publics et privés dans le mouvement de développement d'un territoire donné. Elle peut aussi renvoyer à une saine gestion des affaires publiques suivies par des procédures d'évaluation efficaces.

· La gouvernance territoriale : un processus de coordination

Pour qu'un territoire émerge ou devient attractif, il faut que tous acteurs publics et privés se coordonnent. Pour P. Le Galès (1995) la gouvernance territoriale désigne les interactions entre l'Etat et les représentants de la société civile. Elle est envisagée aussi comme un mode de coopération nécessaire pour améliorer la performance territoriale.

Dans ce sens, Leloup, Moyart et Pecqueur (2005) ont distingué trois types de coordination : une coordination privée où l'acteur dominant est une organisation privée, une coordination institutionnelle ou publique et, une coordination mixte qui est une articulation des deux précédentes. Dans la réalité, les modes de coordination des activités privées ou publiques sont rarement rencontrés car ils sont, le plus souvent, limités à une interaction entre ces acteurs hétérogènes. Cette interaction est rendue nécessaire par le fait qu'aucun acteur, public ou privé, ne dispose seul des connaissances et des moyens et des compétences nécessaires pour résoudre les problèmes territoriaux, on parlera alors de gouvernance mixte ou partenariale (Leloup, Moyart et Pecqueur, 2005).

Cela impose l'activation des jeux de négociation, de compromis locaux, des rapprochements tant géographiques qu'organisationnelles entre différentes entre divers acteurs qui coexistent dans une « organisation territoriale qui met en synergie d'une part, les acteurs privés et leur organisation industrielle, et d'autre part, les acteurs publics et leur organisation institutionnelle » (Guesnier, 2006).

Parler de la gouvernance locale revient donc à la mise en place d'un processus de régulation et de pilotage des actions de des différents acteurs géographiquement proches en vue de formaliser et résoudre les problèmes productifs des territoires Gilly-Wallet (2005).

* 15 G. Hermet (sous la dir .de) et al, Dictionnaire de la science politique et des institutions politiques,6e édition,2005,Armand Colin, pp.138-139.

* 16 B.Perqueur, le développement local, Syros ,2 e édition revue et augmentée, 2000.

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