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état des lieux de la foret congolaise et les activités anthropiques facteur à  la base du réchauffement climatique.


par Christian EBENGO BOKAKO
Université de Kinshasa - Graduat 2018
  

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SECTION 3.LES POTENTIALITES FORESTIERE DE LA RDC

Les potentialités de la forêt Congolaise et la répartition de forêts par province sont autant de point que nous allons analyser dans cette section.

§.1. LES POTENTIALITES DE LA FORET CONGOLAISE

La RDC est un scandale géologique disait Jules CORNET ; il est un pays nanti des ressources minières dans la quasi-totalité de ses provinces. Aux ressources minières s'ajoute les ressources forestières dont il n'existe pas encore un inventaire exhaustif, même s'il est de bon d'afficher quelques produits phares, liés à l'exportation, figurant parfois dans les statistiques.

a) De la flore

Après l'Afrique du Sud, la RDC possède la flore la plus riche du continent, avec plus de 11.000 espèces de plantes supérieures dont 3.200 espèces endémiques (29%). Des 30 centres d'endémisme végétal identifiés en Afrique, 12 sont situés partiellement ou entièrement en RDC, 8 coïncident avec des parcs nationaux.

Cette diversité est liée à la grande diversité des conditions climatiques et des formations végétales, mais elle est inégalement répartie : les zones les plus riches sont celles qui bordent le Rift Albertin à l'est, tandis que la Cuvette centrale serait plus pauvre. Cette inégalité est probablement réelle et trouve son origine dans les grandes variations de l'extension des forêts et des savanes liées aux variations climatiques des deux derniers millions d'années.

Par ailleurs, moins de 10% des 500.000 plantes recensées sur la planète ont été étudiées en vue d'une utilisation médicale. Or, les deux tiers des 3.000 plantes ayant des effets actifs en pharmacologie proviennent des forêts Congolaise. Un arbre comme le Moabi est par exemple employé dans plus de cinquante utilisations médicinales. L'homme n'a fait qu'entrouvrir une porte sur ce savoir inouï. En détruisant ces forêts, on détruit aussi la pharmacie de demain.

b) De la faune

Les forêts congolaises comptent 415 espèces de mammifères, 11.000 sortes de plantes, 1.117 espèces d'oiseaux et près de 1.000 variétés de poissons d'eau douce. Gorilles, bonobos, chimpanzés, éléphants de forêts et okapis sont parmi les espèces les plus emblématiques de cette extraordinaire biodiversité.

La diversité en primates est la plus haute après celle du Brésil avec 37 espèces. En effet, les forêts congolaises sont par définition les forêts des grands singes : elles sont l'habitat de quatre espèces de grands primates : le bonobo Pan paniscus (endémique de la Cuvette centrale), le chimpanzé, le gorille de l'ouest et le gorille de l'est. Le rhinocéros blanc, qui n'existe qu'en RDC (parc national de la Garamba), mais dont la survie est actuellement gravement menacée.

Elles abritent également 14 autres espèces de singes ; la savane est le domaine des grands herbivores comme l'antilope et de carnassiers tels que le lion, le léopard, etc.... qui attiraient non seulement des touristes, mais aussi les scientifiques de la planète. Tout cela constitue un atout indéniable pour l'essor de l'industrie du tourisme Congolais.

Figure 9. L'OkapiFigure 10. Le bonobo

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984