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Diversité des begomovirus infectant le gombo au Togo


par Ayékitan AKAKPO
Université Joseph Ki-Zerbo - Master 2 en Biotechnologie 2019
  

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Chapitre I : synthèse bibliographique

et al., 2004). Dans les zones déjà contaminées, l'emploi de plants sains et certifiés ainsi que l'élimination des plantes adventices hôtes de Begomovirus à proximité des parcelles de production constituent les premières mesures qui tendent à repousser l'infestation (Sánchez-Campos et al., 1999; Papayiannis et al., 2011). Également, la rotation des cultures d'une saison à une autre et l'élimination des résidus de culture sont également recommandées (Morilla et al., 2005).

Le contrôle de l'insecte vecteur constitue aussi un élément très important de la lutte contre les Begomovirus. Ce moyen de lutte peut se baser sur l'utilisation de barrières physiques (Cohen et Antignus, 1994), de méthodes qui perturbent le comportement de l'insecte (modification du rayonnement UV dans les serres, Antignus et al., 2001), de la lutte biologique avec des insectes auxiliaires des cultures (insectes des genres Eretmocerus et Encarsia par exemple pour la lutte contre B. tabaci; Picó et al., 1996) et bien sûr de la lutte chimique à travers des pulvérisations d'insecticides. Toutefois, les emplois répétés d'insecticide favorisent le développement de résistances chez les insectes vecteurs.

5.2. Résistance variétale

Les pratiques culturales et la prophylaxie peuvent aider à contrôler l'apparition ou le développement de la maladie, mais sont en général insuffisantes (Antignus, 2007; Polston et Lapidot, 2007). Une autre méthode plus "simple" à mettre en oeuvre est l'utilisation de variétés résistantes aux virus. Cette méthode est la plus commode et la plus rentable pour le contrôle des maladies virales (Hall, 1980; Yang et al., 2004 ; De Castro, 2005). Elle reste la meilleure stratégie pour assurer une production acceptable en quantité et en qualité. La sélection de plantes naturellement résistantes à la maladie s'effectue par des croisements. Le plus souvent des successions de rétrocroisements sont effectuées entre une variété résistante et une variété sensible présentant des caractères agronomiques intéressants. Les plantes résistantes ayant les meilleures qualités agronomiques issues de ces croisements sont conservées pour être de nouveau croisées avec la variété sensible. Ce processus est répété plusieurs fois jusqu'à l'obtention d'une plante résistante et ayant des qualités agronomiques optimales. La lutte génétique contre les virus en général demeure longue à mettre en oeuvre. Il s'écoule parfois plus de 10 ans entre le moment où l'on découvre une résistance et le moment où cette résistance sera intégrée dans une variété intéressante. Dans certains cas, la résistance est spécifique et sera surmontée par des souches particulières du virus. Il faudra donc créer des variétés multi résistantes (possédant des résistances à plusieurs virus à la fois) pour obtenir une protection optimale des cultures.

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