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Risques sanitaires et environnementaux liés à  l'utilisation des pesticides et engrais chimiques dans la culture des légumes dans la commune de Seme-Podji.


par Marie Ange DEGUENON
Université d'Abomey-Calavi - Master en Gestion des Risques et Catastrophes 2019
  

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3.1.18. Quantité de pesticides nécessaire à la production de certaines cultures

Le classement des cultures a été complété par la quantité de pesticides que nécessite la production de chacune des cultures afin d'avoir une idée plus ou moins claire des

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doses de pesticides utilisés par les maraîchers. Pour ce fait, il a été procédé au calcul des volumes

Tableau 15 : Volumes de pesticides utilisés lors de la production de certaines cultures

Cultures

Durée de cycle (semaine)

Nombre moyen d'application

Volume solution concentrée (1/ha)

Chou

12

15

45

Carotte

10

2

15

Laitue

4

3

28

Grande morelle

10

9

35

Amaranthe

12

5

15

Vernonia

11

2

8

 

Houéyissan, 2006

De l'analyse de ce tableau, nous retenons que le chou, la grande morelle, la laitue, la carotte, l'amarante et le vernonia et surtout les deux premières cultures nécessitent une importante quantité de pesticides pour leurs productions. Par ailleurs ces résultats sont proches de ceux obtenus par Adisso (2005) James, B. et al (2005). En effet, les travaux de James, B et al (2005) portent sur les fréquences et les volumes de pesticides appliqués au cours de la production maraîchère en zone urbaine et périurbaine au Sud-Bénin et les résultats sont les suivants

Tableau 16 : Fréquences des applications de pesticide

Spéculation

Période de culture avant récolte (semaine)

Nombre d'application avant la récolte

Total nombre d'application

 
 

Décis

Talstar

Manèbe

Furadan

 

Chou

12

7

-

-

12

19

Gboma

10

5

2

2

3

12

Laitue

4

-

2

2

-

4

Carotte

10

1

-

-

2

3

Amarante

12

1

1

-

-

2

Concombre

8

-

1

-

-

1

 

Source: James B. et al, 2005

Il ressort de cette étude que les maraîchers utilisent 45,8 litres de concentrés de pesticide en 19 applications pour un hectare de chou en trois (3) mois de culture : 12 applications de Talstar et 7 de Decis par planche de chou pour lutter prioritairement contre les larves de Plutella Xylostella L. (Lépidoptère: Yponomeutidae) et Hellula undalis L. (Lépidoptère: Pyralidae). Le gboma quant à lui, reçoit 41,8 litres de pesticide par hectare

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de culture en 12 applications en trois (3) semaines de culture avant la récolte. La laitue, la carotte, l'amarante et le concombre reçoivent respectivement 26,9 1; 17,41; 10,51 et 71 de concentré de pesticide. Les résultats de cette étude prouvent effectivement que le chou et le gboma sont les principales cultures dont les productions nécessitent une importante utilisation de pesticide. Des études ont montré qu'en maraîchage, les doses de pesticides utilisés sont de 2 à 3 fois supérieures aux doses recommandées ( Dossa et al, 2000 ; Tallaki, 2001 cités par Adisso, 2005).

En général tout ce qui est chimique est destiné aux produits de transformation tels que le coton par exemple. Normalement les produits chimiques ne sont pas destinés au maraîchage parce que les produits maraîchers ne doivent pas aller au feu, ils sont directement à croquer tels que la carotte, le concombre, la laitue...par exemple. Pour le cas de maïs consommé frais tous les produits chimiques sont dedans et rentrent dans le sang pour donner du cancer, mais séché une bonne partie des produits chimiques est détruite par les rayons solaires. Par ailleurs les produits chimiques même après cueillette continuent de travailler, c'est ce qui fait pourrir les légumes. Le légume conventionnel se développe rapidement (2 mois contre 3 mois) et pourrit aussi très vite 3jours contre 5 jours.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams