Section 8.02
SECTION 2. VALIDATION DU MODELE ET VERIFICATION DES HYPOTHESES
Après avoir estimé et interprété
les résultats de notre modèle en suivant toutes les étapes
économétriques, il est question dans cette deuxième
section de procéder à la validation du modèle et à
la vérification des hypothèses.
(a) 2.1. Validation
du modèle
Un certain nombre de test est indispensable pour valider un
modèle économétrique. Dans le cadre de cette étude,
plusieurs tests ont été effectués notamment ceux des
résidus afin de valider le modèle VAR (1). Le test AR Roots a
aussi été effectué pour s'assurer de la stabilité
de notre modèle. Le résultat trouvé montre que les racines
caractéristiques du polynôme des retards associés à
notre modèle estimé sont à l'intérieur du cercle
unité du plan complexe. D'où, il revient à conclure sur la
stabilité du modèle estimé. La figure suivante est
illustrative :
Figure 2. Résultat du test de
stabilité
C'est en raison de ce diagnostic satisfaisant que la
validation du modèle a été faite.
(b) 2.2.
Vérification des hypothèses
Ce point est consacré à la vérification
des hypothèses formulées dans l'introduction pour répondre
aux préoccupations soulevées par les questions de recherche. En
effet, à cette étape du travail nous disposons des outils
adéquats, des informations et résultats nécessaires
à la confirmation ou infirmation des hypothèses de travail.
(c) 2.2.1.
Vérification de la première hypothèse
La première hypothèse de notre travail a
été énoncée comme suit :
« Les politiques de change et monétaire mises en
oeuvre durant la période sous étude ont été
inefficace et non cohérente».
Il a été démontré dans le
troisième chapitre que les politiques monétaire et de change
mises en oeuvre par l'autorité monétaire pour réguler la
stabilité monétaire ont été inefficace pendant la
période sous étude, car les analyses graphiques nous montrent
à suffisance que ses instruments évoluaient tous dans les
mêmes sens avec leur objectif.
Ainsi, l'accroissement du variable objectif se faisait
accompagner à celui des instruments de la politique monétaire et
du taux de change à la politique de change, tandis que la BCC utilise
ses instruments pour renverser la tendance en cas d'un choc dans
l'économie congolaise, d'où l'inefficacité de ces
dernières.
De ce fait, notre première hypothèse a
été vérifiée et est confirmée.
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