WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La francophonie et la médiation dans la crise ivoirienne de 2002 à  2010.

( Télécharger le fichier original )
par Sika Gautier ADOMON
Université Jean Moulin Lyon 3 - Master 2 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

SECTION II : LA CONTRIBUTION DE L'OIF POUR LE RETOUR A LA PAIX EN COLLABORATION AVEC LES ORGANISATIONS86(*)

La crise ivoirienne a mobilisé de nombreuses initiatives régionales et internationales en vue d'un retour rapide à la paix. Ainsi, se fondant sur sa philosophie et sa démarche, l'Organisation a apporté son expertise soit au sein du comité international de suivi de l'accord de Linas Marcoussis puis du Groupe International de Travail (GTI), soit en appuyant les actions de médiation de la CEDEAO. Dans cette section, nous aborderons la recherche de la paix en appui aux actions des organisations internationales et sous régionales (paragraphe 1) et la participation de l'OIF aux mécanismes de suivi des accords (paragraphe 2).

PARAGRAPHE I : RECHERCHE DE LA PAIX EN APPUI AUX ACTIONS DES ORGANISATIONS

A- L'OIF en soutien aux organisations régionales et sous régionales

En tant qu'organisation sous régionale, la CEDEAO a engagé aux premières de la tentative de coup d'état, les toutes premières négociations. Ainsi, le 29 septembre 2002, un sommet extraordinaire va se tenir à Accra (Accra I). Ce sommet a décidé de la création d'un « Groupe de contact » pour une médiation entre le gouvernement ivoirien et les mutins, et le chef de l'État togolais, GNASSIGBE Eyadema fut choisi comme le coordinateur du « groupe de contact » de la CEDEAO. Les efforts de médiation de G. Eyadema ont commencé à porter leurs fruits, puisque le 17 octobre 2002, il obtint avec « le Groupe de contact » la signature du cessez-le-feu, et le 30 octobre débutèrent à Lomé les premières négociations directes entre les deux protagonistes ivoiriens. Au nom de la Francophonie, le Secrétaire général va dépêcher l'Ambassadeur Lassana Kouyaté auprès des parties et facilitateurs en tant que son Représentant spécial et la Conférence Ministérielle de la Francophonie va s'engager à « appuyer les médiations régionales et africaines, en particulier celles de la CEDEAO »87(*). Après l'intermède de la CEDEAO et les difficultés rencontrées dans l'application de Marcoussis (voir au point suivant), le dossier ivoirien va atterrir à la table de l'Union Africaine, avec comme médiateur, le président sud-africain THABO Mbeki. Deux accords seront signés Pretoria I et II. A l'échéance de la période de douze mois fixée dans le cadre de l'accord de Pretoria, sans que des élections ne se tiennent et, suivant une démarche dont le scénario est identique à celui de 2005, la CEDEAO transmet le 6 octobre, à l'Union Africaine, des nouvelles recommandations issues de la réunion d'Abuja. Lors de la 64ème réunion du Conseil de Paix et de sécurité du 17 octobre 2006 à Addis-Abeba, se fondant sur ces recommandations, l'UA a décidé des mesures parmi lesquelles «  l'ouverture d'une période de transition n'excédant pas douze mois... ». Elle a décidé également que « le Président Laurent Gbagbo demeure Chef de l'Etat jusqu'à la fin de la période de transition » ; que « dans l'accomplissement de sa mission, le gouvernement peut, en toutes matières, prendre, en conseil des Ministres, des décisions par ordonnances ou décrets lois ». Cette décision a été confirmée par la résolution 1721 du Conseil de sécurité, adoptée le 1er novembre 2006. Pour sa part, l'OIF a apporté sa touche à travers les réunions mensuelles du groupe de travail international et les rencontres formelles et informelles avec les protagonistes, à travers son Représentant spécial présent sur place dans la capitale économique, Abidjan.

* 86 Voir annexe chronologie des médiations dans la crise ivoirienne

* 87CMF du 18 au 19 décembre 2002 à Lausanne ,www.francophonie.org

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard