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à‰tude numérique du feu généralisé avec sortie de flamme de diffusion en situation d'incendie.

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par Arnaud MBAINGUEBEM
ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES SCIENCES AGRO-INDUSTRIELLES - Master 2014
  

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1.5.4 Le taux de production de fumée (SPR : Smoke Production Rate)

Au cours d'un incendie, la fumée est produite. En l'absence de toute perturbation, son comportement est régi uniquement par sa propriété de flottabilité : étant plus chaude que l'air ambiant, elle suit un mouvement ascendant, puis elle se répand de part et d'autre en direction des extrémités du local. Cette fumée est un vecteur de transport d'énergie et des particules imbrulées qui sont potentiellement dangereuses [42]. Par ailleurs sa production et sa circulation s'accompagne de : CO, CO2, H2O en phase vapeur, des particules de suies, des hydrocarbures lourds condensés (goudrons), des cendres (combustion du bois. Selon Coppalle [9], une émission importante de fumées a pour conséquences : accroissement du risque de propagation, une perte de visibilité pour l'évacuation et les secours puis une exposition à des gaz toxiques. Ce processus a fait l'objet de recherche de plusieurs auteurs dans le but de sa quantification, sa caractérisation et son désenfumage à savoir:

Jesper et al. [35] montraient que la fumée produite par les feux peut essentiellement être mesurée de deux façons. Une première façon est de collecter et de filtrer une partie des gaz de fumée, puis de mesurer le poids des particules. Et la deuxième façon qui utilise une chambre et mesure la transmission de la lumière à travers la fumée. Ils proposaient également des équations permettant de calculer le taux de production des fumées :

SPR = K ÿVT3 (1.21)

1.5 État des travaux antérieurs 22

Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud Mémoire de fin d'études

le taux du débit volumique à la température de Ts :

ÿVTS =

ÿV298.Ts (1.22)

298

le coefficient d'extinction :

~T r0 ~

1

K = Lmn (1.23)

T r

Tr0 : transmission initiale de la fumée, Tr : transmission de la fumée dans la cheminée, ÿVTS : taux du débit volumique.

1.5.5 Production de suies (Soot production)

Les suies sont des polluants atmosphériques formés lors d'un incendie, qui causent des maladies respiratoires et augmentent le risque de mortalité. Elles sont des particules imbru-lées contenues dans les flammes et dans les fumées résultant de la combustion incomplète des composés. Elles sont à l'origine de la luminosité visible des flammes. Aussi, la composition chimique ambiante ainsi que la vitesse de ventilation sont des paramètres de premier ordre dans la production de suie au sein de la flamme. Par contre, les transferts radiatifs auquel contribuent fortement ces particules de suie pilotent la propagation de flamme en l'absence de pesanteur. Par ailleurs, plusieurs chercheurs se sont intéressés à la compréhension de la phénoménologie des suies : Lee et al. [43] dans une étude expérimentale confirmaient que le taux de réaction est fonction de la température de la production des suies et de la pression partielle de l'oxygène. Ils observaient que le taux de génération des suies augmente avec le jet d'oxygène enrichi. Ils proposaient un modèle Semi-empirique basé sur la description simple de la chimie de suie pour leur prédiction dans les flammes de diffusion. Edelman et al. [44] disaient que la pertinence des procédures de maîtrise des incendies dans des configurations spatiaux dépend à coup sûr de phénomènes liés à la gravité terrestre. Olson et al. [45] mesuraient la température d'émission et la fraction volumique des suies dans une flamme de diffusion laminaire dans un test de 43 hydrocarbures.

Moss et al. [46] ont proposé des modèles pour l'étude de la formation et la propagation des suies par radiation. En suite, Syed et al. [47] considéraient la croissance en surface comme étant l'aire surfacique d'aérosol. D'autres s'intéressent à la caractérisation [48], modélisation et à la formation [49] des particules suies. Moss et al. [50] ont passé en revue les modèles

1.5 État des travaux antérieurs 23

des suies par un test sur plusieurs combustibles pour déterminer empiriquement certaines constantes du modèle et ils affirmaient que la croissance en surface dépend de la densité des suies

L'équation de la densité de la concentration moyenne des suies :

? (ñns) + ?t

? (ñ uj ns) ?xj

 

?

ut

! ? ns

?xj

 
 
 

=

+ ñ ÿwns (1.24)

 
 

?xj

Sct

L'équation de la fraction volumique moyenne des suies :

?(ñfv)+ ?t

~ ~

? ñ uj fv

?xj

=

? ?xj

ut
Sct

?fv

?xj! + ñÿwfv (1.25)

Les termes sources décrivant la physicochimie et les phénomènes de la production des suies par nucléation, coagulation et la croissance surfacique sont évalués par les expressions suivantes :

ñ ÿwns = NACáñ3 T 1/2 XFue-Tá/ T

| {z }

nucléation

n2 s

T1/2

ñCâ

| NA

{z }

coagulation

(1.26)

ñ3 T1/2 XFue-Tá/ T

n1/3 s

vf2/ñ2 T1/2 XFue-Tã/ T + CáCä 3 ñsuies

| {z}

| {z }

nucléation

croissance de surface

Cã

ñ ÿwfv = ñ1/3

suies

(1.27)

Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud Mémoire de fin d'études

Où les termes :

nucléation traduit la germination d'une nouvelle particule suies parmi ses précurseurs ; coagulation spécifie la liaison des deux particules suies en agrégats ;

croissance de surface explique l'augmentation en masse et en volume des particules suies à travers l'addition de carbone par réaction chimique produite sur la surface des particules.

Kennedy et al. [51] utilisait le modèle à une équation de la conservation de fraction volumique des suies pour décrire leur formation et oxydation dans une flamme de diffusion laminaire d'éthylène-air. Martino et al. [52] modélisaient la formation des suies dans une flamme diffusion sous l'influence de la turbulence. Moss et Stewart [42] modélisaient le champ de feux en se servant de la hauteur de la flamme basée des propriétés de la fumée. McEnally et al. [32] utilisaient la méthode optique pour déterminer la température, les espèces gazeuses et la fraction volumique. Morvan et al. [53] ont mis en oeuvre une approche pdf pour simuler

1.5 État des travaux antérieurs 24

Rédigé par: MBAINGUEBEM Arnaud Mémoire de fin d'études

numériquement la flottabilité des particules dans une flamme de diffusion de méthane-air. Smooke et al. [54] ont mesuré la fraction de volume de suie aussi bien que les concentrations en différents carburants (méthane), de l'acétylène et du benzène dans la zone de flamme de diffusion laminaire co-courant. Melissa et al. [55] ; Bijan et al. [56] ont quantifié des particules suies à travers leur fraction volumique par des simulations numériques. Pour évaluer l'effet de la pression sur la formation des suies et les structures des flammes de diffusion laminaire, Marc [57] dans une étude expérimentale et numérique variait une gamme de pressions de 10 à 35 atm lors d'un test d'une flamme de diffusion laminaire d'éthylène. Arup [58] évalue la température, la vitesse de la formation des suies dans une flamme de diffusion sous condition de microgravité à cinq (5) valeurs de la pesanteur: 0,1g; 0,25g; 0,5g, 0,75g et 1g dans une configuration co-courante d'une combustion de méthane dans l'air. Il observait qu'à plus petite valeur de la pesanteur, la concentration des suies est limitée et elle augmente significativement avec des valeurs comprises entre 0,25g à 1g. Wang [59], dans une simulation numérique modélisait la flottabilité des particules suies et la formation du monoxyde de carbone dans la flamme de diffusion turbulente entre deux murs verticaux en couplant les modèles des suies et les mécanismes de rayonnement sous le modèle d'approche L.E.S. Il confirmait que des simulations couplées gaz/suies/rayonnement des flammes permettent d'évaluer l'effet du rayonnement sur les structures des flammes. Le rayonnement dû aux suies est identifié comme étant plus important que la contribution associée à la phase gazeuse. Il a pour effet de diminuer la température des flammes. Ahmet et Ömer [60] étudiaient la formation des suies sous haute pression (40 à 100 atm) dans une flamme de diffusion laminaire d'une configuration co-courante avec dilution de l'azote dans le mélange.

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