SIGLES ET ABREVIATIONS
ADP : Assemblée des
Députés du Peuple 
AMVS : Autorité de
Mise en Valeur du Sourou 
AN : Assemblée
Nationale 
ARID : Association
Régionale de l'Irrigation et du
Drainage 
AVV : Autorité de la
Valée de Volta 
BUC : Bibliothèque
Centrale Universitaire 
CANI : Coopérative
Agricole de Niassan 
CAPSO : Coopérative
Agro-Pastorale de
Sorokady 
CILSS : Comité
Inter-Etats de Lutte contre
la Séchéresse dans le Sahel 
CIRD : Centre d'Information
sur la Recherche et le
Développement 
CNID-B : Centre National de
l'Irrigation et du Drainage du
Burkina 
CNR : Conseil National de la
Révolution 
COPROMAG : Coopérative des
Producteurs Maraîchers de
Guiédougou 
CRPA : Centre
Régionaux de Production
Agropastorale 
CRTO : Coopérative
Rizicole Toma-Ile 
DAFFPA : Direction des
Affaires Foncières, et de la
Formation de la Professionnelle
Agricole 
DGPER : Direction
Générale de la Promotion de
l'Economie Rurale 
DGPSA : Direction
Générale des Prévisions
et des Statistiques Agricoles 
DRAHRH : Direction
Régionale de l'Agriculture de
l'Hydraulique et des Ressources
Halieutiques 
FAO : Food and
Agriculture Organization 
FARM : Fondation pour
l'Agriculture et la Ruralité dans le
Monde 
FP : Front Populaire 
GRAF : Groupe de Recherche
Action sur le Foncier 
ID3A : Initiatives pour le
Développement de l'Agro-business et
l'Agro - Industrie en
Afrique 
IIED : Institut
International pour l'Environnement et le
Développement 
IIM : Institut International
de Management de l'Irrigation 
INSD : Institut Nationale
des Statistiques et de la
Démographie 
MA : Ministère de
l'Agriculture 
MAHRH : Ministère de
l'Agriculture de l'Hydraulique et des
Ressources Halieutiques 
MED : Ministère de
l'Economie et du Développement 
OFNACER : Office National
des Céréales 
ONBAH : Office National des
Barrages et des Aménagements
Hydrauliques 
PAS : Programme d'Ajustement
Structurel 
PASA : Programme
d'Ajustement Sectoriel
Agricole 
RAF : Réorganisation
Agraire et Foncière 
SOCADI : Société
Coopérative Agricole de
Di 
ix 
RESUME
Depuis quelques années, l'agro-business est devenu un
modèle agricole en vogue, du moins dans les discours politiques. Ce
modèle agricole a une histoire. Aboutissement de l'agriculture
industrielle européenne du XIXè siècle,
l'agro-business s'est exporté dans presque tous les continents. Ce type
d'agriculture est au centre des débats politiques et scientifiques car
ses implications sur les questions alimentaires et foncières sont
multiples, complexes, et déterminent parfois l'avenir de certains pays
(SNAT, 2008). Au Sourou et particulièrement sur les
périmètres agricoles de Niassan Di, Débé et Gouran,
ce modèle agricole en cours est non encore prédominant. Les
exploitants familiaux ou petits paysans sont les plus nombreux et la superficie
totale qui leur revient aussi. C'est aussi le cas de leur contribution à
la production alimentaire de ces localités. Nonobstant, les
agro-businessmen, même en nombre inférieur, ne sont pourtant pas
les moins nantis. Certains avantages les mettent individuellement au-dessus des
petits paysans. Il s'agit de la superficie minimale à exploiter (10 ha)
contre 0,12 à 3 ha pour ces derniers. Des lois foncières
facilitent aussi leur entreprise. Mais, dans la pratique, la production
d'agro-business n'est pas disponible ni accessible. Aussi, il se pose encore le
problème de durabilité et de variabilité alimentaire alors
que l'agro-business était sensé solutionner. Une telle situation
a retenu notre attention et mérite une analyse pour approfondir sa
compréhension. 
La présente étude a donc pour objectif de
contribuer à analyser les relations entre les pratiques d'agro-business
et les perspectives de sécurisation foncière et alimentaire au
Sourou. La méthodologie utilisée a consisté à la
détermination d'un échantillonnage en nous appuyant sur des
données secondaire déjà disponibles à l'AMVS et les
données primaires collectées par des enquêtes qualitative
et quantitative. L'échantillon démographique a porté sur
le 1 / 10 des 3000 producteurs agricoles des périmètres
agricoles. La méthode directionnelle et du porte à porte a
été utilisée pour les enquêtes. S'agissant des
agro-businessmen, tous les 13 exploitants présents au Sourou ont
été enquêtés. Il ressort de l'analyse des
données collectées que la relation entre agro-business,
sécurité foncière et alimentaire dans les localités
de Niassan, Di, Débé et Gouran n'est pas un objectif atteint.
L'agro-business a été éloigné de sa mission
première confiée à elle par l'Etat en matière de
sécurité alimentaire à cause de la réorientation
des objectifs des périmètres aménagés et la
destination de la production agricole d'agro-business. Cela freine la politique
d'industrialisation et de transformation industrielle des produits agricoles
d'agro-business à cause de la vente à l'état brut. Ainsi,
n'est-il pas nécessaire de renforcer la capacité technique des
coopératives et de la population locale pour la réalisation de
cette mission, de promouvoir la souveraineté alimentaire ? 
Mots clés : agro-business,
sécurité foncière, sécurité alimentaire,
Niassan, Di, Débé, Goura, Sourou, Burkina Faso. 
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