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Inventaire de quelques vestiges coloniaux matériels dans la ville de Dschang(1907-1957)


par Yannick Guerin Diffouo
Universite de Dschang - Master 2014
  

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II. FACTEURS FAVORABLES A LA DESTRUCTION DES VESTIGES COLONIAUX

Plusieurs facteurs sont à l'origine de la ruine du patrimoine colonial à Dschang. Nous avons par exemple les conditions climatiques, l'inaction de l'homme et l'inexistence ou l'inapplicabilité d'une politique culturelle. D'entrée de jeu,

1 Aldo Koko « Cameroun-Dschang : le centre climatique de Dschang, bientôt la fin ? », in http://www.sinotables.com, consulté le 12 février 2014 à 13h.

2 Ketchateng, Jean Baptiste. « Dschang, Le Centre Climatique prend froid », in Cameroun tribune, n°10709/6908 du Mardi 04 novembre 2014, p.9.

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commençons par mentionner le fait que la ville de Dschang, depuis sa création a toujours été au centre de la politique dans la région. Elle le restera jusqu'au lendemain de l'indépendance du Cameroun le 1er janvier 1960, où elle perdra cette fonction administrative régionale pour devenir simple Chef lieu de Département, celui de la Menoua. La perte de son statut de capitale provinciale, va entraîner l'abandon de la ville. Tous les centres d'intérêts sont désormais tournés vers Bafoussam. A petit feu la ville va tomber dans la léthargie et son patrimoine va se dégrader1. Dans la même lancée, J. Champaud dira que « Bafoussam connut une croissance plus rapide encore avec sa promotion au rang de Chef lieu de la région (inspection fédérale), qui devint effective en 1964, au détriment de Dschang 2».

1. Les conditions climatiques

Le pays bamiléké est soumis à deux saisons à savoir la saison de pluie (la plus longue qui va de mars à novembre) et la saison sèche (qui va de Novembre à début Mars). En liant à ces deux saisons, le temps cosmique, c'est-à-dire depuis au moins 1960 il pleut abondamment sur un édifice, et les récents changements climatiques, les infrastructures coloniales ne peuvent que se détériorer et se détruire. Selon Michel Simeu Kamdem,

la ville de Dschang occupe une position excentrée, à l'ouest du pays bamiléké, l'agglomération est localisée sur cinq collines ; celle du centre national d'éducation physique et sportive (CNEPS) au Nord, celle du centre commercial au sud, celles du centre climatique à l'est et du quartier administratif au centre ; puis au nord-ouest celle de la mission catholique3.

Nous nous rendons compte que cet auteur désigne les collines de la ville par les noms des vestiges coloniaux, ce qui signifie que ces derniers sont très ouverts à la nature et par conséquent exposés au vent et même aux tornades.

1 Anonyme, « Histoire de Dschang », in www.planèteafrique.com posté le 11 janvier 2005, consulté le 12 février 2014 à 16h.

2 Jacques Champaud, « Genèse et typologie des villes du Cameroun de l'Ouest », in Cahiers de l'ORSTOM, série sciences humaines, Vol IX, n°3, 1972, p.331.

3 Michel Simeu Kamdem, « La ville de Dschang, Etude géographique », Mémoire de maitrise en Géographie, Université de Yaoundé, Mai 1981, p.23.

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