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Etude de la tension superficielle des solutions d'électrolytes à  concentration et pression constantes


par Jacques Malala Ibakipuo
Université de Kinshasa - Graduat 2004
  

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I.5. FORCE IONIQUE.

Comme l'écart entre la concentration effective et la concentration analytique est dûe à des interactions Coulombiennes. Il sera d'autant plus grand qu'il y aura d'ions en solutions et que leur charge sera plus grande. Aussi on a défini une grandeur caractéristique d'une solution et qui dépendrait justement de ces facteurs à savoir le nombre d'ions présents

et leur charge[6]. Cette grandeur porte le nom de force ionique d'une solution. Elle est

désignée par la lettre I et est calculée par la formule :

1 n

2

I = ? Z i Ci

(I.3)

2 i =1

Où Zi est la charge de l'ion et Ci sa concentration molaire.

Si l'on se place à une échelle submicroscopique (de l'ordre de la dimension des ions), la répartition uniforme et l'électroneutralité des solutions ne sont plus respectés : par exemple, au voisinage d'un ion positif, il y a en moyenne davantage d'ions négatifs que d'ions positifs, en vertu de la loi Coulombienne. On peut dire qu'un ion positif est entouré d'une atmosphère ionique ou électrique, l'ion central et son atmosphère ionique où prédominent les ions négatifs et réciproquement. Sous l'action d'un champ électrique, l'ion central et son atmosphère sont attirés en sens inverse, et on comprend que plus la concentration est grande plus cette mise en mouvement est difficile.

Par Malala Ibakipuo jacques

Etude de la tension superficielle des solutions d'électrolytes en fonction de la concentration à pression et température constantes (cas de NaCl et KCl) 5

Autrement dit, ces interactions électrostatiques empêchent la solution d'être

idéales, et même pour des concentrations très faibles son activité est différente de sa concentration. L'activité d'une solution d'électrolyte a la même définition que pour une solution neutre : c'est la concentration d'une solution idéale qui donnerait effet osmotique ou cryoscopique.

DEBYE et HÜCKEL[7],, en posant l'hypothèse que l'écart est dû exclusivement aux effets électrostatiques ( ceci n'est qu'approché, il faut remplacer « exclusivement » par

« essentiellement »), on réussit à calculer les coefficients d'activité et les mobilités d'ions. Leurs résultats concordent avec l'expérience pour des solutions diluées. Ils ont trouvé en particulier pour les électrolytes forts ( = 1) ; la relation :

= 0 - b C

(I.4)

L'expression qu'ils donnent du coefficient d'activité d'un ion i est de la forme :

Log i

= - AZ 2 I

(I.5)

i

1 + I

Où A et sont des quantités décroissantes de la solution, de concentration molaire

(Ci) et de la valence Zi ( en se référant à la formule I.5), cette formule montre bien que l'activité d'un ion dépend de tous les autres ions contenues dans la solution, ce qui est naturel puisque tous les ions ont des interactions électrostatiques avec l'ion considéré.

Dans le cas où I est très petit, de telle sorte que

I soit négligeable devant 1,

c'est-à-dire en pratique pour I de l'ordre de 10-3 au plus, la formule précédente se simplifie, donne tous calculs faits, à la température ordinaire :

10 i

Log i = -0,5Z 2 I

(I.6)

La théorie de DEBYE et HÜCKEL n'est valable que pour les solutions diluées. On

voit d'ailleurs que la formule (I.3) ne donne que des valeurs de inférieure à 1, alors expérimentalement peut prendre des valeurs supérieures à l'unité pour des solutions concentrées. Dans ce cas, les formules sont plus compliquées et ne sont d'ailleurs qu'empiriques : aucune théorie complète n'a été proposée.

Il convient de faire remarquer que la théorie de DEBYE et HÜCKEL donne les coefficients d'activité pour chaque ion. Il est facile d'en déduire celui d'électrolytes pris dans son ensemble : c'est ce dernier coefficient qui est accessible à l'expérience, par cryoscopie,

par exemple. Si A et C sont les coefficients de l'anion et du cation d'un électrolyte binaire, le

coefficient de l'électrolyte est tel que :

Par Malala Ibakipuo jacques

Etude de la tension superficielle des solutions d'électrolytes en fonction de la concentration à pression et température constantes (cas de NaCl et KCl) 6

A C

2 =

(I.7)

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