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Production durable du cacao en Côte d'Ivoire.

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par Sika Gautier ADOMON
Université Jean Moulin Lyon 3 - DU 2014
  

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CONCLUSION GENERALE

Au terme de cette étude sur « les défis de la production durable du cacao en Côte d'Ivoire », il semble opportun de synthétiser les faits saillants qui se dégagent de notre cheminement.

Le cacao a été introduit dans le paysage économique ivoirien depuis l'ère coloniale et est devenu la première matière d'exportations du pays grâce à l'apport d'une main d'oeuvre venue de l'actuel Burkina Faso et des zones non forestières du pays.

Malgré le mode de culture qui est resté traditionnel, la Côte d'Ivoire a réussi, par l'effet conjugué de la volonté politique et de sa végétation propice à cette culture, à surclasser le Ghana, dès 1977. En effet, avec une production annuelle de 200 000 tonne par an, au début de l'indépendance, la Côte d'Ivoire est devenue depuis 1977, le premier producteur mondial avec plus d'un million de tonne par an.

Les ressources issues de l'exportation de cacao ont permis au pays de prendre son envol économique et de réaliser de grands travaux d'infrastructures. Mais cette embellie apparente ne résistera pas à la crise des années 80. En effet, la chute des cours des matières premières corrélée à la mauvaise gestion des ressources des années « fastes » a plongé la Côte d'Ivoire dans une crise sans précédente.

Cette situation va contribuer à la déstructuration du secteur cacao, par la baisse du prix d'achat aux producteurs et par le désengagement de l'Etat, surtout au niveau des subventions d'entretien. Alors apparaissent des maux qui vont mettre à mal le  secteur ; le vieillissement du verger, les conflits fonciers, la rareté des sols fertilisants, l'apparition de la maladie du swollen shoot. En plus, le phénomène de travail des enfants dans les plantations de cacao et les conditions de vie des producteurs, auquel s'ajoute l'instabilité politique du pays, vont nuire gravement à l'avenir du cacao.

Dans la perspective d'une baisse de la production face une demande de consommation de plus en plus croissante, avec l'arrivée des pays émergents, la notion de « durable » va s'associer avec le cacao. Aussi, comment peut-on satisfaire la demande de consommation si les producteurs ne trouvent plus intérêt à produire ? C'est-à-dire les producteurs de cacao peuvent-ils vendre leur produit à des prix équitables, qui garantissent leur niveau de vie et en intégrant la protection de l'environnement dans leur système de culture ?

Cette production durable ne pourra être possible que si le producteur est valorisé par son travail (environnement social et conditions de vie améliorées) et que la nouvelle reforme de la filière entamée lui offre plus de sécurité quant à la fixation des prix. Mais dans la perspective d'une économie forte n'est-il nécessaire pour le pays de mécaniser son agriculture et de rendre le cacao moins dépendant des désidératas et des fluctuations du marché mondial ?

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