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La problématique de la protection des fonctionnaires internationaux: cas de l'ONU


par Atulia BONGONGO
Université de Kinshasa - Graduat 2018
  

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CONCLUSION

Conclure un travail scientifique c'est donner l'essentiel de ce qui a constitué les méandres de ce travail.

Ainsi, au terme de cette étude portant sur «Les Etats et les organisations internationales face à la protection des fonctionnaires internationaux, analyse et suggestion : cas de l'ONUde 2015 à 2018», nous nous étions posé quelques questions qui ont constituées la problématique de ce travail, à savoir :

- Un fonctionnaire International, ne voit-ilpas dans l'embarras ? Quel intérêt privilégie-t-il à priori ?

- Ne subit-il pas de pression de la part de son pays ?

- Est-il protégé juridiquement pour exercer paisiblement sa fonction ?

- En cas de préjudice, qui peut réclamer la réparation du préjudice subi par un fonctionnaire International ?

Eu égard à cette problématique, la réflexion ci-après a été fournie comme hypothèse, il s'agit de dire que : le fonctionnaire international peut rencontrer des difficultés dans l'exercice de sa fonction qui peut dans certains cas, du moins en apparence, sembler en désaccord avec les intérêts individuels d'un pays donné.

En donné que l'organisation Internationale poursuit un intérêt qui est différent de celui que poursuit chaque Etat membre, le fonctionnaire international (Secrétaire Général de l'ONU) doit être neutre dans l'exercice de sa fonction.

Tout fonctionnaire a des devoirs et des droits. Par ailleurs, afin d'exercer paisiblement sa fonction, et d'une manière indépendante, l'agent international doit bénéficier d'une certaine protection juridique, coulée sous forme des privilèges, immunités et facilités, non pas pour l'intérêt de sa personne mais, plutôt pour celui de l'exercice de sa fonction.

Notre intérêt a porté aussi au fil de nos réflexions sur la responsabilité des internationale des Etats et des O.I. en cas des dommages causés aux fonctionnaires internationaux, alors que la notion de réparation est au départ du droit interne.

Ce travail sur le fonctionnaire international a présenté un intérêt pour notre formation en relation Internationale c'est-à-dire ;

- Comprendre l'Etat, l'organisation de la fonction internationale et l'Administration Internationale

- Connaître le fonctionnaire international, ses différentes obligations et ses droits qui entourent les fonctionnaires internationaux ;

- Mieux apprécier les actes posés par les agents internationaux et responsabilité des Etats et Organisations Internationale face à la protection des agents des nations unies 

La méthodologie utilisée pour vérifier ces hypothèses s'est servie des techniques documentaires, d'interview, d'observation participante et son traitement a été effectué par les méthodes Juridico-fonctionnelle et dialectiques.

Nous avons essayé d'analyser les différents paramètres qui entrent en ligne de compte des relations entre les Etats et les Organisations Internationales ; et les Fonctionnaires internationaux et sa protection.Les Fonctionnaires internationaux, de par leur position au centre des actions des O.I. et des Etats, se doivent de remplir ou de jouer un rôle important dans les respects des normes internationales.

Les Etats sont obligés de respecter les règles du Droit international public dans les relations internationales, ce qui revient à dire que si un préjudice arrive suite à un fait de l'Etat, ce dernier est obligé de réparer.

De même, les Etats doivent respecter les Fonctionnaires internationaux envoyés par les O.I. auxquelles ils appartiennent en observant les principes, usages et ainsi la volonté de renforcer la protection de bénéficiaires des immunités et privilèges en droit international.

Par ailleurs, les cas jurisprudentiels de la responsabilité des Etats du fait des actes des organisations internationales dont ils sont membres sont très limités. Il convient de noter que souvent et comme dans de cas évoqué dans notre étude, la juridiction internationale (la CJI), ne s'est pas prononcé au fond, elle ne s'est pas arrêtée à énoncer que sur les principes.

A ce point, nous estimons aussi opportun de soulever une autre difficulté, et pas d'ailleurs la moindre, et elle est liée à la position des Etats d'envoi et celle de l'ONU, car celle-cicherchant à conserver son image d'une mission de la paix ;

C'est pourquoi, nous orientons nos suggestions vers :

- La surveillance interne, l'ONU et des O.I. parce que nous savons que pour ceux qui travaillent pour l'ONU, la protection de sa réputation est primordiale ;

- pour un besoin urgent,la bien meilleure définition de l'endroit où se situe la responsabilité.

- la promotion de la mise en mouvement du droit pour éviter l'impunité et améliorer ces Organisations Internationales à l'endroit où elles travaillent. 

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway